Crimes Tome 1 L'homme

Chapitre 1 : Découverte.

À lire en écoutant everebody knows de Sigrid.

Cela faisait une journée entière qu'il essayait de joindre Saoéna.
Il l'avait cherchée partout : chez ses amis et sa soeur. Il avait même été voir si elle n'était pas dans la demeure de ses parents. Puis il s'était rendu à l'entreprise où Saoéna travaillait pour intérrogé ses collègues  mais personne ne l'avait vue.
Tout le monde disait qu'elle était restée travailler jusqu'à très tard et qu'elle était rentrée chez elle comme d'habitude.

C'est alors que, complètement découragé, il décida de passer par le même raccourci que Saoéna, mû par une étrange sensation qui lui disait que c'était la chose à faire.

Et c'est là qu'il la vit.

Son corps gisait au milieu d'une flaque de sang, elle était couverte de coups de couteau, ses vêtements avaient été lacérés et une fleur était dessinée sur le bas de son ventre.

Il dut mettre sa main devant sa bouche pour ne pas crier et recourir à tout son sang froid pour ne pas s'évanouir.

Qui ? Qui avait bien pu faire une telle chose ? Qui était ce monstre ?

Une douleur sans nom s'empara de son coeur et il tomba à genoux.

Quelle que soit la personne qui avait commis cet acte il fallait la retrouver.
Mais il ne pouvait pas le faire seul.
C'est pourquoi il prit son téléphone et appella la police.

Il leur expliqua où il se trouvait et que le corps de sa copine était étendu sous ses yeux

Ils partirent le rejoindre sur le champ.

Quand ceux-ci arrivèrent il n'avait pas changé de position.

Il était toujours prostré au sol. Les yeux rivés sur la femme de sa vie.

Les policiers avaient essayé de le faire sortir mais Juliano ne voulait pas quitter ce corps martyrisé qui était sa femme.

Qui allait devenir sa femme.

Il allait la demander en mariage cette nuit là.

Et la douleur glaça son coeur.

Les policiers finirent par le laisser et commencèrent à délimiter le secteur.

Ils se mirent à chercher des preuves partout. Dans les buissons, autour du corps de la victime et dans tous les endroits où le meurtrier auraient pu passer, en vain.
Finalement ils couvrirent le corps et le mirent sur une civière afin de l'emmener chez un médecin légiste.
Juliano sortit de sa torpeur à ce moment là pour leur demander :

-Où l'emmenez vous ?

-Nous devons procéder à des analyses sur le corps de la victime. À ce propos j'aimerais vous poser quelques questions. Vous sentez-vous prêt à y répondre ?

-Oui. Si ça peut aider à retrouver ce monstre. Oui j'en suis capable.

_En effet cela nous serait d'une grande aide.

Le commissaire Julien fit signe à un collègue de s'occuper de Saoéna puis il sortit son bloc note et un stylo d'une poche de sa veste et commença à poser des questions :

-Comment vous appellez vous ?

-Juliano.

-La connaissiez vous ?

-Oui j'étais son copain. On allait se marier.

-Vous vous connaissiez depuis longtemps ?

-Cinq ans.

-Et elle. Comment s'appellait-elle ?

-Saoéna.

-Parlez moi un peu d'elle.

-Elle avait vingt cinq ans. C'était une informaticienne très brillante. Elle avait toujours été très intelligente de toute façon. Elle travaillait très dur, ne se ménageant pas du tout dans une entreprise prestigieuse. Cela faisait trois ans qu'on habitait ensemble dans une petite maison pas très loin d'ici. On s'aimait passionnément. Je ne vois pas qui aurait pu lui en vouloir à ce point. C'était une fille très discrète.

-Vous êtes sûr qu'elle n'avait pas d'ennemi dans son travail ? Dans son entourage ?

-Non puisque je vous dit qu'elle était très discrète .

-Vous m'avez aussi dit qu'elle était très intelligente. Ç'aurait pu faire des envieux ?

-Franchement je sais pas, faudrait que vous alliez demander directement à ses collègues ou à son entourage.

-Merci beaucoup Juliano. Je vous promets de faire de tout mon possible pour retrouver le meurtrier. Si jamais quelque chose vous revient appelez moi à ce numéro. Je suis le commissaire Julien.

Il lui tendit sa carte. Juliano la prit et la rangea dans sa poche après avoir jeter un coup d'oeil dessus.

-Quand vous retrouverez ce monstre faites lui payer tout ce qu'il m'as fait répondit il

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"Beaucoup de personne froide sont en réalité des volcans couvert de glace ."