Un duel dans la nuit

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       Le lendemain, je me réveillais à 8 heures incapable de rester en place, j'allais courir faisant le tour du lac à côté du château. Il neigeait et le paysage était juste magnifique. Je passa non loin du saule cogneur tout enneigé et me dirigeais vers le terrain de Quidditch. J'avais le bout du nez gelé, mais à part ça, je mourais de chaud. Je continuais de trottiner jusqu'à la grande porte. Je commençais à ressembler à un bonhomme de neige mais lorsque je franchis les portes du château  et toute la neige fondit instantanément. Je fus étouffée par toute cette chaleur, les sortilèges pour réchauffer le château était vraiment très puissant.

       Le soir, je me dirigeais vers le bureau du directeur. J'entrais et à l'instar d'avant-hier le directeur n'était pas présent, mais le mage noir était là. « Bonsoir, le directeur n'est pas présent ce soir, mais il m'a demandé de rester avec vous jusqu'à minuit. » J'hochais la tête sans rien dire. Me retrouver avec un des sorciers les plus rechercher du moment n'était pas l'idée du siècle, mais si le directeur lui faisait confiance... 

« D'accord, » dis-je d'une voix légèrement tremblante. 

        Au bout de quelques minutes, je me détendis, je me sentais un peu mieux, cet homme savait très bien à mettre en confiance les gens, j'avais vite compris qu'il était un fond manipulateur... Un peu comme moi. Il passa une bonne partie de la soirée comme hier à me montrer des sortilèges avec une patience qui dépassait celle légendaire, du directeur. Il était assez calme et posé, pas du tout comme le décrivaient les médias, la gazette du sorcier se trompait totalement sur lui. Il me proposa même un duel que je refusais en premier lieu, avant de me laisser tenter.

        Installer dans une partie du bureau assez grande ou il avait lancé des sortilèges sur les objets les plus proches pour les protéger. Nous nous inclinons l'un face à l'autre. Il commença avec un simple sortilège de désarmement que je parais avec un charme du bouclier sans trop de mal, je lançais timidement un sortilège de stupéfixion. Il le para en m'encourageant d'un mouvement de tête. Je continuais à lancer des sortilèges tout en essayant de garder le rythme, car même s'il maîtrisait sa puissance je commençais à avoir du mal à suivre. Il me désarma et à ma plus grande fierté, je fis revenir ma baguette dans ma main grâce à ce qu'il m'avait appris la veille. Mais pendant que le combat continuait, je commençais à m'essouffler, j'avais du mal à suivre le rythme, j'esquivais à la dernière minute les nombreux sortilèges et commençais à baisser ma garde à l'autre bout de la pièce, légèrement étourdie. Cela ne loupa pas, je me pris un sortilège de stupéfixion en pleine poitrine, ce qui m'envoya valser à l'autre bout de la pièce. Il m'aida pour me relever et me félicita sincèrement, ce qui me fis très plaisir.

         Tandis que nous nous dirigions tous les deux vers le sofa la fatigue accumulée par le jogging ainsi que ce combat m'envahirent. Je me laissais tomber sur le canapé.

« Je suis exténuée » dis-je d'une voix faible, la force de mon corps semblait m'abandonner. 

          Il me proposa de m'allonger ce que je fis et mes yeux ne mirent pas longtemps à se fermer ne pouvant plus lutter. La nuit fut agréable, sans cauchemar, j'avais chaud et étais dans un canapé très agréable.

         Mais une voix douce me sortit de mon sommeil « Agnès, réveillez-vous ». J'ouvris les yeux assez brutalement, ma vision était floue et au bout de quelques secondes elle redevint nette. Le directeur se trouvait devant moi, agenouillé à mon niveau à côté du canapé.

« Oh professeur toutes mes excuses, j'ai dû m'endormir là et... » je laissa cette phrase en suspens tandis que je me rendis que compte que quelqu'un m'avait bordé. Rectification Gellert Grindelwald m'avait bordé. Le directeur me regarda amusé « oh ne t'inquiète pas pour ça ce n'est pas grave. »

       Je m'assieds au bord du sofa le temps d'émerger complètement, me frottant les yeux. Je remis mes chaussures qui étaient abandonner par terre et me levait m'étirant discrètement.

« Comment, c'est passé la retenue d'hier ? » Demanda-t-il interrogatif.

« Oh et bien comme vous le voyez assez bien » dis-je sans réfléchir à ma réponse.

« Je ne vois pas grand-chose, vous êtes juste endormis dans un sofa et si je dois être honnête cela m'inquiète un peu. »

Cela m'étonna et je clarifiais la situation « Oh, vous n'avez pas à l'être, monsieur Grindelwald m'a montré de nombreux sortilèges et il se révèle être un très bon professeur et puis nous avons fait un duel et puis comme j'étais épuisée il m'a proposé de m'allonger quelques instants et j'ai dû m'endormir. »

Dumbledore se tut et me regarda l'air pensif avant de demander « vous avez pratiqué la magie ? » Je hochais de la tête pour répondre.

Il sourit et prit sa tête entre ses mains et murmura « qu'est-ce que je vais faire de lui ? » Avant de reprendre d'une voix forte « Gellert ! ».

Le mage noir apparut à l'embrasure d'une porte, sûrement d'une chambre, encore à moitié endormis. Il s'approcha et s'écroula dans un fauteuil et releva la tête vers Dumbledore.

« Pourquoi tu m'embêtes alors qu'il est... » Il chercha une horloge du regard en vain avant de reprendre « trop tôt de toute évidence ».

Le directeur répliqua l'air sévère « Je t'avais donné quoi comme consignes hier ? »

          Grindelwald prit le temps de s'étirer tout en restant sur le fauteuil avant de répondre :

 « Tu m'as dis de faire attention à elle, de ni la tuer, ni lui faire du mal, ni la blesser... Tâche qu'on peut souligner, est parfaitement accomplie. Tu m'as dit ensuite de ne pas t'attendre pour dormir... Ce que j'ai fais aussi. Et que quand je me réveillerais, tu serais avec moi dans le lit et tu... »

Dumbledore le coupa d'un regard mi sévère mi amusé :

« Je pense que la suite de la conversation peut rester privée, je parlais du passage ou je mentionnais de ne pas lui faire utiliser la magie. »

Grindelwald se gratta l'arrière de la nuque et dit d'une voie joyeuse :

« Oups ! J'avais oublié ! »

       Tandis que Dumbledore tout sourire aux lèvres soupirait et bougeait la tête en forme de négation. Il passa derrière Grindelwald et le décoiffa brusquement tendis que ce dernier grognais en signe de protestation.

Albus reprit « tu es pire que mes élèves, tu n'écoutes jamais ce que je te dis et fait toujours le contraire ! » Tandis que Albus arrêtait de le décoiffer, il rajouta « si c'est comme ça, je te mets en retenue »

Gellert lui tira la langue : « Tu ne peux pas ! »

Dumbledore répliqua : « Bien sûr que si tu es sous mon toit. Dis-tu ça car tu appréhendes ? ». 

Gellert le regarda et dit : « Même pas peur ! » 

Dumbledore le regarda, rigola et dit en rigolant « on en reparlera à la fin de ta retenue, tu veux ? ».

Gellert se lève et se dirige dans la chambre avant de lui dire « bah alors je t'attends ».

        Cela me fit rire intérieurement, il avait l'air d'un enfant en train de jouer. Dumbledore me demanda de prendre congé d'eux, ce que je fis. Je sortis et la fraîcheur de la nuit m'envahit, je passais devant la grande horloge et remarquais qu'il était six heures, je partis me coucher profitant des quelques heures de sommeil qu'il me restait.

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Hey ^^

J'espère que ce chapitre un peu plus long vous aura plu et à demain pour la suite !

Une jeune étudiante ! (Grindelwald x Dumbledore)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant