Glacé

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Et tout s'effondra, et la vie, et la mort et les hommes. Les cris dévalant de mes faibles poumons s'écrasent contre la bulle qui m'emprisonne depuis si longtemps et résonne sur mon corps, mon corps de porcelaine. La chevelure qui se fracasse contre cette prison, coup après coup, brûlure après brûlure. Incendie intérieur ravageant tout sur son passage, et les souvenirs, et la peine, et l'amour. Dérèglement psychologique du cerveau, le cerveau qui ne répond plus face à cette nouvelle attaque. Des barbares à bras nus enflamment un peu plus le vert de mes yeux. Mangée de l'intérieur, les flots solides de ma peine ne coulent plus de mon regard maintenant glacé.


Margot

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