Chapitre 11

54 6 2
                                    

Chapitre XI

POINT DE VUE GALE

Oulah. Je savais qu’on allait se revoir, mais pas aussi tôt ! J’ai rien compris. J’ai vraiment rien compris. Je suis sensé m’occuper du cheval d’une fille qui est dans le coma. En quoi Lia à l’air d’être dans le coma ??? Faut que je voie ça avec Fred. Ok j’ai besoin de boulot, mais je suis pas fou au point d’enseigner une bourge à l’équitation...

Moi : J’me casse.

Lia : Non mais vive la politesse. Oh et puis tant mieux !

Moi : Ta gueule.

Lia : Va te faire foutre.

Je cours à petites foulées vers le bureau de Tom, et ouvre sa porte sans même prendre la peine de toquer.

Moi : Tom faut que ...

Tom : Une porte sert à toquer dedans.

WTF ?

Moi : Non elle sert à fermer une pièce.

Tom : Sors.

Moi : Quoi ?

Tom : Sors.

Okeee. Je sors, tout en le fixant d’un regard incrédule.

Tom : Ferme la porte.

Ok là ça dépasse les limites.

Moi : Tom faut vraiment que...

Tom : FERME LA PORTE.

Je claque la porte.

Tom : Geeenntil garçon. Aller maintenant toque.

PUTAIN MAIS TOUT CA POUR CA ??? Je toque.

Tom : Oui ?

Mais il se fout de ma gueule ?

Moi : Tom, je suis sérieux.

Tom : Qui est derrière la porte ?

Moi : Ton grand-père.

Tom : Papii ! Entre je t’en prie.

Oh la la c’est une catastrophe ce mec. Mais je rentre quand même.

Moi : Tom faut que je te parle de Lia.

Tom : Lia ? Elle t’a donné son surnom ? C’est bon signe ça.

Moi : Tom je rigoles pas. J’ai rien compris à cette histoire de moniteur. ET PUIS PUTAIN CETTE FILLE EST SENSE ETRE DANS LE COMA.

Tom : Gale, Gale, Gale... Lia s’est réveillé il y a trois jours.

Moi : Et Hadès est à elle ?

Tom : Ouais.

Moi : Merde...

Tom : Pardon ?

Moi : Rien. Et pour l’histoire du moniteur ?

Tom : Et bien comme Lia est revenue, et qu’elle est en capacité de s’occuper d’Hadès, j’ai pensé à te congédier. Mais bon, Lia a pensé que tu avais sûrement une famille à nourrir, ce dont je doute étant donné ton âge, et elle a préféré t’engager en tant que moniteur, pour t’empêcher la famine.

Moi : Oh merde...

Tom : Pardon ?

Moi : OH. MERDE. JE N’AI PAS ENVIE DE TRAVAILLER AVEC UNE BOURGE DES QUARTIERS HUPPES DE NEW YORK. CETTE FILLE EST LA PLUS GRANDE PESTE QUI EXISTE.

Young.Where stories live. Discover now