Partie V - Le Contrat Vogue

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Quelques temps avaient passé depuis les débuts de Malefoy chez Perfect, nom de l'entreprise d'Hermione. Si une gêne existait durant les premiers jours, elle avait rapidement disparu, laissant derrière elle, une entente assez cordiale ponctuée de nombreux rapprochements. Le niveau émotionnel de cette coexistence était caractérisé par cet espèce de flirt entre les deux protagonistes, qui niaient bloc si l'on osait aborder le sujet. Pour le côté professionnel, Drago était compétent, voir très compétent, c'était pourquoi il accompagnait notre brune favorite à cet entretien pour un nouveau contrat.

- Bon, il nous reste deux rues à remonter, et nous sommes arrivé. Donc, tu proposes ton échantillon, il accepte et tout va bien. Sinon, je m'en charge. Je dois ...

Hermione se rendit compte que le blond ne l'écoutait absolument pas. Elle s'énerva.

- Malefoy ! Je te cause !

Le blond sursauta.

- Oui, mais tu répètes ça pour la quinzième fois, Mione !

La brune rougit, et baissa les yeux, complètement coupée dans sa colère. Le serpentard s'en rendit compte.

- Qu'est ce qu'il y a ?

- Mione, c'est nouveau.

- Et tu rougis pour ça ? Et bah il t'en faut pas beaucoup !

Elle rougit encore plus, légèrement vexée.

- Je te critique pas quand tu prends tout au pied de la lettre, alors ne m'embête pas pour ça !

- Comment ça je prends tout au pied de la lettre ? Tu dis que je suis susceptible ?

- Oui !

- C'est faux !

- La preuve que si !

Le temps que leur petite altercation cesse, ils avaient atteint le building renfermant les bureaux du magazine Vogue. À la vue du bâtiment, Hermione paniqua.

- Drago, cette fois, je suis sérieuse. On a besoin de ce contrat.

- Hermione Jane Granger, je t'ai déjà dit que je n'aimais être pris pour un abruti. Je sais, et je vais faire du mieux que je peux, comme d'habitude. Maintenant, souffle, sinon il verrai que tu stresses et il va t'écraser.

Fermant délicatement les yeux, elle obéit et respira lentement plusieurs fois. Profitant de cet instant où elle ne le voyait pas, Drago l'observa longuement. Il la trouva belle, c'était un constat répété, mais cette fois, il a trouva encore plus belle de part son expression sereine. Son petit existence de calme se finit quand la brune ouvrit les yeux et lui sourit.

- On y va ?

Il acquiesça et la suivit jusque dans la salle d'attente. Ensemble, ils attendirent un long moment. Durant ces instants d'attente, ils parlèrent, rirent et échangèrent tout un tas de pensées sur différents sujets.

Un peu plus tard, une jeune femme vint leur dire que le directeur de projets les attendait dans son bureau. Hermione la remercia et ils montèrent les escaliers jusqu'à atteindre le bureau en question. La brune entra la première, suivie par Drago qui ferma la porte. Ils s'assirent en silence, attendant un signe du directeur pour commencer à parler.

- Bonjour et bienvenue dans les bureaux de Vogue ! Je suis Liam Anderson, directeur des projets photographique de cette entreprise. Je suis désolé, mais nous sommes dans une période très rude, je n'ai donc pas eu le temps d'ouvrir votre dossier.

Alors que la jeune femme s'apprêtait à entrer dans le vif du sujet, l'homme en face d'elle sortit un tas de feuilles et en lut le contenu.

- Ah oui, c'est vrai, vous êtes de Perfect ! Le photographe proposé est Drago Malefoy, assistant en voie de montée hiérarchique ...

Il marmonna encore un peu, puis il leva les yeux.

- Je suppose donc vous êtes Drago Malefoy, et que cette charmante demoiselle est le modèle que vous proposez.

La brune sursauta.

- Non, non ! Enfin oui, mais pas ...

- Excusez-moi jeune fille, je parle au photographe.

Le blond le regardait un peu perdu.

- En fait, ce n'est pas le modèle, c'est ...

Liam le coupa.

- Ah ? Pourtant, elle est parfaite. Je veux que ça soit elle, un point c'est tout.

Le silence se fit. Hermione bouillonnait et Drago le voyait bien, il décida de, doucement, poser sa main sur la cuisse de sa voisine. Celle-ci se tourna vers lui et comprit qu'il voulait qu'elle se calme et qu'ils verraient après. Pour l'instant, il fallait qu'elle le laisse gérer.

- Bien sûr, elle le fera. En tant que photographe, j'aurai quelques questions, ...

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