Je crois que je l'aime

10 2 2
                                    



               Aujourd'hui, je me suis réveillé à quatorze heures. En réalité, j'ai ouvert les yeux à neuf heures mais je suis resté dans mon lit pendant cinq heures. Je devait réfléchir. Lucy est devant la télévision, elle m'attend. Elle m'attend toujours les lendemains de crises. Notre psychologue a certainement dû annuler tout ces rendez-vous de la journée pour se consacrer qu' une seule personne, moi.

  -  "Ca va mieux mon grand?" Me demande -t- elle soucieuse.

  -  "Oui, beaucoup. Si je me dépêche, je peux encore arrivé à l'heure. J'y vais!

  -  Attend Thomas, prend un jour de repos. En plus j'ai déjà appelé le proviseur. Allé s'il te plait, reste, on pourrait se faire une aprèm tranquille constitué de nourriture et de Netflix?" Propose -t-elle en faisant ca bouille de bébé que j'aime tant.

  -  "Tu sais comment parlé aux hommes toi.." lui dis-je en lui embrassant sans délicatesse la joue. Elle fait une petite grimace suivit d'un petit rire puis me lance une couverture, m'incitant à partager le canapé.   

              Vers seize heures trente, nous étions toujours affalé sur la banquette lorsque la sonnette retentit. Je me lève en grognant et me dirige vers la porte. Par la porte d'entrée, je reconnais la silhouette de Gaëlle. Je panique doucement. Je m'en veux énormément pour hier soir, je ne saurait pas quoi lui dire. Et puis je ne suis même pas habillé.

  -  "Lucy, tu peux allé ouvrir s'il te plaît. C'est Gaëlle, je suis désolé mais je ne peux vraiment pas la voir là, c'est pas possible." Je sens ma respiration s'accélérer. Lucy se lève :

  -  "Ne t'inquiète pas, ca va aller, je vais lui parler, va dans ta chambre."

             J'entends un deuxième coup de sonnette ce qui me décide à monter en haut à une vitesse folle. Je m'assois à l'étage contre les barreaux de l'escalier. Et j'attends que Lucy ouvre et qu'elles commencent à parler toutes les deux. J'attends que Gaëlle exprime toute la peur qu'elle a éprouvée, tout ce qu'elle a sur le cœur. J'attends qu'elle se retourne et qu'elle parte sans se retourner, comme se qu'il font toujours.

  -  "Bonjour Lucy, tu vas bien?" dit joyeusement la jeune femme.

  -  "Coucou toi! Ca va bien, et toi, comment tu vas?

  -  hum... ça va, tu sais où est Thomas, je dois lui parler." déclare -t- elle en regardant dans la maison, ne portant pas vraiment attention à Lucy. 

  - " Il est fatigué, il est dans sa chambre, je ne sais pas ce qu'il fais mais la dernière fois que je suis monté, il dormait".

              J'aime la façon dont Lucy déforme la vérité. Elle n'a pas menti, pourtant, elle n'a pas dit entièrement la vérité. Gaëlle la regarde, inquiète.

  -  "Je peux allé voir, je veux juste lui parler de quelque chose, se sera vite fait.

  -  Bon, très bien, mais il est certainement entrain de dormir!" Dit-elle en exagérant le volume de la fin de sa phrase.

  -  "Ne t'inquiète, s'il dort je ne le dérangerai pas." Aussitôt je pars en trombe dans ma chambre et plonge dans l'épaisseur de mes trois couvertures qui recouvrent entièrement mon lit deux places. Puis je reste, immobile.

               J'entends la porte s'entrouvrir et mon parquet grincer à chaque pas posé sur le sol. Je l'entends chuchoter mon nom à plusieurs reprises. Je sens sa présence dans mon dos, je ne bouge toujours pas mais elle continue d'avancer. Puis tout s'arrête le temps d'un instant. Soudain, un mouvent vient perturber cette atmosphère si paisible. Elle s'approche de moi puis monte sur le lit. Elle vient se blottir contre moi et me murmure un "Je t'aime" tout près de l'oreille. Je me retourne brusquement et l'embrasse sans rien dire. C'était tout ce que je vouais entendre. J'avais besoin qu'on me le rappelle. Je l'enlace tendrement et nous restons, comme ça, tout les deux. J'ai la tête enfui dans ses cheveux de miel. Je pense que c'est à ce moment que j'ai réalisé que je l'aime vraiment, je l'aime tellement.

              J'ouvre les yeux, et regarde en face de moi. Deux grands yeux vert me fixe du regard. Je souris lorsque Gaëlle vient m'effleurer les lèvres. Je ne sais pas quelle heure il est et ça met totalement égal. Pour l'instant, tout ce qui m'intéresse,  c'est le petit être si précieux que je tient entre les bras. Sans que je mis attende, elle se positionne sur moi et s'effondre sur mon torse. J'en ai le souffle coupé mais le rire cristallin qui s'échappe de sa bouche me fais à mon tours rire et prends mon élan pour inverser la situation. Je me retrouve au dessus d'elle à la fixer comme un imbécile, un imbécile amoureux.

  -  "Gaëlle?

  -  Oui?

  -  Je crois que je t'aime" je déclare plus confiant que jamais. "Non en fait j'en suis sûre" Dis-je plutôt convaincu de ma prestation.

  -  "J'espère bien que tu l'es, parce qu'accroche toi, je t'aime encore plus"

              On se regarde pendant quelques instants puis je l'embrasse passionnément. Dans ce baiser, j'y ai mis tout mon amour. Soudain, la porte s'ouvre en grand.


  -  "Lucy! Bon Dieu tu peux frapper avant d'entrer!" lui criais-je, ennuyé qu'elle nous est interrompu.


  -  "Oula... Désolé les Loulous, je ne fait que passer... Mais vous descendrez quand même un jour non?

  -  NON! Hurle-je en nous recouvrant de la couverture.

              Vers dix-huit heures, descendons les escaliers du première étage. Lucy nous zieute du bout du couloir.

  - " Alors, vous avez discuté." Demande -t-elle intéressée. Je lui jette un regard noir. Elle détourne le regard aussitôt comprenant qu'elle venait dire les mots imprononçables.

  -  "Non" dis-je sèchement. 

  -  "Pas encore en effet" précise Gaëlle.

  -  Ecoute, si ça ne te dérange pas, je préfère attendre un peu, je ne suis pas totalement prêt. Ca pourrait recommencer, et je n'ai pas envie de te faire du mal. Tu comprends?

  - Mais oui, bien sûre! Ne t'inquiète prends tout le temps qu'il te faudra, je ne te forcerai pas à parler voyons! Dit-elle offensée.

              Je prends son menton entre mes doigts et j'amène son visage au mien pour l'embrasser délicatement.

  -  "Demain ça t'irait?" Demande-je sachant pertinemment qu'elle ne peut pas résister.

  -  "Oui" bougonne-t-elle dans son coin. Un rire sors de ma gorge. A l'entente de ce dernier, elle me regarde puis me souris.

  -  "On mange quoi?"                   

             

You've reached the end of published parts.

⏰ Last updated: Feb 10, 2020 ⏰

Add this story to your Library to get notified about new parts!

je le croiseWhere stories live. Discover now