Les comptes du blond et du bicolore [RECEUIL D'OS TODOBAKU]

Remember [2/3]

Je me souviens de comment ça a commencer. Je me souviens de ce devoir. Je me souviens que j'avais été heureux que nous soyons enfin devenu ami.

Je me souviens que me mettre à trainer avec toi m'avait fait un bien fou. Même Midoriya le disait.

Je me souviens de mon anniversaire. Je me souviens que tu était le seul a avoir remarquer que j'étais triste de ne pas voir ma mère et Touya ici, même si je savais que c'était impossible. Je me souviens de lorsque nous nous sommes embrassé, et que tu es parti en courant juste après.

Je me souviens que ça m'avait blesser que tu m'évite. Je me souviens que Momo et Mina m'avait presque obliger à aller te parler de ça. Et je me souviens qu'après qu'on ait parler et que tu m'ai demander si l'on sortait ensemble, j'étais aux ange. Je me souviens des milliers de questions de nos camarades le lendemain.

Je me souviens de lorsque tu m'as invité à manger chez toi. Je me souviens de ta mère, exactement pareille que toi. Je me souviens de ton père, que j'avais trouvé admirablement calme dans cette maison de fou.

Je me souviens à quel point j'avais honte de te présenter à ma famille. Je me souviens de notre dispute sur ce sujet, et d'à quel point j'avais culpabiliser à cause de ça. Je me souviens que j'avais eu beaucoup de mal à trouver un moment où je pouvais te présenter à mon frère et ma sœur, sans qu'il y ait mon père car je ne voulais pas que tu le rencontre. Je me souviens que Fuyumi nous voyait déjà marier avec des enfants.

Je me souviens de chacune des nuits que nous avons passé à parler. Et je me souviens aussi qu'on était toujours beaucoup trop fatigué.

Je me souviens de notre première fois. Je me souviens de Kirishima, qui avait hésiter toute la journée en nous dévisageant avant de venir nous demander si on avait vraiment fait ce qu'il pensait qu'on avait fait. Je me souviens que j'étais aussi rouge qu'une tomate. Je me souviens que tu me disais que c'était mignon.

Je me souviens de la fête foraine. Je me souviens qu'on avait eu beaucoup de mal à y aller sans se faire choper par les profs. Je me souviens que tu m'avais comparé à un enfant devant un sapin de noël quand on était arrivé. Je me souviens de la tortue en peluche, je l'ai encore d'ailleurs. Je me souviens de la magnifique vue qu'on avait du haut de la grande roue. Je me souviens aussi avoir vomit tellement j'avais mangé de barbe-à-papa.

Je me souviens que, le lendemain, tu as fait une crise de jalousie. Je me souviens qu'on s'est disputé à cause de ça. Je me souviens que tu m'as dit quelque chose de tellement blessant que je n'ai pas pu répondre et que je suis partit en courant.

Je me souviens de tout. Et ça me fait souffrir. À chaque fois que je te vois, les mots que tu m'as dit, même si je sais que tu ne les pensais pas, me remonte à l'esprit. À chaque fois que j'ai envie de te parler, je me dis que tu es sûrement passer à autre chose. Et chaque fois que je pense ça, je me trouve pathétique de ne pas l'avoir encore fait et de souffrir encore pour ça.