Chapitre 16

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Hey^^

J'ai deux petites choses à vous dire avant que vous ne commenciez la lecture.

Déjà, le chapitre devait arrivé beaucoup plus tôt mais j'ai été malade pendant plusieurs jours ce qui m'a pas mal freiné dans l'écriture, désolé pour ce retard.

Et ensuite, je dois vous avouer que j'ai assez peur de vos réactions sur ce chapitre, vous pourriez être plutôt surpris et j'espère que vous apprécierez.

Voilà ! Bonne lecture^^




Samedi
00h30

Le week-end venait de commencer, ça se voyait. Il y avait beaucoup plus de monde que d'habitude. Les ressources du bar avaient déjà été vidées de moitié alors que la piste de danse avait doublé de volume. Le froid de l'hiver n'empêchait pas les minis jupes et les chemises entre-ouvertes de se dandiner et d'habiter les lieux, leur ivresse en main. Laureen avait même été obligée de défaire un bouton de sa chemise blanche du à la chaleur qui s'était imposée entre les murs.

Les chambres à l'étage n'étaient pas bondées de monde, pas ce soir. Non, aujourd'hui, la majeure partie des individus s'était réunis sur la piste de danse et autour du bar. Quelques groupes avaient pris possession des sofas rougeoyant pour parler affaires, se lancer des défis à tout de rôle, ou profiter d'agréables et jolies compagnies installées sur les genoux de certains.

Mais Jimin ne faisait rien de tout ça. Il était simplement assis sur l'un de ces canapés, les fesses enfoncées dans le tissu coloré et les yeux captivés. Aussi négligé que soit sa posture, sa main gauche qui reposait sur ses cuisses écartées et l'autre qui caressait sa lèvre inférieure du bout des doigts, lui octroyait un air de dominance et de pouvoir qui lui était propre et inné.

Il observait sans discretion et d'un regard intense cette fille qui travaillait derrière le bar, cette chevelure qui se mouvait et butait contre ces épaules à chaque pas, ces mains si élégantes, et en même temps si rudes, qui ne faisaient que remplir des verres avec facilité, cette taille marquée et creusée davantage par l'élastique de sa jupe évasée.

Oh, il était persuadé que ses mains robustes et délicates étaient faites pour agripper avec fermeté et entrain ces hanches si aguicheuses et séduisantes.

Depuis cette nuit là, au sous-sol de l'immeuble, le goût de sa peau douce et parfumée était resté incrusté sur ses lèvres, ne voulant le quitter. Sa langue n'arrêtait pas de venir savourer chaque parcelle encore imprégnées alors qu'il rêvait de fondre avec passion sur ses deux croissants de chair duveteux et rosés.

Tout chez elle l'appelait. Tout chez elle se faisait désirer, et elle ne s'en apercevait même pas.

Ou peut-être que si.

Elle était bien consciente de l'effet qu'elle lui faisait, tout comme lui était conscient des sensations qu'il lui procurait.

Au final, il avait bien fait de se vêtir d'un pull trop grand pour sa corpulence, qui recouvrait le haut de ses cuisses ainsi que son désir, plus qu'éveillé.

Il la fixait sans relâche, comme si c'était une convoitise inaccessible, une proie, un ennemi. Elle sentait bien son regard sur sa personne, ses iris pétillantes brûlaient délicieusement sa peau basanée et elle s'efforçait de ne pas relever le menton pour croiser deux orbes luisants, qu'elle savait affamés. Elle se concentra alors pleinement sur sa tâche, remplissant et agrémentant les multiples verres des clients.

UNDERCOVEROù les histoires vivent. Découvrez maintenant