𝗖𝗛𝗔𝗣𝗜𝗧𝗥𝗘 𝟭.𝟮

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𝗠𝗜𝗚𝗟𝗜𝗢𝗥𝗜 𝗔𝗠𝗜𝗖𝗛𝗘

Le Squat est un hangar à la sortie de la ville, il était abandonné alors on a commencé à venir souvent ici.

C'est assez loin de chez nous donc sans surveillance, plutôt pratique pour les dealers.

J'arrive par l'entrée principale, je passe devant les rampes que les skateurs ont installées. J'en salue certains que je connais du lycée ou de vue puis m'avance encore dans le hangar.

J'esquive les morceaux de verres sur le sol et vois au loin mes amis. Je leur sourie et marche plus vite.

Ils ont installé sur une vieille rampe que plus personne n'utilise alors je prends de l'élan et grimpe.

Je m'assois entre eux et embrasse la joue de mon amie, Stella puis celle d'Angelo.

- Tu veux tirer ? me propose Angelo en sortant le joint d'entre ses lèvres.

Je hoche la tête et le prend entre mes doigts. Je dépose le joint parfaitement roulé entre mes lèvres et aspire l'air. Je sens automatiquement la tension qu'avait fait monter Draven, redescendre. J'expire la fumée et fait passer le joint à Stella.

- Alors qu'est-ce qui va pas ? me demande Stella.

- Rien... soupire-je.

Personne ne sait pour ce qui s'est passé. Même Stella et Angelo n'en savent rien. Je leur ai simplement dit que c'était compliqué chez moi avec mon frère, Draven.

- En général tu ne viens pas au Squat en pleine journée. Dis-moi.

- Rien, c'est Drav. Il est... Il est trop protecteur comme frère, mens-je.

- Tu peux venir chez moi s'tu veux, dit Stella.

- Nan, Mar... Mon père piquerait une crise. En plus, je dois aller à une course ce week-end pour Draven.

- On pourra venir ?! s'exclame-t-elle.

J'ai toujours pensé que Stella avait un faible pour Draven. Je m'en fiche, il est le genre de mec qui brise le cœur des filles, qui se fiche complètement d'elle ou même qui les utilise pour une soirée.

- Si tu veux, mais je ne peux pas t'emmener. On doit y aller avant le public.

- Tu as de la chance d'avoir une famille de riche. Moi, j'y serai pas. Je n'peux pas me le voir ton Draven, Elle, intervient Angelo.

- Si ça ne tenait qu'à moi, je n'irai pas non plus, soupire-je, mais je dois faire le départ.

- J'adore quand tu le fais. Tu es magnifique.

- Tu n'es venue qu'à deux courses Stella, rétorque-je.

- Peut-être mais je suis venue contrairement à d'autre, dit-elle avec un petit regard en coin pour Angelo.

- Je ne vais pas me forcer à voir son frère à une de ses courses alors que j'y suis pas obligé, se défend mon meilleur ami.

- Bref ! Arrêtons de parler de Drav, il est inintéressant, dis-je.

- Tu as raison, alors pour les cours, tu es prête ?

- Oui, j'ai juste peur que nous ne soyons pas ensemble. Et que je me retrouve seule dans la classe.

- T'en fais pas, je suis certaine que tu seras avec l'un d'entre nous, dit Stella avec un immense sourire sur les lèvres.

Mon portable vibre sur la poche arrière de mon jean. Je sors mon portable et vois les messages de Draven :

Je le maudis, lui comme son père de tremper dans des affaires pas très nette

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Je le maudis, lui comme son père de tremper dans des affaires pas très nette. Je finis toujours par rentrer chez moi avec une excuse de ce genre.

Je souffle et regarde mes amis.

- Tu dois partir ? comprend Stella.

- Oui...

- Ton père et ton frère ont raison, ça craint en ce moment, déclare Angelo en roulant un nouveau joint.

𝗟𝗜𝗙𝗘 𝗦𝗬𝗡𝗗𝗥𝗢𝗠𝗘Où les histoires vivent. Découvrez maintenant