•Chapitre /16•

2.7K 101 197
                                    

PRÉCÉDEMMENT

"Lucy, qu'est-ce que je suis à tes yeux ?"

Ce n'était pas rhétorique. Il attendait...

Une réponse de ma part.

SUITE

Assise sur mon lit, mes yeux plongés dans ceux de Natsu, j'étais perdus.

"Q-Quoi ?"

J'avais très bien compris ce qu'il m'avait dit plus tôt mais mon cerveau n'avait pas bien saisi la chose. Natsu entre en trombe dans ma chambre, il me stoppe dans ma passionnante lecture, et, d'un pas déterminé, me pose cette...question ?

"Tu m'as très bien comprise Luce. Qui suis-je pour toi ?"

Je détourna aussitôt son regard qui était devenue trop persistant à mon égard. Mon coeur, qui se rendit compte de la situation dans laquelle j'étais, se mit à battre de plus en plus vite. Natsu était presque collé à moi, son torse m'arrivant au visage. Mes joues prirent une teinte rosées alors que je me décidai de répliquer.

"C'est quoi cette soudaine question ? Et puis recule un peu... T'es trop p-prêt."

"Je ne veux pas te perdre."

Mon corps se figea instantanément et j'eus des milliards de picotis dans le ventre. La raison me quitta alors que j'amenais mon regard sur Natsu.

"Au début, je te trouvais chiante mais... Maintenant je ne plus me passer de toi..."

J'avais désormais perdus tout mon self-contrôle. Je me sentais à la fois heureuse et tourmentée. En prenant mon courage à deux mains, je chuchota, le regard fuyant de nouveau.

À mes yeux... À mes yeux qui est Natsu ?

"Imbécile... Tu es l'imbécile dont je suis tombée folle amoureuse..."

>>

--❄Point de vue de Grey--

"Oh Grey ! Qu'est-ce que j'ai fais pour mériter ça ?"

"Calme toi voyons... Respire un bon coup ok ?"

"Comment veux-tu que je me calme...?"

Lucy faisait des vas et des viens en pleurant de fausses larmes de désespoir. Quelques passants dans le parc nous fixaient avec interrogation tandis que d'autres se moquaient et s'amusaient de la scène.

Je lâcha malgré moi un soupir amusé, qui ne fût pas de longue durée vu qu'il s'arrêta net sous le regard méprisant de Lucy.

"Il n'y a rien de drôle !"

Je plaça mes mains devant moi pour me défendre.

"Ok ! Ok !"

Elle se stoppa dans sa marche à sens unique pour contempler le ciel avec une lueur de tristesse.

•Sous le même toit•Où les histoires vivent. Découvrez maintenant