Chapitre 4:

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Lorsque Léa se réveilla, elle se trouvait dans un lit. Sauf quelle ne reconnut pas le sien. Ici, il semblait avoir était fait à la main avec du bois, le matelas et la couverture étaient faits eux aussi de la même manière et étaient tout ce quil y a de plus simple. En se levant, elle vit que même la pièce où elle se trouvait, lui était inconnue. Elle avait presque limpression dêtre dans le tronc dun arbre. En sapprochant de la porte, elle vit quelle se trouvait effectivement au somment dun arbre. Une fois en bas, elle se mit à la recherche de son amie en lappelant. Au bout de quelque minute, elle la trouva entrain de nourrir une jeune biche. Lorsque celle-ci partie, elle sapprocha de son amie.

« - Salut.

- Salut. Alors bien dormi ?

- Plutôt bien. Dailleurs en parlant de ça, je me suis endormie dans la clairière, non ?

- Je me suis réveillée au milieu de la nuit. Et comme tu semblais avoir froid, je tai ramené chez moi. Tu as dormi dans mon lit et moi sur le canapé.

- Et comment tu as réussi à faire ça sans me réveiller. En plus tu as dû monter en haut de larbre.

- Avec des lianes. Mais arrête de tourner autour du pot. Quest-ce quil sest passé hier ? Je me doute que ça sest mal passé, mais à quel point ? »

Alors que Rolia lui disait ça, elle jeune fille perdit son sourire de façade et elles commencèrent à marcher. Et Léa commença son récit du fiasco quavait été la soirée dhier. Elle omit juste de dire ce dont elle avait parlé avec sa mère. Elles arrivèrent finalement dans leur lieu de prédilection : la clairière. Une fois assisent à leurs places habituelles, elles reprirent leur conversation. Puis Léa remarqua que quelque chose clochait.

« - Dis, tu ne devais pas aller chez tes amies ?

- Et bien, il se trouve que jai peut-être mentis. Je voulais passer le week-end avec toi, parce que je naie que toi. Tu es la seule personne que je nai jamais eue. Alors quand tu mas dit que tu voulais passer le week-end avec tes parents et surtout ton imbécile de père, ça ma fait mal et je voulais te rendre un peu jalouse. Je suis vraiment désolée de tavoir menti.

- Je suis vraiment désolée de tavoir laissé seule. Mais il fallait impérativement que je parle avec ma mère. Et cétait plus sûr en face à face, puisque mon père peut écouter les conversations au téléphone.

- Quest-ce que tu voulais lui demander ?

- Ecoute, je ne sais pas si je suis prête à te le dire. Peut-être dans quelques jours ?

- Il se trouve que je devais aussi te dire quelque chose. Mais je nai jamais su comment te le dire. A chaque fois je me disais que je te le dirais un autre jour. Mais il faut que je te le dise tant que jen ai courage. Il se trouve quun mercredi, juste après ton départ, il y a une délégation elfique qui est venue me voir. Chez nous, les lois sont presque aussi intransigeantes que les vôtres. Et tout contact avec les humains sont formellement interdits. Comme punition pour mes actions, jai été banni de toutes les villes elfiques. Alors je ne sais pas ce que tu as dit à ta mère, mais ça ne peut pas être pire que cela.

- Je suis vraiment désolée. Mais tu as raison, tu mas confié quelque chose dimportant pour toi, je dois faire de même. Sans compter que si tu as été bannie, cest entièrement de ma faute. Il se trouve que je suis amoureuse dune jeune fille

- Tu vas me quitter ? La coupa Rolia. Tu vas partir pour vivre avec une humaine ? Quest-ce quelle a de plus que moi ? Je me suis fait bannir des miens pour toi je te signale.

- Si tu me laissais finir ? Je te disais que je suis tombée amoureuse dune jeune fille absolument incroyable, qui a des yeux aussi verts que les feuilles, des cheveux blancs comme la neige et de magnifique oreille pointus »

Au fur et à mesure que Léa parlait les larmes montèrent aux yeux de la jeune elfe, pour que finalement ces dernières coulent à flot. Les deux filles se regardèrent quelques secondes pour se prendre dans les bras, laissant leurs émotions les submerger. Ce fut la jeune elfe qui posa ses lèvres sur celles de lélue de son cur, afin de lui montrer tout lamour quelle avait pour elle. A bout de souffle, elles se séparèrent et se regardèrent dans les yeux.

« - Je suppose que ça veut dire que toi aussi ? »

Le commentaire de Léa fit bien rire les deux filles. Le lendemain, elles partaient vivre dans une autre forêt, qui possédait bien évidemment une clairière. Léa ne retourna pas chez les humains. Le lycée où elle étudiait appela ses parents pour leur dire que leur fille ne venait plus en cours. Ne la trouvant pas chez elle et comme elle ne répondait pas au téléphone, elle fut portée disparue et depuis la police la cherchait.

Rolia, ne retourna jamais chez les elfes, mais elle, personne ne la cherchait. Bien évidemment cela ne la dérangeait pas.

Les deux amoureuses voyagèrent souvent, explorant le monde qui souvrait à elles. Il faut dire que les multiples pouvoirs de lelfe étaient pratiques. Au final, elles sinstallèrent définitivement dans une forêt du Japon. Pays où Léa nétait pas recherchée par la police et où la population elfique était moindre. Depuis, elles coulent des jours heureux, sans stress, dans une maison construite au sommet dun arbre mais disposant de tout le confort moderne. Un croisement parfait entre deux mondes qui ne devaient normalement pas se croiser.

Moi ? Je suis la fille biologique de Léa et Rolia. Comment cela se fait-il ? Je vous ai déjà parlé des supers pouvoirs de maman Rolia ?

Voilà, l'histoire est finie. J'espère que cella vous auras plus.

La jeune fille et l'elfe.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant