Chapitre : 2

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bip bip bip...

Mon téléphone sonne et je l'éteint.
Quel heure il est ? 10h..
J'aurais pu dormir un peu plus vu que nous sommes en week-end.
J'imagine que je dois affronté cette journée.

J'attrape alors mon téléphone et me lève de mon lit, attrapant au passage la brosse à côté de celui-ci, je brosse lentement mes cheveux et je pars prendre mes vêtements dans mon dressing.
Je m'habille rapidement et part dans ma cuisine.

Ça fait 1 an que j'habite dans ce petit appartement, loin de ma mère et de ma sœur.
J'ai décidé de me rapprocher de mon père, on se parle alors par message mais impossible de se voir.
Il m'a dit qu'il avait changé depuis le temps et qu'il avait tourné la page comme ma mère.
Je me suis toujours reconnu dans mon père, il aimait vraiment ma mère et elle qu'est ce qu'elle a fait ?
Elle l'a trompé, quitté et lui a retiré ses filles.

Je m'étire et me fais un café bien chaud, on a beau être en début d'été j'aime toujours autant mon café bien chaud le matin.
Je me fais deux tartines beurre-confiture de myrtille et bois mon breuvage.

Après m'être étirer, je prends ma veste, un petit sac, met mes chaussures, et sort de mon appartement en le refermant derrière moi.

Qu'il fait bon aujourd'hui, je ne sais pas pourquoi mais je me sens détendu.
Je me sens libre, épanouie.. Alala je ne savais pas que le café pouvais me faire tant d'effet.

Je me promène sur le trottoir de ma ville, j'observe les gens marcher, les couples qui passent leur mâtiné ensemble, les parents qui traînent leurs enfants à l'école, les sportifs..
Et tu as les gens comme moi, qui aiment se vider la tête en observant la vie autour d'eux.

Les oiseaux chantent, et moi j'avance.
Ne me doutant point que le temps s'élance..
Les rires et les pensées matinale,
Viennent danser autour de mon âme,
Serrais-cela, ce que tout le monde appelle la paix ?
Ne pas pouvoir s'inquiéter du danger..

Heh, il est nul ce poème..
Ah oui, je me suis assise sur un banc dans un parc pour me détendre encore plus et surtout.. Pour libérer mes pensées artistiques...
Je ferme alors les yeux et profite de la brise...

C'est alors qu'un visage apparaît dans ma tête, ce garçon... C'est celui sur lequel je fantasmais..
Ce garçon qui, clairement ne voulait plus de moi...
La dernière fois qu'on s'est parlé c'était il y a 2 ans.. On avait beau être dans la même classe, même pas un bonjour, pas même un regard.. Rien.
Comme si je n'existais pas.
J'ai fais une petite dépression à cause de ça, voir à quel point ce gars utilisait les filles me m'était hors de moi.
Enfin, peut être qu'il avait une raison de faire ça ? Qui sait ?
En tout cas, je me souvient qu'après ce qu'il m'est fait... Je rêvais souvent de lui.
Oui bon, je rêvais PLUS de lui à vrai dire..
Il s'excusait à chaque fois de m'avoir ignoré. Même quand on était en cours ensemble, j'aimais imaginer qu'il vienne me parler mais ça ne c'est jamais fait.

Un poids se rajoute sur le banc où je suis..
J'ouvre un œil et regardé donc à côté de moi.
C'est un homme, avec son téléphone à la main, de côté je peux voir qu'il a un beau teint bronzé, de jolies tâches de rousseurs, un nez pointu, des yeux dorées... Soudainement, je le scrute plus et malheureusement pour moi, je dis un nom à voix haute.

- S-Sakutarō Sasori...

L'homme me regarde puis m'offre un sourire charmeur...

- Ça fessait longtemps, Kae Kagome.

J'ai envie de pleuré, moi qui pensais que je n'avais été qu'une bouche-troue.
Mais attend, c'est ce que j'ai été alors je n'ai pas le droit de pleuré et...
Trop tard.
Une larme coule le long de ma joue.

- H-Hé ça va ? Ne pleure pas voyons !

Je suis stupide.
Tellement stupide.
Arrête, arrête de pleurer.

La main du garçon se pose sur ma joue.

- Excuse moi... Je sais que je t'ai ignoré et que ça a du beaucoup te blessé mais s'il te plaît.. Ne pleure pas.

Je lâche un ricanement de honte et m'éloigne un peu de lui.

- Je pleure pas pour ça.. J'avais juste..... Une poussière dans l'œil.
- On dit tout ça.

Je regarde alors son expression, il a son beau sourire d'ange habituel sur ses lèvres..
Il remarque alors que je fixe ses lèvres et gratte sa tête.

- Tu veux m'embrassé ou je rêve ?

Je fais alors une étrange tête gêné et il se met à rire de bon coeur..
Quel moment horriblement gênant..

- J'te taquine.. Dis moi, ça te dirais que je te paye une crêpe pour t'avoir fait.. Pour te venger de la petite poussière qui s'est mit dans ton œil ?
- J'veux bien.. Elle a été très méchante tu sais..

Il relâche un ricanement et se lève du banc, je le suis en émettant un petit reniflement.
On marche alors tout les deux, je n'arrive pas à croire qu'il soit à côté de moi après tout ce temps..
Et ce qui m'étonne le plus c'est que d'après mes souvenirs, il est plutôt gaufres.. Mais peu importe moi j'aime les crêpes !

Je me mets bien à côté de lui, le sourire aux lèvres.

- Kae, j'aime toujours autant ton style vestimentaire.
- Ah oui? Je ne pensais pas que ce que je portais pouvait plaire...
- Détrompe toi, les hommes comme les femmes sont tous attirés plus au moins envers les vêtements des gens.
- Plus ou moins ? Donc les gens kiffent voir les autres nues ?
- Disons que notre esprit est tout content quand on voit un corps nu..

Il rigole encore en me disant ça..

- Peut importe le genre ? Par exemple si tu es un homme et que tu vois le corps d'un homme?
- Moi en tout cas ça ne me gênerai pas, on est humain, on aime qui on veut.
- Tu es bi? Je ne le pensais pas..
- Non, je dirais plutôt pan, pansexuel, J'aime les filles, les garçons, les non-binaires, genderfluid, trans et j'en passe..
- Tu aimes les êtres humains en gros !
- Tu as tout compris.

Il semble heureux, peut être que personne ne l'a jamais écouté sur ça ?

On arrive finalement en face d'une boulangerie, on rentre et nous commandons.
J'ai pris une grosse crêpe avec du chocolat, des fraises et de la chantilly..
Malgré mon déjeuner pas si lointain, ce mets à l'air tellement délicieux que mon ventre gargouille.
Avec ça, j'ai pris un café comme Sakutatō, contrairement à moi, lui a pris quelque chose de plus.. Soft?
Un soufflé.
C'est une sorte de brioche.

- Hehe, on voit les personnalités de chacun juste avec ce qu'on déguste.
- Et oui !

Je rigole avec lui, c'est étrange mais..
Je me sens très proche de lui.
C'est peut être normal vu que je sais tout de lui.
Mais lui, il ne sait rien de moi, alors pourquoi il essaye tant de se rapprocher de moi?

Je ne vais pas faire attention à ça et..
Je vais profité.

Il m'emmènera sur la luneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant