Scott Mclntyre, journaliste australien basé à Tokyo, a fait 45 jours de détention dans la prison de Kosuge, pour s'être introduit dans la résidence de ses beaux parents, dans le but de voir ses enfants dont il n'a plus de nouvelles depuis plus de 8 mois. Le Japon, qui a pourtant ratifié la Convention de la Haye en 2013, peine à prévenir les kidnapping d'enfants par l'un des parents, lors d'un divorce.
« Je n'ai pas vu mes enfants depuis 250 jours, explique Scott McIntyre, journaliste australien, libéré de prison, mercredi soir, au Japon. Ils m'ont été enlevés l'an dernier, sans mon consentement. [...] Il existe des lois contre le kidnapping d'enfants au Japon, j'aimerais qu'elles soient appliquées. »
Père de deux enfants, âgés de 11 et 7 ans, Scott McIntyre, ancien reporter sportif pour la branche australienne du média SBS Network, a été arrêté le 28 novembre dernier pour avoir pénétré dans les parties communes de l'immeuble où vivent ses beaux-parents. Il a expliqué vouloir prendre des nouvelles de ses enfants qu'il n'a pas vus depuis plus de 8 mois.
Il a expliqué avoir agi en désespoir de cause après « de nombreuses demandes à la police et aux avocats de ma femme - les deux subissent une médiation de divorce - pour savoir si les enfants étaient en sécurité, mais ceux-ci ont été ignorés ». Le jour de l'entrée illégale dans la résidence de ses beaux-parents, « j'étais inquiet à la suite d'un typhon qui avait ravagé la région », a-t-il expliqué.
Incarcéré le 28 novembre, dans la prison de Kosuge à Tokyo, Scott McIntyre, 45 ans, a été libéré sous caution vendredi dernier, après un mois et demi de détention et avoir plaidé coupable pour les charges retenues contre lui. Ce mercredi, il a été condamné à six mois de prison avec sursis pour une période de trois ans.150 000 enfants seraient concernés
Si le Japon a signé la convention de la Haye en 2013, le pays ne reconnaît pas la garde alternée et les enlèvements d'enfants par l'un des parents persistent malgré les lois japonaises et la ratification d'accords internationaux. On estime à 150 000, le nombre d'enfants qui seraient concernés par la privation de l'un de leurs parents, souvent le père, dans l'archipel.
L'été dernier, une délégation de pères français avait rencontré Emmanuel Macron, lors d'une visite présidentielle au Japon, soulevant ce problème auprès des autorités. Ils avaient alors fait part au chef de l'État français, de leurs douleurs, de ne pas parvenir à garder le contact avec leurs enfants.
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AléatoireToute l'actualité coréenne réunie dans un livre. On peu y trouver également des articles parlant d'autres pays asiatiques mais 99% du temps cela sera sur la Corée du Sud