Partie II - Surprise

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- C'est pas possible, oh putain, pourquoi lui, ça va pas le faire, c'est pas possible, ...

Pas loin de la prendre pour une folle, Alex lui adressa tranquillement la parole.

- Hermy chérie, ça va pas le faire, là. Il va falloir qu'on m'explique, ...

L'arrivant ne devait pas être ravi de s'être fait claqué la porte au nez, puisqu'il entra sans attendre. Refermant cette satané porte derrière lui, il vit tout d'abord le jeune homme debout près d'Hermione.

- Enchanté, je suis Malefoy, Drago Malefoy.

Le rouquin, un peu choqué, lui serra la main avec un sourire maladroit. Puis notre cher Drago se tourna vers la seule fille de l'agence, et ce fut là qu'il la regarda en détails. Il reconnut d'abord ses boucles brunes, même si elles étaient désormais beaucoup mieux arrangées, puis sa silhouette, et enfin son visage. Il lâcha, dans un souffle :

- Oh putain, Granger !

C'était trop pour Hermione. Des souvenirs de Poudlard remontèrent dans sa mémoire, toutes ses années d'étude défilèrent derrière sa rétine jusqu'à arriver à la bataille de Poudlard, le 2 Mai 1997. Elle s'effondra en larmes, face à l'afflu de violence et de tristesse. De nombreuses images de ses parents qu'elle n'avait pas revu depuis leur départ vers l'Australie, de Dumbledore, de Fred et de toutes les autres victimes de cette guerre. Les sanglots la faisaient trembler, elle se laissa couler le long du mur, de longues traînées de larmes serpentant le long de ses joues.

A la surprise des deux sorciers, surtout à la sienne qui ne comprenait pas son geste, le blond serpentard s'agenouilla près de la brune et posa une main rassurante sur son épaule. Comprenant que ça ne suffisait pas, il la tira vers lui et la serra dans ses bras.

Après un long moment, les larmes d'Hermione se tarirent et elle réalisa enfin dans quelle situation elle s'était fourrée. Elle recula d'un pas, les joues devenant écarlates et les yeux fuyants.

- Moi aussi, ça me fait plaisir de te voir, Granger.

Alexander, qui s'était fait oublié momentanément, se racla la gorge depuis sa chaise de bureau où il s'était installé.

- Mais, vous vous connaissez ?

En essuyant une dernière trace de mascara en dessous de son œil, la brune entreprit de lui répondre.

- Et bien, Alex, tu as bien fait de t'asseoir, parce que cette histoire va être très, très , très longue.

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