Prologue

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C'était une nuit, comme je n'en ai jamais vu auparavant. La nuit était si sombre que je pouvais à peine percevoir la lune.
J'étais de garde en tant que soldat impérial du royaume Strigoy. Mis à part l'obscurité de la nuit, tout semblait normal, les soldats qui faisaient leur rondes, les gens qui dorment à point nommés et par dessus tout, le silence de la nuit.
"Hey, ça va Aiden ?" me dit Cléon, un soldat du même grade que moi et surtout, mon ami d'enfance.
- Je vais bien, fatigué mais faut pas que je m'endorme. Ca fait seulement quelque jours que nous somme soldats et heureusement, il n'y a toujours pas eu d'attaques. Mais d'un côté, j'aurais préféré qu'il y ai un peu plus d'actions.
- Ouais, moi aussi. Je me demande même si on a eu raison de s'enrôler en tant que soldat du roi
- Hum... Après je me dit que ça en vaut la peine. Imagine, avec toute l'or que nous pouvons gagner, tout les grades qu'on passera. Ce sera une vie de rêve. Je te vois bien avec une belle armure, scintillante, en train de te pavaner sur un beau cheval devant les donzelles de la ville qui voudront de toi. Lui dit-je d'un ton rieur.
- Ta pas fini de te moquer de moi, sérieux ? Remarque ta raison, c'est vrai que je me verrais bien à la tête des troupes, à commander lors des attaques. Quelle pied

Il leva la tête pour contempler les étoiles.
A ce moment là, une cloche retentit au loin avec des braseros qui s'allumèrent un à un.
- Qu'est-ce qui se passe ? me demanda Cléon
- Je ne sais pas, mais je n'aime pas ça.

"Attention, on nous attaque !" cria un soldat.
Et tout à coup, un rugissement survint.
Au loin, apparurent des ombres qui formait des bêtes. Ils étaient nombreux, très nombreux même. Ces créatures avaient des poils sur tout le corp, se déplaçaient autant sur quatre pates que sur leurs pates inférieurs, on auraient dit des loups.
Moi et Cléon nous nous regardâmes dans les yeux, apeurés. Je ne savais pas ce qu'il fallait que je fasse, je tremblais, je transpirais j'avais peur.
"Reprenez vous, soldats, nous ne sommes pas enrôlés pour avoir peur, mais pour montrer aux villageois que nous sommes courageux et que nous sommes capable de les protéger, ainsi que le roi."
Le soldat prit son épée et son bouclier, et dit " Je sais que c'est dur. Nous avons tous une famille, une femme et des enfants qui nous attendent. Nous avons tous peur de mourir, je l'admet, même moi Mais accepterez vous, de fuir comme des lâches, de vous lamenter comme des mauviettes et de laisser ces créatures entrer dans l'enceinte de la ville ? Moi je le refuse. Je préfère mourir vaillamment avec une épée à la main et un bouclier au bras, plutôt que d'avoir la honte de n'avoir rien fait. QUI EST AVEC MOI ?".
Après ce discours héroïque, tout le monde cria avec vaillance. Tout le monde, ainsi que Cléon et moi même, primes nos armes, et nous nous mimes en position de combat. Les archers se mettaient au dessus des murs, les cavaliers enfourchèrent leur chevaux, tandis que les fantassins protégèrent la grande porte de la ville.
Les grognements et les hurlements des loups s'intensifièrent. Leurs silhouettes devenaient de plus en plus gros, comme si ils devenaient plus musclaient. L'un d'entre eux se mit plus en avant que ses congénères et cria sous la lune. A ce moment là, les yeux des loups devinrent rouge et ceux qui étaient à quatre pates se redressèrent sur leur pates arrières.
Les archers commencèrent à se préparer en enflammant leurs flèches et tendirent leurs arcs prêt à l'assaut.
Les bêtes coururent de plus en plus vite, nous avions du mal à les apercevoir. Les archers, par ordre du général tirèrent leurs flèches comme ils pouvaient, les cavaliers chevauchèrent pour contre-attaquer. Tandis que nous, les fantassins déployèrent les boucliers avec les lances et épées.
Une brume apparut et devint de plus en plus épaisse, nous avions du mal à voir ce qui se passaient.
Les chevaux commencèrent à hennirent suivis de bruits fracassant, comme si ils se faisaient dévorer. Et puis, silence.
Moi et Cléon, commençâmes à trembler, nous demandant ce qui se passait.
- Aiden, c'est un cauchemar, c'est irréel. Ca ne peut pas réellement exister. Me dit-il d'un ton apeuré.
- Calme toi, nous allons réussir. Nous allons vaincre ces sales bêtes. Lui répondis-je pour le rassurer. Même moi j'en suis pas sur de notre survis.
Il me sourit et commença pencher la tête sur le côté, du sang commença à couler au niveau de ses lèvres et sa tête se mit à rouler au sol séparer de son corps.
"Qu'est-ce qui viens de se passer ?" me dis-je.
Et puis, plus rien, obscurité total.

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 10, 2020 ⏰

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