Chapitre 1

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Chapitre I

6h00 : 

Putain de réveil. Je tâtonne la table de nuit, et finis par tomber sur mon portable. J’éteins mon réveil et repose rageusement ma tête sur mon oreiller. Il sent bon le Paco Rabanne. Le parfum de Matt, One Million. C’est ma drogue douce, depuis toute petite. Bon je rêvais de quoi déjà ? Merde je sais plus ... ? Bon tant pis. Je me lève, ouvre ma fenêtre, et je vais prendre ma douche. Après 15 minutes de toilette, je sors, et vais vers mon placard. On est... ? Ah oui, lundi. Donc assez classe. Je prends un jean slim noir, avec une chemise débardeur blanche, et des ballerines noires. Je laisse mes cheveux naturels, lâchés au-dessus de mes épaules. Je descends en trombe les escaliers, et rejoins mon frère à table. Mon père n’est jamais là le matin, il part plus tôt pour s’assurer que tout se passe bien au lycée avant l’arrivée des élèves. Je me tartine une tranche de pain de Nutella (Miam),nous verse deux chocolats chauds avec des guimauves, et commence à manger tout en discutant avec Matt. 

Moi (la bouche pleine) : Matt tu commences à quelle heure aujourd’hui ? 

Matt : Apprends à avaler grosse vache. 

Moi : Connard. Bon tu réponds ? 

Matt : Un s’il te plaît, non ?! 

Moi : Non. 

Matt : Ok tant pis pour toi. 

Moi : S’il te plaît Matt aurais-tu l’obligeance de me communiquer l’heure à laquelle tes cours débutent ? T’es content ?! 

Matt (groos sourire) : Ouaiiiis  . En même temps que toi. Tu viens avec moi ou tu préfères ces genres de transport en commun où les gens éternuent puis plaquent leurs mains sur la barre afin de tenir l’équilibre ? Nan pasque ... 

Moi : Matt ta gueule ! Je viens avec toi. 

Matt : Je laisse pas les impolis monter sur ma moto. Qui plus est s’ils sont moches !

Matt : Très bien, alors je prendrai le bus, et je veillerais à bien m’agripper à cette barre pour ne pas tomber. Qui sait, avec un peu de chance, quelqu’un éternuera et passera sa main sur cette barre avant moi !

Matt : Ta gueule tu viens avec moi. 

Hahaha, j’adore lui faire ça. Matt est un accro à la propreté et à l’hygiène. Il est pas maniaque pour autant, mais il aime pas. Ce qui fait que chaque matin, c’est le même débat. Le truc qu’il sait pas, c’est que le bus dans lequel je vais avec Stephan est assez grand pour pouvoir avoir plusieurs places libres. Mais je lui dis pas, j’adore faire les trajets en moto. Bref, une fois fini, je remonte, me brosse les dents, et applique une fine couche de brillant à lèvres. Je vérifie une fois de plus que j’ai bien tout emporté, et je dévalise (seconde fois) les escaliers. Je prends mes clés sur le comptoir, sors de la maison et referme à double tour derrière moi. C’est une villa, facile d’y entrer. Je rejoins Matt, qui est adossé à sa moto. Il textote et sourit malicieusement. Encore. Je monte sur sa moto et il démarre. 

Moi : Encore une nouvelle ? 

Matt : T’es folle. C’est la seule et unique. Ma Harley Davidson à moi. 

Moi : Je parle de la fille, Matt. 

Matt : Ah Lisa. 

Okayy hier à peine c’était Célia. Il m’exaspère. Vraiment. C’est sa vie, ce sont ses choix. MAIS TU TE FICHES DE MOI ? Non. MAIS C’EST A CAUSE DE CETTE LEA QU’IL EST COMME CA ! Peut-être mais ça le regarde. Oh et puis ta gueule. T’es qui pour me donner des leçons ? Ta conscience. La ferme. 

Moi : Lisa ? C’était pas Célia hier ? 

Matt : Mais de quoi je me mêle ? Et puis hier c’était Alice. Ou alors 
Sophie. Une des deux. 

Young.Where stories live. Discover now