1. Logement

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C'est bientôt la rentrée pour notre génération des miracles. Chacun étant dans une université différente, bien que ces dernières sont relativement proches les unes des autres.
Un problème se pose lourdement pour tous : comment allaient-ils faire pour trouver un logement ? Que ce soit Aomine ou Akashi, tous se posent cette même question.
Même si pour le capitaine de cette équipe de génie, la question de logement n'est pas réellement un problème, étant donné la fortune de sa famille. Cependant pour le reste de ses amis, c'est un véritable point d'interrogation qui reste en suspens.

Nous retrouvons notre charmante Satsuki, qui sort tout juste d'une réunion, préparant la nouvelle manager de l'équipe de Tôo. Elle en est épuisée, il faut dire qu'il y avait beaucoup de point à aborder.
La lune vient de remplacer le soleil, et la rose prend la route pour rentrer dans son lit douillet.
Alors qu'elle est sur la route et s'imagine déjà au pays des rêves, elle sent, dans sa poche, son téléphone vibrer. Son regard se penche alors sur l'écran pour connaître l'auteur de l'appel. Ce n'est autre que son ami d'enfance, l'as de génération miracle : Daiki Aomine.
C'est un appel bref, ce dernier la prévenant qu'il ne fallait pas qu'elle continue sa route, que tout le monde l'attend au Maji Burger. Elle en connaît parfaitement la raison. En revanche elle a pensé pouvoir l'éviter, car elle avait prévenu Akashi qu'elle sortirai d'une réunion précédemment.

Enfin arrivée, son ouïe la guide vers ses amis.  Les bagarres d'Aomine et Kise, font un bruit monstre. Pour pouvoir les séparer la manager s'installe entre les deux. La bataille en cours cesse immédiatement. Les iris du framboise toisent notre belle rose, puis il finit par prononcer quelques mots à son égard. Lui implorant de l'excuser car seul ce soir est libre pour l'ensemble de la bande. Ensuite le bipolaire enchaîne sur le sujet de leur réunion.

« Bon, parlons de l'année qui va suivre, entame-t-il donc, avez-vous trouvé un logement proche de vos études ? » L'ensemble du petit groupe prend une moue négative donnant réponse à la question d'Akashi.
Cela devient urgent pour  nos génies du basket, comment allaient-ils faire pour leurs études sans logement ?

«  Si vous n'avez rien je vous propose que l'on habite tous en colocation ». Sa voix est restée d'un naturel empirique, malgré sa proposition. Et pourtant tout les yeux de la table se sont écarquillés, comme si ils viennent d'entendre une débilité de la part de ce jeune homme.

« Tu veux dire que l'on va vivre tous sous le même toit ? s'empresse de comprendre, le plus long en jugeote, Aomine.

- Exactement.

- Cette idée ne me réjouit pas vraiment. Au collège nous partagions le même vestiaire et c'était déjà l'enfer, se renfrogne Midorima. Cependant, si il n'y a que cette solution, pourquoi pas ?

- Perso, je suis partant. En même temps je ne vois que cette solution. Notre problème de logement commence à devenir urgent et je ne me vois pas commencer ma première année d'étudiant sans un toit au dessus de ma tête. En plus nous sommes nombreux et si on arrive à convaincre Kagami de se joindre à nous, nous pourrions avoir un grand loft dans nos moyens, le blond semble apprécier cette idée, son intonation le trahit.

- Je suis daccord avec Kise, j'en parlerai à Kagami, ajoute le petit bleuté.

- Satsuki ton avis ? Réplique Akashi, voulant apparemment l'unanimité pour que sa proposition soit validée.

- J-je... je ne verrai pas en quoi ce serai une mauvaise idée.

- Bien, dans ce cas. Tout le monde est d'accord. Je me charge de trouver le logis qu'il nous faut : dans nos moyens financiers, à proximité de chacune des universités. Lorsque je trouve l'appartement idéal, je vous en fait part immédiatement. » Sur ce, l'assemblée repart chacun chez soi.

Sur le chemin du retour, Aomine et Satsuki marchent côte à côte. Toujours un bras protecteur qu'elle ne connaît que trop sur son épaule. Il n'est pas difficile de lire les expression sur le visage de Daiki, en tout cas pour la jolie rose. De plus, elle le connaît par cœur.

« A quoi tu penses Aomine ?

- Mm ? Quoi Satsuki ? Un sourire s'étend sur les lèvres de la manager.

- Je te demandais : à quoi tu penses ?

- Je me disais que pour une fois je ne serai pas le seul qui te verrais en pyjama.

- Pour une fois ! Qui te dis que je n'ai jamais eu de petit copain ? »

Soudainement, les iris du hâlé se plantent dans ceux de notre rose. Son coeur, rate à cet instant, un battement devant l'expression qu'affiche son visage. Son impulsivité trahit sa jalousie à l'égard des hommes qui auraient eu la prétention d'avoir vus son amie dans cette tenue indécente.

« Si, un jour tu me présentes un mec, il devra d'abord me plaire. Et je paie pas cher de sa résistance au jeune homme. Je serai sans pitié. » A ces mots, les joues de Satsuki activent un système de chauffage. Heureusement pour elle, ils viennent tout juste d'arriver devant la maison de ses parents. Un baiser sur son front, et voilà Aomine reparti à quelques mètres plus loin dans sa demeure.

Enfin dans sa chambre, Satsuki s'écroule sur son lit. Demain s'annonçait éprouvant, une discussion avec ses parents s'imposait. Comment leurs annoncer qu'à la rentrée, elle habitera entourée de testostérone ?

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