Au clair de lune (Piccolo X Reader)

nouvelle lune

Ses derniers temps.
Tu ne cessais de me toiser du coin de l'œil.

Mais ne disait aucun mot. Aucun geste. Juste ce regard étrange sur ma silhouette.

Et chaque approche de ta part était hésitant. Comme si tu ne savais pas comme t'y prendre.

Ce soir-là, tu m'avais regardé de tes grands yeux noirauds.

Je pouvais m'y perdre de nouveau, mais il y avait quelque chose d'étrange.

Tu étais un peu nerveux, il avait de la nervosité sur le coin de ton regard.

Et tes mots semblaient ne pas vouloir sortir de ta gorge.

Te voir aussi nerveux était inhabituel.

Et mon regard sur ton corps semblait aggravé tous ça.

J'étais persuadé d'avoir cerné une teinte violette sur tes joues jusqu'à tes oreilles.

C'était adorable.

"Je ne sais pas ce que je ressens, pourquoi mon corps agis ainsi quand je suis avec toi ?"

Tu avais fait un long silence. J'arrivais à peine à te suivre tellement toute mon âme s'affolait.

"Je ne pourrais pas te dire ce que c'est, mais il semblerait que j'aie fini par t'apprécier plus que je ne l'aurais dû"

Cela sonné comme une déclaration.
Je ne savais pas comment réagir.

Ma peau brûlée.
J'étais à la fois terriblement gêné et à la fois horriblement heureuse.

Mais aussi incertain que toi.

"Tu m'aimes ?"

Ma voix avait tremblé. Comme la plupart de mon corps.

Mon cœur ne voulait pas cesser de battre. Je le sentais résonner dans chaque recoin de ma peau.

Mon ventre était noué à double tour. Mon sang circulait à toute vitesse dans mes veines.

Je palpitai d'appréhension.

"Il semblerait."

Tu avais aussitôt fui mon regard. Cette douce teinture sur ton visage.

Je semblais à peine vouloir le croire.

"Vraiment ? J'ai toujours pensé que ça ne serait jamais réciproque"

Tout ton regard, c'était élargi.

"Je dois faire quoi ?"

Je ne pouvais m'empêcher de lâcher un léger rire. Alors que tu grogner à ma petite moquerie.

Je ne me payer pas de ta tête. Je trouvais ça incroyablement mignon.

Que tu ne sache pas comment réagir face à tous ça.

J'avais posé mes lèvres sur les tiennes.
Assis tu étais largement à ma hauteur.

Tu m'avais fixé étrangement.

"C'étais quoi ?"

J'ai ri de bonne foi.

"C'est un baiser."

Tu étais un peu agacé. Je dirais vexé.

"Je le sais bien. Je veux dire, je ne sais pas trop ce que j'ai ressenti à ce moment."

Es ce que tu m'aimais réellement ?
Tu ignorais ce qu'est l'amour ?
J'ai étiré un sourire.
Je trouvais ça tellement mignon de ta part.

"Tu veux recommencer ?"

Tu ne m'avais donné aucune réponse.

Tu avais juste saisie mes lèvres contre les tiennes.

Elles se sont lentement mêlaient ensemble et elle était aussi douce que dans mes rêves.

Tu étais toujours un peu douteux de tes gestes dans le baiser et tu n'étais pas le meilleur embrasseur du monde non plus.

Mais du moment que cela venait de toi. C'était charmant et suffisant pour faire frémir mon cœur dans le creux de mon corps.

Je pouvais enfin tenir la lune entre mes mains et la serrer contre moi.

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