Celeste pleure dans son coin alors que Jin pense à elle. Il s'imagine la prendre dans ses bras et lui dire à quel point il l'aime. Ces deux-là sont meilleurs amis, mais seuls leurs deux cœurs savent pour qui ils battent réellement. Une réciprocité à...
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Il était sept heures du matin et le soleil c'était déjà levé. Il éclairait chaque recoin de la ville avant de parvenir à nos fenêtres.
Ces rayons chauds dérangeraient la majorité mais ce n'était pas mon cas. J'étais levé avant même le soleil. Je n'avais pas réussi à trouver le sommeil plus tôt. À présent il était trop tard. Une journée bien chargé s'annonçait.
Ma tasse de thé à la main, je faisais les cents pas dans la cuisine. Ce soir il y avait un gala. Ce n'était pas le tout premier auquel j'assisterai. Je me préparais donc mentalement. Et bien malheureusement pour moi, je n'étais pas accompagnée. J'avais pour habitude d'y aller avec Jin. Mais cette fois on dirait bien que non.
De plus, ce gala serait bien plus important que les autres. Tout simplement parce que tous les héritiers des grandes entreprises d'aéronautique y serait présent. On pourrait qualifier cela comme une présentation officielle de tous les héritiers aux yeux de tous.
La porte de la cuisine s'ouvrit dans un bruit assez silencieux. Je me retournais presque automatiquement et admirait mon père dans toute sa splendeur. On aurait dit un enfant de neuf ans.
Il embrassa mon front et me prit dans ses bras alors que le soleil le forçait à être plus actif.
- Tu es debout depuis combien de temps ? Il me demandait.
- Assez longtemps pour te faire un petit déjeuner digne de ce nom. J'ai répondu en souriant.
- OH~ je suis un homme comblé !
Je lâchais un faible petit rire alors qu'il s'attablait. Je regardais l'heure sur ma montre.
- Appa je dois y aller.
Il se tourna vers moi.
- " Déjà ? "
Papa aimait bien parler en satoori avec moi. Il vouait s'assurer que je garde mes valeurs et que je n'oublie jamais mes origines.
- " Oui, je dois déposer mon dossier pour certifier mes arrêts d'étude avant d'aller rejoindre Lisa. "
- " Bien. À quelle heure nous nous voyons ? " il s'engouffrait d'une tartine et je le regardais amuser.
- " Environ dix ou onze heure. Je ramènerai Lisa. Elle sera surprise de te voir. "
- " Vous me trouverez ici "
Ma main entourait son cou et j'embrassais sa joue plusieurs fois, le faisant sourire.
- À tout de suite.
- Le petit déjeuner est délicieux !
- " Merci~" Je criai alors que j'avais déjà dépassé l'embrasure de la porte.
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- Alors vous me dites très clairement que vous allez arrêter vos études universitaires. La directrice me parlait en les faisant les gros yeux.
- En effet. Je souriais alors que la dame en face de moi était comme choqué.
- Jevous avoue que je suis très confuse. Pourtant vous êtes une très bonne élève. Surement l'une des meilleures que j'ai connues. Je souriais face à son compliment. Sans vouloir paraître trop curieuse, quelle est la raison de votre décision ? Vos parents sont-ils au courant ?
Cette femme était incomparablement gentille avec moi.
- Et bien, pour commencer, ma mère est décédée quand j'avais cinq ans.
Elle semblait encore plus désolée que précédemment.
- Oh je suis vraiment Désolée.
- Vous n'avez pas à l'être. En ce qui concerne l'université, on ne peut pas vraiment le qualifier comme " décision " mais comme un devoir.
La bouche entrouverte, elle m'écoutait attentivement.
- Mon père est le PDG d'une très grande entreprise dans le domaine de l'aéronautique. Et très bientôt il prendra sa retraite. Mon devoir entant que fille unique est de prendre sa place lorsqu'il ne sera plus apte à travailler. Puisque la date approche, il me faudra plusieurs mois de préparation. Ainsi, je serais en mesure de prendre la relève.
- Je comprends mieux. Mais dites-moi, est-ce vraiment ce que vous voulez ? Je veux dire, je ne souhaiterais pas vous voir travailler dans un domaine qui ne vous convient pas. Aimez-vous ce métier ?
- J'ai toujours aimé ce métier. J'ai presque l'impression que je suis née pour ça. Alors sur ce point vous n'avez pas à vous en faire. Merci de vous en inquiéter.
- Sans problème. Sachez que ce fut un plaisir d'avoir une élève tel que vous dans notre université. Vous me manquerez.
- Et vous à un point !
Je me suis levé prête à partir. Mais avant ça, j'embrassais une dernière fois Mme Min.
- Quoi qu'il en soit, je vous souhaite bonne chance pour la suite. Elle embrassa ma joue.