BURNS OF LIFE

CHAPTER FOURTEEN-THANK YOU-

*Je lui souri puis je me tourne vers le reste du groupe.*

-Tu nous a fait peur hier toi. Me dit Cruz
-Mais il faut avouer que la technique n'était pas mal. Renchérit Otis
-Ouais, ça c'est sûr, mais le seul truc que j'ai pas vraiment aimé c'est quand j'ai appris que tu t'était fait mal. Dit Casey.
Je les regarde tous avec un petit sourire
-Ne me demandez pas comment j'ai fait, même moi je ne sais pas... et, ce n'est pas grand-chose. Leurs répondis-je
-Pas grand-chose?! Répéta Kelly. Tu t'ai fait un truc d'un nom casi imprononçable et tu as dû te faire opérer... oui c'est sur c'est pas grand-chose...
Je le regarde avec un petit sourire. Je me sent pas super bien, je me sent oppressé, j'ai juste envie de sortir de cette salle... je me lève et je commence à aller dehors mais je me ravise casi instantanément quand je me rappelle qu'on est au mois de Novembre et qu'ici, en Novembre il fait pas super chaud... Je change donc de trajectoire et je vais en direction des toilettes, je pense que ça sera un des seuls endroits calme ici. Je m'assois contre la porte des toilettes et j'attends encore et encore...
Au bout de facilement 1 heure, je décide de me lever et de retourner dans la salle commune, tous le monde est parti en inter, je suis donc seule et ça fait du bien...

Environ 30 minutes plus tard j'entends le bruits des camions s'arrêter dans le garage j'attends même pas une minute que tous le monde soit déjà là, ils me saluent et je fais de même. Je vois Casey arriver vers moi et s'asseoir à côté. Il me regarde et commence à me parler à voix basse:
-Tu veux parler?
Je hausse l'épaule, je ne sais pas quoi dire... j'ai envie de dire oui, mais je suis disons trop timide, même avec ma propre mère je me confie pas.
Il prend alors ma main valide me fait me lever puis m'emmène dans son bureau. Il s'assoit sur sa chaise et me montre le lit du doigt pour que je me mette dessus. Je m'assois et il me parle:
-Tu veux parler de quoi?
*Je ne répond pas*
-Très bien, racontes moi tout depuis le début.
-À partir d'où?
-Du moment où tu as su qu'elle allait tomber.
Et c'est comme ça que je partis dans un long monologue.
-Son coach la poussait à bout, il voulait absolument qu'elle me dépasse, il "l'aidait " *mime de guillemets avec mes doigts* en la tirant avec la corde. À un moment, il tirait tellement fort que le baudrier de Mia qui ne devait pas être tout jeune se cassa. La hanse qui tenait la corde est partie avec la corde du coach. Mais celui-ci n'a rien dit. Quand je l'ai vu je me suis avancé vers elle et je lui ai dis que j'allais l'aider, qu'il fallait juste que j'aille m'assurer plus haut. Et c'est un moment où je me suis assuré que j'ai glissé, j'etait tellement sous pression... et elle est tombée. Je l'ai rattrapé mais je ne pensais même pas que j'aillais y arriver, c'est à ce moment que je me suis fait mal... après ça, je l'ai mise sur moi pour qu'elle soit à peut près en sécurité et qu'elle ne risque pas de retomber. J'ai donc demandé les cordes à Cruz et j'ai commencé à faire mon espèce de système. Je l'ai ensuite descendu tout en essayant d'oublier la douleur de mon épaule...une fois qu'elle était en bas j'ai enlevé les cordes pour que je puisse descendre. Je suis descendu et je me rappelle juste mettre évanoui juste après... je me rappelle aussi un peut de l'ambulance. Mais après c'est tout...

Matt lui m'écoutait attentivement en attendant que je finisse mon récit.
-Si tu sais d'autres choses, s'il te plaît, dis le moi.
-J'ai bien écouté ce que tu viens de me dire, tu as fais preuve de beaucoup de courage et de perspicacité, je te félicite. Concernant la suite, après ton malaise Kelly t'a retourner sur le dos et Connor est venue te voir. Pendant qu'on attendait l'ambulance tu t'es réveillé. Mais tu as replongé casi directement après. Dans l'ambulance je me rappelle même pas t'avoir vue consciente et après à l'hôpital on t'a donné des sédatifs tu as dormi jusqu'après ton opération qui a durée environ 4 heures si je ne me trompe pas. Kelly est venu à un moment, il a pris ma place pour que j'aille dormir et est resté avec toi jusqu'à ce matin. Il m'a parlé par message que la première fois que tu t'es réveillé tu as fais une crise de panique, mais je pense qu'il sera plus à même de te raconter cette partie.
Puis il reprend:
-Tu sais, depuis que tu es là il s'est beaucoup rapproché de toi je trouve, je pense qu'il t'apprécie particulièrement.
Je lui répondis:
-J'ai remarqué la même chose, je suis également très proche de lui. C'est un peut comme un père que je n'ai pas vraiment eu... il est présent dans ma vie. Et je redoute le moment où je devrais rentrer en France. Je ne veux pas partir, je suis mieux avec vous qu'avec mes propres parents.
Merci de m'avoir raconté la suite de l'histoire lui dis-je avec un petit sourire.
-Bon, il est 19h30, on va manger?

Je rigole à sa question puis je me lève et on sort du bureau pour rejoindre les reste de la caserne pour aller manger.

Je rentre dans la salle et je sent la bonne odeur de nourriture, je m'assois à la table et je regarde mon téléphone que je n'avais pas regardé depuis la veille. J'avais beaucoup d'appels manqués et de messages. Tous de mes amies, je leurs avais dit que je les tiendrai au courant de mon score au concours mais résultat... c'est un peut raté... je m'excuse et je sort de la salle commune, je met tant bien que mal mon manteau et je vais dehors pour appeler les filles. Après quelques sonnerie elles décrochent.

Je viens de finir de leurs parler, je leurs ai tout raconter, et elles m'ont résumé en gros ce qu'il se passe chez moi en France.
Je retente dans le bâtiment, j'enlève mon manteau et je vais à table pour enfin pouvoir manger de la bonne nourriture.

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