上瘾 - Are You Addicted Tome 2

63. L'âne son pauvre fils.

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Aeelim

Version anglaise utilisée : saehan01

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Rapidement, les soldats de Bai Luo Yin ne purent résister plus longtemps à l'assaut de leurs adversaires. Bai Luo Yin avait quasiment atteint la porte de l'avion de chasse, lorsque son pied fut retenu par deux soldats. Il l'agita violemment et infligea quelques coups à ces soldats malavisés pour les faire tomber avant d'ouvrir rapidement la porte du cockpit.

Quoi... trente personnes sont incapables d'attraper une seule personne ?

En voyant cela, le visage de Gu Yang s'assombrit entièrement. Il fonça rapidement vers l'avion de chasse et bondit sur l'échelle qui donnait sur la porte du cockpit.

Puisque vous êtes tous une bande de bons à rien, je vais faire ce putain de travail moi-même !

Bai Luo Yin entra à moitié dans le cockpit lorsque il fut soudain tiré par une immense force. En baissant les yeux, il tomba nez à nez avec le visage sinistre de Gu Yang qui se retenait à sa jambe. Puisque il en était ainsi, Bai Luo Yin ne se fit pas prier et lui asséna un violent coup de pied.

Pour autant, Gu Yang ne relâcha pas la jambe de Bai Luo Yin, mais resserra son emprise en tirant sur son pantalon. Celui-ci descendit d'une douzaine de centimètres.

Les mains de Bai Luo Yin tenaient fermement les rainures du cadre de la porte du cockpit alors que ses doigts saignaient presque à la racine de l'ongle.

Cette fois, Gu Yang était implacable, pas le moins préoccupé lorsque ses yeux balayèrent ses mains.

Tu m'as déçu, utilisé et tu as joué avec mes sentiments... Bai Luo Yin, si tu tombes entre mes mains aujourd'hui, ne t'attends pas à ce que je sois clément ou que j'ai à nouveau pitié pour toi !

– AAahhh!

Bai Luo Yin hurla et dans un réflexe conditionné la main de Gu Yang se détendit l'espace d'un instant. Il saisit l'occasion pour sauter dans la cabine mais les mains de Gu Yang le tirèrent à nouveau avec rage.

Dans la seconde, on entendit le bruit d'un tissus craquer.

Le pantalon d'un certain Commandant venait d'être déchiré.

Pour être plus précis, le pantalon s'était déchiré juste sous la fesse. D'un regard, Gu Yang pouvait aisément voir le boxer noir de Bai Luo Yin.

Profitant d'un moment d'égarement, Bai Luo Yin monta rapidement dans l'avion de chasse ne laissant pas le temps à Gu Yang de le rattraper alors que la porte du cockpit se refermait sous son nez.

En entendant les moteurs vrombir, les soldats qui se tenaient au pied des marches furent surpris.

– C'est dangereux ! Vite, faites-le descendre ! cria quelqu'un.

Tous les soldats se précipitèrent pour rattraper Gu Yang sur l'échelle.

Le visage de Gu Yang était toujours aussi sombre et sinistre qu'avant. Il toisa les soldats et dit avec un ton meurtrier :

– N'êtes-vous pas des soldats de l'Armée de l'Air ? Bien, sortez immédiatement deux avions de combat pour intercepter le sien !

Tous les soldats se regardaient embarrassés, sentant que les choses devenaient incontrôlables.

En voyant leur réticence, Gu Yang les rassura aussitôt.

– Avez-vous peur de faire cela sans l'accord explicite de vos supérieurs ? Bien, je vais appeler le Commandant du Régiment Zhan pour qu'il vous confie cette mission !