Ce que je ressent vraiment ?...

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Je le cache souvent.
Trop l'habitude de mentir, j'ai finis par me croire...
Plus le temps passe, plus je m'enfonce.
Inutile de me gronder, tu ne ferais qu'empirer.
C'est pour ça que je m'efforce de chercher les mots adaptés pour tout déverser sur le papier, ces mots qui jamais ne sauront prononcés de mes lèvres d'acier.
Ce n'est pourtant pas si compliquer, enfin, je crois...
J'ai beau cherché, rien ne perce vraiment. Rien n'atteint le vif du sujet. Rien n'est assez fort. Rien n'est assez profond. Rien n'est assez vrai pour dire ce qu'il y a véritablement en mon âme.
Moi-même j'ai parfois du mal à suivre le rythme des battements de mon cœur, lorsque je m'étonne qu'il résonne toujours, j'attends calmement le moment où s'arrêterons ses pulsions vitale.
Alors j'espère trouver quelqu'un qui me ressemble en profondeur. Juste pour savoir si je suis vraiment seule, si je dois m'inquiéter ou non...
Je suis mitigée dans ce doute, j'ai du mal à savoir ce que je souhaites vraiment.
Je me noies dans ma folie et j'ai mal, et ce jusqu'à ce que je revienne à moi.
Je suis trop compliquer. Tout est compliquer... Mais rien n'est plus simple que la ligne droite, donc, j'avance aveuglément espérant au fond trouver une destination en chemin...
Personnellement, je trouves la détermination impressionnante... Parce que... je sais que quoi que je fasse, en continuant comme ça, je fonce droit dans un mur. Pourtant, j'accélère quand même. Comme si j'étais pressée d'en finir, ou que j'aimais la douleur de la vie.
En fait, on a pas vraiment besoin de mourir au sens propre pour perdre la vie.
Le moral s'implique dans nos actions, nos réaction, nos gestes, nos avis, tout comme dans notre compréhension des choses. Il détermine pas mal de choses.
C'est pour ça que je penses que c'est dangereux de me laisser aller sans retenue ni réflexions... Mais impossible m'arrêter. J'arrive à peine à freiner en cas d'urgence. Mais ce besoin de violence revient, puisque même à l'écrit, les mots ne sont pas corrects pour exprimer la vérité.
Ou plutôt parce que je ne sais pas les utilisés...
Je devrais peut-être imager ce que je ne dis pas...?
-->J'admire fortement ceux qui continuent de danser avec étant sur la piste de danse  lorsque la musiques s'est arrêtée. Parce que contrairement à moi ils ont du courage... Je n'arrive même pas a danser tout court, pourtant je sais le faire... Mais les simples regards des autres me fossilise.
Une question de volonté ?
En tout cas, ils dansent portant la musique en eux et encouragent les autres. J'aimerais bien pouvoir faire de même. Mais j'ai la triste impression que c'est au dessus de mes forces.
A touts mes amis qui me tendent la main vers la piste, je vous remercie mais je passe mon tour.

Au final c'est de ma faute si rien ne s'arrange. Parce que je ne fait rien pour l'arranger.
Après tout, ne faut-il pas mieux déjà apprendre à se connaître soi-même avant d'essayer de se présenter aux autres ?
J'aimerais dire a tout ceux qui sont responsable d'une partie de mon malheur actuel, je ne sais pas ce que signifie pardonner.... Et je n'y suis pas prête. Mais généralement, ceux qui causent les problèmes sont souvent avant tout des gens qui ont souffert ou qui souffrent eux aussi.
A tout mes amis dans l'incompréhension, je m'excuse. (Savez vous pardonner, vous ?). C'est du à mon incompétence et mes faiblesses. Mais d'un côté, si je n'avais pas craquer, vous ne vous serez peut-être jamais rendu compte, ou alors, trop tard ?...
Je suis lâche, et à force, j'ai voulut courir mais mes jambes ont cessées de suivent. J'ai voulut m'enfuir, mais mon âme a décidée de rester plantée la. Et quand j'ai essayé de m'en aller, mon cœur est rester brisé par ce à quoi il s'était attaché sur place. J'ai beau essayer, je ne veux pas vraiment partir. Je suis toujours là. Physiquement: présente, mentalement: absente.
J'ai juste peur en fait.
Quand je dévoile mes sentiments on m'envoie valsé et on ne me comprends pas. Quand je suis fidèle à moi-même, on me trahis. Quand j'aime, on me laisse tomber.
Je n'arrive plus à être honnête, mais à quoi bon quand tout le monde se ment ?

Personne ne peut vraiment savoir ce que je ressens.
Même pas moi...

[*Mon expression*]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant