Chapitre 18

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PDV HUGO

Je suis assis entre Olivier et Adil pour prendre le petit déjeuner. Je souris à Paul qui vient de faire une blague. Mais il s'efface en voyant Estelle me sourire et s'assoir face à moi. Son pied se met à caresser ma cheville. Je lui jette un regard noir et ramène mes jambes contre ma chaise.

C'est à ce moment là que Clara arrive en compagnie d'Elise. Elles rient toutes les deux mais celui de la fille de Didier cesse en croisant mon regard.

Je l'aime cette fille. Je l'aime tellement, elle m'a confié son secret et tout ce que je trouve à faire, c'est de la quitter pour qu'elle ne se prenne pas la tête avec son père. Je soupire et pars de la salle à manger. Je vais m'asseoir dans mes cages en attendant l'entraînement.

Didier arrive avec Guy quelques minutes après. Ils me regardent curieusement tandis que Didier vient s'assoir à mes côtés.

Didier : Tu es sorti avec Élise ?

Je le questionne du regard.

Didier : Je suis peut être vieux mais pas aveugle ! Vous étiez toujours fourrés ensemble, vous vous bouffiez du regard. Et depuis quelques jours vous vous adressez à peine un regard.
Moi : C'est moi qui l'ai quitté.
Didier : Pourquoi ?

Je regarde les cages voisines en soupirant.

Moi : Je vous avais promis de ne pas sortir avec elle. Et je ne voulais pas que ce soit la guerre entre vous deux car je n'aurais pas respecté ce que je vous avais promis.

Didier me regarde attentivement avant de me sourire.

Didier : Tu l'aimes ?
Moi : Comme un dingue.
Didier : Va lui dire.
Moi : Pardon ?
Didier : Tu l'aimes. Et ça se voit qu'elle est folle de toi. Je vais pouvoir te confier ma fille. Je sais que tu es un gars bien et que tu sauras la protéger. Tu es différent de Noé. Maintenant cours la rejoindre, elle a pris la décision de partir. Empêche la de partir.

Je n'attends pas deux secondes et cours le plus vite possible. Je croise les gars qui me regardent curieusement. Je ne fais pas attention et monte les marches quatre par quatre. Je rentre dans sa chambre sans toquer et la trouve en train de pleurer dans les bras de Clara.

Clara me regarde étrangement mais quitte la chambre après un dernier baiser sur le front d'Elise. Elle me regarde, très surprise.

Moi : Je suis dingue de toi.
Élise : Quoi ?
Moi : Je suis tellement désolé ! Je n'aurai pas du te larguer à cause de cette peste d'Estelle ! Ton père est venu me voir. Il a compris ce qui se passait entre nous. Je suis désolé, je m'en veux à un point inimaginable.

Je m'arrête et la fixe attentivement. Son visage est baigné par les larmes tandis qu'un sourire vient illuminer son magnifique visage. Elle se lève de son lit et court dans mes bras. Je la sers contre moi le plus fort possible en humant la délicieuse odeur de ses cheveux. En ouvrant mes yeux, je vois ses valises sur le sol, déjà bien entamées.

Moi : Tu allais partir ?
Élise : Je ne supportais plus d'être à la fois si proche et si loin de toi. Partir était la seule solution que j'ai trouvé.
Moi : Tu ne pars plus ?
Élise : Maintenant que tu es à nouveau à moi, je ne vais pas partir en sachant qu'une petite peste te veut dans son lit !

J'éclate de rire avant de prendre en otage ses lèvres si douces et sucrées. Cette sensation m'avait manqué. L'avoir contre moi m'avait manqué. Ses mains sont sur mes épaules tandis que les miennes encerclent sa taille. Nous nous séparons à bout de souffle mais avec un immense sourire.

Renaissance [FINI] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant