Chapitre 14 : Discussion entre Garp et le Révolutionnaire

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Plusieurs explosions s'enchaînèrent. On pouvait voir des flammes sortirent de certains des bâtiments. Garp entra au bâtiment numéro trois, qui était le plus proche de la mer, et le silence y régnait. La petite voix à l'intérieur du marine criait que quelque chose clochait dans ce bâtiment. Il avançait doucement dans l'immense couloir. Le couloir était sombre et humide. L'air était gorgé de sel marin et de rouille. Au loin, il y avait une ampoule qui éclairait faiblement. S'approchant de la lumière trois couloirs s'offrait à lui. Lequel prendre ?! Son instinct le guida sur celui de gauche.

Des bruits de pas parviennent aux oreilles du marine ainsi que des voix. Une voix de femme, d'un homme et des cris d'un nouveau-né. Garp n'arrivait pas à comprendre ce qu'ils se disaient mais ça n'allait pas tarder ! Après d'innombrable portes, fermés, et de couloir faiblement éclairés. Une porte entrouverte se profilait devant lui. Prudemment, il l'ouvrit et tomba sur une forêt de cerisier en fleur. S'avançant vers les voix, il percuta quelque chose. Son regard se bloqua sur un cadavre, avec la peau noire et des pustules sur le visage, et prit directement le masque qui était dans sa main droite.

Ceci fait, il le mit sur son propre visage. Première bouffée et pas une seule sensation de fraîcheur. Sa main dévissait petit à petit l'arrivée d'air, qui finit par arrivait.

-J'en n'ai pour deux heures, fit le marine en regardant le manomètre de la bouteille d'oxygène.

Les jambes du vice-amiral l'amenèrent jusqu'à un autre bâtiment. Ce bâtiment ressemblait à une petite cabane au milieu de cette foret de cerisier en fleur. En entrant, il retrouva les deux personnes, qu'il poursuivait.

-Sélène, calme-toi ! Cria l'homme.

-Comment veux-tu que je me calme alors qu'il détient notre enfant ? lui répondit-elle en hurlant.

-Je sais, qu'il la détient ! J'ai tout prévu ma chérie, alors je t'en supplie calme-toi !

Garp se racla la gorge pour signaler sa présence. Le couple se mit en position de défense, prêt à attaquer le contrevenant. Le couple toisait l'homme en face d'eux. La femme n'aimait pas particulièrement les marines, mais, l'aura que dégageait cet homme était très forte. Le D avait enlevé le masque et la bouteille à oxygène.

-J'ai entendu votre conversation et..., fût-il coupé par une voix féminine.

-Et ça ne se fait pas ! lâcha le père de l'enfant. C'est une manie chez vous, la marine, d'écoutait aux portes ?

Avant que le D ne réponde, l'homme l'attaqua avec le premier objet qui lui tombait sous la main. Cet objet était un livre. Heureusement que ce n'était pas un sécateur ou autre outil tranchant. Garp évitait tous les objets que balancés le pirate et sa patience diminuait à vue d'œil. Et fini par disparaître complètement. Déjà qu'il n'en avait pas beaucoup ! De sa main droite, il attrapa le prochain objet en plein vol et le lui renvoya, avec force et brutalité.

-Ce n'est pas fini à la fin ! s'énerva le futur héros de la marine. J'ai beau être un marine, je suis un homme avant tout ! Je sais reconnaître les personnes qui ont besoin d'aide, et vous, vous en avez besoin. Alors laissez-moi vous aidés ! Et pas de discussion !

Les deux parents le regardaient avec un air hébété, ne comprenant pas la réaction du marine.

-Hé oh ! On n'est assez grand pour nous débrouiller. Et en quoi cela vous concerne-t-il ? Et pourquoi un marine aiderait un pirate ? On ne se fera...

La femme aux cheveux bleus posa une main sur l'épaule de son mari et lui marmonna :

-Il peut nous être utiles... Et il n'a pas l'air de plaisanter en disant ses paroles. Même si je ne porte pas la marine dans mon cœur, c'est bien d'avoir une aide extérieure. Après qu'on n'est récupéré nôtre fille, nous pourrons le tuer. Qu'en penses-tu mon amour ?

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