La jeune fille et l'elfe.

Chapitre 1:

Salut.
Il s'agit ici du premier livre que j'arrive à terminer. J'espère te tout coeur qu'il vous plaira. S'il reste des fautes d'orthographe, je m'en excuse d'avance. Sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.

La routine, voilà peut-être la chose la plus dangereuse. Elle sinitie dans la vie des gens et ne part pas facilement. Malheureusement, la jeune Léa est une de ces victimes. Tous les jours, cest le même manège : se lever, shabiller, manger, se laver et partir au lycée. Et depuis cette année, elle est en BTS de vente dans un établissement de Toulouse, et comme linternat n'est pas ouvert pour les BTS, par manque de place, elle a aussi loué un studio. Séloignant de plus en plus de ses parents.

Une fois en cours, elle suit ces derniers avec peu dattention. Le midi, elle mange en silence, seule. Et laprès-midi se passe comme le matin. Une fois rentrée et après un rapide goûter, elle fait tous ses devoirs. Et sil lui reste du temps, elle dessine ou joue à la console. Puis un rapide repas devant la télé pour ensuite aller se coucher.

Ces quelques lignes représentent une semaine basique, qui se répète inlassablement.

Mais ce samedi matin, Léa voulut changer la routine. En cherchant quoi faire, elle tomba sur son arc qui somnolait sous son lit. Et là, elle eut une idée : aller sentraîner en forêt et manger sur place. Après avoir préparé un pique-nique et sêtre changée de vêtements, elle prit sa voiture et partie en direction de la forêt où se trouve les cibles. Une fois garée, elle monta son arc et senfonça doucement dans la forêt. Et là, Léa eu limpression de revivre : le vent dans ses cheveux, le soleil sur sa peau et le bruit des flèches qui sifflent. Pour une fois, elle ne nota même pas ses points, voulant juste profiter du moment.

Mais il se passa quelque chose quelle navait pas prévue. Alors quelle visait le centre de sa cible, il eut un bruit sec derrière elle, surprenant Léa et lobligeant à donner un coup de bras vers le haut. Elle ne put que voir sa flèche partir dans les fourrés. Cest en grognant que Léa récupéra ses affaires avant daller chercher sa flèche. Et après de longues minutes de recherche, elle trouva finalement lobjet de sa convoitise, plantée près dun petit chemin. Chemin que Léa navait jamais vu auparavant. Il faut dire quelle navait jamais loupé cette cible, qui se trouvait à seulement 10 mètres. Étant assez curieuse par nature, elle entreprit de suivre le nouveau chemin.

Et à peine 15 minutes après, elle arriva à une clairière quelle découvrait pour la première fois. Le sol était recouvert par un tapis dherbe, parsemé de fleurs de toutes les couleurs. Le ciel était sans nuages et le soleil de midi inondait le lieu, lui donnant un air presque féerique. Mais sa contemplation du lieu fut interrompue par le bruit de son ventre. Il faut dire que son dernier repas remontait à quelques heures. Profitant de ce cadre paradisiaque, la jeune Léa sinstalla dans lherbe et commença son repas. Une fois que ce dernier fut fini, elle sallongea dans lherbe et regarda le ciel, profitant du silence.

Mais alors quelle allait sendormir, un bruit attira son attention. En fait cétait plutôt un grognement. Inquiète, elle se tourna et vit arriver un loup qui semblait affamé. En tout cas il devait lêtre assez pour sapprocher aussi près dun humain. Il était maigre, navait que la peau sur les os et la bave à ses babines nindiquait rien de bon. La jeune fille, tétanisée de peur, ne put que voir lanimal savançait. Croyant que cétait fini pour elle, elle se remémora sa vie, quelle considérait comme trop courte. Elle se posa mille questions : allait-elle se faire attaquer ? Pourquoi elle ? Pourquoi ici ? Et là, elle eut une illumination. Son arc, elle avait un moyen de se défendre. Doucement, elle attrapa son arme quelle avait laissé près delle et se saisit dune flèche de son carquois. Et une fois debout, alors quelle bandait son arc, elle fut dans lincapacité de tirer. Après tout, elle navait tiré que sur du papier ou de la mousse. Mais tirer sur un être vivant était totalement différent. Il ne fallait pas quelle se loupe. Mais alors quelle essayait de tirer, la flèche se planta entre les deux yeux de lanimal, le tuant sur le coup. Mais cette flèche ne lui appartenait pas. Au lieu dune banale flèche de carbone, cétait une jolie flèche de bois avec des plumes naturelles et certainement faite à la main. Une fois la surprise passée, elle se retourna et eu juste le temps de voir une silhouette senfonçant dans la forêt. Voyant quelle était trop loin pour la rattraper, elle sassit, encore déconcertée par ce quelle venait de voir.

Lorsquelle eut de nouveau la force de se lever, à savoir, après cinq bonnes minutes, elle prit ses affaires et partie rapidement à sa voiture. A bout de souffle, elle sappuya contre celle-ci et essaya de se calmer. Le trajet jusquà son studio, elle le passa dans un brouillard intérieur. Le reste de laprès-midi, elle le passa à regarder Netflix, Encore ébranlée par ce quelle avait vu. Le sommeil mis longtemps à arriver, mais à force de se retourner sans cesse, elle tomba finalement dans les bras de Morphée. Mais ses songes étaient habités par les événements de ce début daprès-midi. Ce nétait pourtant pas le loup quelle voyait mais la silhouette. Cette dernière hantait son esprit. Elle voulait, plus que tout, savoir qui avait sauvé sa misérable vie et surtout pourquoi elle était partie comme un voleur. Comme elle ne pouvait pas avoir de réponses à ces questions, son imagination pris le relais et elle partit très loin. Ce fut lesprit remplis de princes et de héros quelle finit sa nuit.