Apparences...

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Personne ne se posait de questions...
Personne ne pouvait imaginer que je me recroquevillais sur moi-même sous les draps la nuit, entourée de nouveaux de ses démons qui me hantent...
Que je m'efforce de contenir en mon âme pour ne pas perdre la raison.
Dans ma tête, dans mes pensées, tout se bouscule...
Dans le mélange amer de l'inconnu, de la peur, de la tristesse, du vécu et des angoisses...
Je pleurais jusqu'à ce que mon corps ne contienne plus une seule goutte d'eau.
Et dans de Rémi de sentiments incontrôlables, insupportables, sans vraiment savoir pourquoi, poussée à bout, je faisais couler le rouge d'un trait aiguisé sur moi...
Il a suffit d'une fois, pour m'entraîner sur cette pente glissante...
Cette addiction qui l'a prit de court.
Toujours plus pour aller mieux...
Toujours plus pour « aller bien »...
J'avais réussi à me persuader que je n'avais besoin de rien d'autre.
Un échappatoire, une souffrance, un passe-temps, le besoin de se tuer lentement, la douleur, le sang, un soulagement.....?
Qu'était-ce donc vraiment ?...
Ces blessures qui se multipliaient sans cesse...
Je ne ressentais rien...
Un trait, un seul, m'a poussé à en faute d'autre sans pouvoir arrêter...
Sans même pouvoir expliquer...
Pourquoi me fait mal m'as fait autant de bien ?...
Plus le temps passait et pire c'était !
Comment m'en sortir ?
Je n'arrive pas à guérir...
J'avance en silence.
« Ça ira mieux demain »
C'était mon espérance !
Tant de faiblesses, pourtant je n'osais pas abandonner...
On a beau dire et penser que je suis faible, que c'est lâche , je tiens le coup, même accablée...
Et sachez que du courage, j'en ai !
Pour débarquer le lendemain comme si de rien n'était.
Cernes effacées, épuisée, triste, détruite, ravagée, brisée, vide, souffrante...
Malgré toutes mes nuits blanches, je souris.
Malgré mes souffrances, je fais mon possible pour rendre les autres heureux.
Malgré mes coupures, je rigole.
Belle à voir, « aimable », mais toujours en manches longues et pantalon...

Parce que malheureusement, c'est ça ma force :
Je ne suis plus rien intérieurement, mais je mens terriblement bien...

Entretenir un physique différent de ce que l'on est, dans un jeu de rôles, dans le mensonge permanent...
Je refuse de blessé les autres, alors j'accumule.
Je supporte jusqu'à saturation...
J'encaisse pour n'embêter personne...
Pour ne pas inquiéter...
Pour éviter les questions, ne pas en parler....

Et dans ma fidèle comédie, je répondrais toujours en souriant :
« Oui, ça va. Je suis juste un peu fatiguée, c'est rien ^^ »

[*Mon expression*]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant