Chapitre 8

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Quand je rentre je vois ma mère boire un verre d'eau, d'un coup ma vision me revient.

- Je ne suis pas ta fille, n'est-ce pas ? Et ne me ment pas. Dit-je en me rapprochant d'elle.

Elle repose sa bouteille et elle me regarde, un regard doux. Attendris.

- C'est exact, nous t'avons adopté mais tu reste quand même ma fille, je sais que je ne me suis pas occupé de vous comme une mère le ferais et je m'en excuse. Dit-elle en se mettant sur un fauteuil du bar.

- Mais pourquoi je n'est aucun souvenir d'eux ? Demandai-je dans la méfiance.

- Ça c'est ton accident qui a causé une perte de mémoire. Les médecins ont dit que tu ne récupérais jamais ta mémoires mais moi je sais qu'ils ment, je suis sur que tu peut les retrouver. Il te faut juste un peu de temps. M'explique t-elle en fumant.

- Et tu es au courant pour mes...

- T'es pouvoirs ? Ouais je le suit mais ton père adoptif lui non, et c'est pour ça que je vais t'aider à avoir tout tes pouvoirs. Dit-elle en se levant.

Je la suit, nous montons dans sa voiture puis elle démarre le moteur et elle roule je ne sais où.

- Alors mes parents sont morts dans un accident de voiture ? Demandai-je pour en être r.

- Oui malheureusement, et nous, nous habitions en Californie la ville où tu es née ainsi que Steve. Tu était là ce jour-là dans la voiture avec tes parents, un camion vous a percuté. Explique t-elle.

Je vois le panneau d'Hawkins disparaître, nous sortons de la ville.

- Et j'ai réussi à survivre mais pas mes parents ? C'est bizarre. Marmonnai-je.

- La vie a décidé ainsi écoute.

Nous roulons maintenant dans le silence, je vois ma mère adoptif commencer à rouler vite, je fronce les sourcils.

- Eh tu fais quoi là ? Demandai-je en me remémorant la scène d'y a quelques jours avec Billy et Max.

Elle ne me répond pas, elle fonce de plus en plus vite, je m'accroche au bureau de la voiture. D'un coup une vision me revient.

Vision :

- Allez ma puce prend ton inhalateur. Dit ma mère inquiète retourner de son siège pour me donner l'objet.

Je m'en rappel maintenant je suis asthmatique, mais comment ça se fais que je le soit plus ?

- Rappel toi de ce qu'on a dit ma puce  respire expire, respire expire. Dit mon père en me regardant.

Il ne regarde plus le volant, il pleut et il neige en même temps. D'un coup je cris et mon père se retourne pour voir le camion avancer droit sur nous. Mon père n'a même pas eu le temps de réagir que le camion nous percute.

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Je reviens à moi, la voiture s'arrête dans un parking d'aéroport. Des larmes menacent de couler mais je ne les laisses pas couler, j'en est marre. Marre de pleurer, marre d'être triste je veut être la vrai Deborah Harrigton, la fille forte. Et ce soir je vais montrer à ma mère adoptif que je le suis.

Nous sortons de la voiture, je vois un bunker abandonné au beau milieu du parking. Nous nous avançons donc vers ce bunker.

- Essaie de le faire venir vers nous puis de l'éjecter loin. Me dit ma mère en me souriant sincèrement.

Je me concentre, je place ma main devant moi et la bloque, le bunker bouge un peu mais ne vient pas. J'arrête épuisé.

- Concentre toi sur ta colère, que sur ta colère, je sais que tu en a marre de la tristesse.

Je me re-concentre, je fais comme tout à l'heure je place ma main devant moi et je la bloque.

- Deviens la fille forte que tu as toujours voulu être, pense à la mort de ton amie pense à la mort de la psychologue, pense à la colère que tu as eu quand tu as essayé de passer la poudre pour sauver ton amie.

Je me concentre sur cette colère, le bunker marche, je me rappel de la colère que j'ai eu quand le géron de l'arcade a dit qu'il voulais un rencard avec Nancy, à la colère quand j'ai vue le Dr Brenner emmener Breadan, à la colère quand j'ai vue la barjot, à la colère quand j'ai vue Troy et James se moquer de Will, à la colère quand je perdais espoir. Le bunker est maintenant face à moi, je revois le corps de Camille dans la pièce vide inerte, j'utilise ma main droite pour reculer et ensuite la placer d'un coup sec à la même place que la main où j'utilise pour bloquer le bunker, je hurle de toute mes forces et le bunker s'envole loin. Je tombe sur mes genoux violement me poussant un gémissement.

- Un autre pouvoirs en plus, celle de déplacer les objets. Dit-elle en me souriant. Autrement dit télékinésique.

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Nous sommes maintenant dans la voiture pour rentrer dans la maison, j'ai beaucoup saigné du nez depuis que j'ai déplacé et éjecté le bunker, il faut que je garde cette rage en moi. Je prend un bandeau que je place sur mes yeux, j'allume la radio pour mettre une chaine morte. Je me concentre.

Je ré-ouvre les yeux, de la glace se trouve sous mes pieds nu, je regarde partout autour de moi. Je vois un demo-gorgons venir de sous terre, je vois Mike crier que c'est un piège.

Je reviens à moi et je vois qu'on est à la maison, je sort hors de la voiture pour courir jusqu'au laboratoire, je coure à en perdre haleine, je coure de plus en plus vite, je n'est jamais couru comme-ça. J'arrive au laboratoire l'alarme retentit.

- Merde. Dit-je en courant de plus bel.

Deborah Harrigton: 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant