Chapitre 9

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Hello !

Désolé pour le petit retard^^'

Mais voici un long chapitre pour me faire pardonner.

Bonne lecture ~







Jimin ne lui répondit pas, du moins, pas tout de suite. Il se contentait de la juger de son regard sérieux, ses pupilles jonglant entre les siennes. Les os de sa mâchoires se contractèrent, signe qu'il était irrité. Elle avait le chic pour le contrarier.

Il tourna vivement la tête, brisant le contact visuel.

"Hors de question."

Son timbre de voix était redevenu froid et sec.

"Pourquoi ?" Demanda-t-elle, fronçant les sourcils.

Il rétablit ses orbes sombre sur son visage confus et agacé.

"Tu te rend compte de ce que tu viens de me dire ?

-Oui. Affirma-t-elle.

-Je ne crois pas, non."

Son comportement le montrait, il ne la voulait pas dans le réseau.

Mais pour quelle raison ?

Elle vint à penser qu'il y avait une infime possibilité, une ridicule petite chance, qu'il connaisse sa véritable motivation dans tout ça, qu'il sache qui elle était réellement. Mais elle écarta bien vite cette idée de son esprit agité. S'il le savait, il ne l'aurait jamais laissée s'approcher de lui, elle ne ferait même peut-être plus partie de ce monde à l'heure actuelle.

"J'y pense depuis longtemps. Je ne sais pas quoi faire après la fac et-

-Ce n'est pas une option que tu peux arrêter si elle ne te plaît pas, Laureen !"

Elle mordit violemment l'intérieur de sa joue et ferma avec force les paupières. Qu'il lui coupe autant la parole commençait à vraiment l'agacer.

"Je n'est pas dis ça, Jimin.

-Tu ne rentres pas dans un gang comme tu rentres dans un bar !"

Le blond commençait à perdre patience, légèrement énervé de son insistance. Elle ne se rendait probablement pas compte de ce qu'elle venait de lui lâcher, aussi aisément qui plus est, et Jimin espérait que ce ne soit qu'un soudain caprice sortit des profondeurs de son esprit.

"Merci, je sais !"

Elle haussa à son tour la voix, la dernière chose dont elle avait besoin était qu'il veuille la protéger.

À sa réflexion, le corps du blond se raidit et il empoigna davantage le rebord bétonné de ses mains, faisant blanchir ses phalanges. Il souffla bruyamment et lui imposa ce regard, celui qui noircissait de plus belle ses prunelles, déjà ébènes, de colère.

Elle maintenait le regard, malgré l'intimidation du sien qui l'envahissait. Si elle voulait intégrer son réseau, il fallait qu'elle face preuve de force, qu'elle ne montre aucun signe de peur ou de faiblesse, encore plus en cet instant.

UNDERCOVEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant