Un hurlement de loup retentit dans une forêt perdue des vastes étendues canadiennes. La meute avait trouvé sa proie. Était-ce celle qui se terrait, terrifiée, dans un abri à quelques pas de là ? Pourtant les appels avaient l'air de s'éloigner. Le hurlement de la traque s'éleva au loin. Le gibier était acculé. Deux coups de tonnerre résonnèrent alors dans les profondeurs de la nuit, puis trois, puis quatre. Mais le silence reprit aussitôt ses droits sur ces étendues sauvages.
Dans une petite cabane, à proximité, quelqu'un frissonnait de peur. La nuit était tombée depuis peu et l'avait laissé seul. Il tentait tant bien que mal de se réchauffer au maigre feu allumé dans la cheminée, qui s'éteignait doucement faute de combustible et finit par mourir, ne laissant que des braises expirantes. Le vent glacé de l'extérieur s'infiltra peu à peu par les interstices de la cabane, pénétrant ses habits, et le glaçant jusqu'aux os.
Il ne pouvait plus bouger. Il ne voulait plus bouger. Toute volonté avait quitté son corps désormais engourdi. Le froid l'avait enserré de son emprise fatale. Une douce torpeur l'assoupissait. Un sursaut de volonté vint tout à coup l'animer : Il se mit à trembler, mais retomba aussitôt, comme une masse. Des ténèbres envahirent son esprit.
Puis...
Plus rien.Rien ?
Était-ce un rêve ?
Un sentiment de chaleur l'embrasa. Une explosion assourdissante fit vibrer ses oreilles.
Était-ce une bataille ? Sa dernière, peut-être.Un hennissement strident retentit dans la nuit de sa pensée. Il ouvrit les yeux, sursauta et les referma aussitôt, aveuglé par une lumière brillante. Un second appel résonna alors, plus impérieux. Lentement, l'être humain rouvrit les yeux.
Le feu avait repris, plus grand et plus vigoureux. À son sommet une empreinte de sabot scintillait. Des flammes s'échappèrent de la cheminée, prenant la forme d'un cheval de feu portant une corne flamboyante. L'être humain se tourna lentement vers la licorne, et tenta de se redresser. Son corps refusa de lui obéir.
Il était mort.
Mort ?Il ne semblait pas l'avoir réalisé. Son ombre se détacha de son enveloppe charnelle, et se leva, attirée par cet étrange animal. En riant, l'humain tendit sa main pour le toucher. La licorne l'observa de ses yeux de braises, étonnée par cette absence de peur. Elle parut hésiter un court instant, secouant la tête. Puis elle souffla des naseaux, et les flammes l'entourant s'éclaircirent et perdirent leur rage. Alors elle fixa l'être humain qui lui faisait face, baissa la tête et fonça sur lui. Les yeux écarquillés de surprise il cria. Mais elle était déjà sur lui et lui enfonçait sa corne brûlante en pleine poitrine.
Chaleur.
Brûlure.
Souffrance.
Hurlement de douleur.Silence.
Un brasier s'éleva dans la nuit et enveloppa la cabane. Des poutres craquèrent, entraînant des gerbes d'étincelles. La maison s'effondra sur elle-même, dans un tourbillon de flammes.
Un enfant surgit au milieu des décombres. Il s'avança en titubant vers la forêt, puis tomba face contre terre, inerte. La neige fondait tout autour de son corps. De sa poitrine s'échappait un mince nuage de fumée. Un cercle s'y était inscrit, marqué comme au fer rouge, avec en son centre un signe mystérieux :
Le cercle de Kalïos.★★★
NDA :
Bienvenue à vous cher(-e)s wattpadien(-ne)s!
C'est la première histoire que je publie sur Wattpad, donc j'espère qu'elle vous plaira !
N'hésitez pas à m'aider à l'améliorer, en la commentant (les remarques sur les fautes d'orthographe, de syntaxe et sur l'histoire elle-même sont les bienvenues !)Merci à vous d'avoir pris le temps de lire ce prologue, en espérant que la suite vous plaira tout autant !
Si toutefois vous vous arrêtez ici, indiquez moi en commentaire la, ou les raisons, qui font que vous n'appréciez pas mon histoire ! Cela m'aidera à m'améliorer ! Mercii !
Kiss ❤
Cary-chan
VOUS LISEZ
L'envoyé de Kalïos [ EN PAUSE ]
ParanormalUn hurlement de loup retentit dans une forêt perdue des vastes étendues canadiennes. Non loin, un brasier s'élevait dans la nuit, enveloppant une cabane solitaire. Des poutres craquèrent, entraînant des gerbes d'étincelles. La maison s'effondra sur...