10°- Excuse moi...

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Cela faisait déjà une semaine qu'Ochako était dans son lit d'hôpital tout aussi blanc que la chambre remplie de machines et de bip stridents dans laquelle elle reposait. 

La brune avait le droit à quelques sorties dans les jardins de l'hôpital, mais sans plus. En ce lundi la pluie battait sur les carreaux de la seule fenêtre de sa chambre toute blanche. Comme d'habitude elle attendait la fin de la journée pour recevoir la visite de ses proches. Mais depuis qu'elle s'était réveillée d'une de ses opérations censés essayer de trouver la maladie qui la rongeait, elle se sentait comme lourde. Lourde et à moitié endormie. 

Mais d'un coup tout ça s'était amplifié. Elle se sentait tellement lourde que bouger la main pour appuyer sur le bouton d'urgence lui avait demander un effort considérable, elle avait envie de dormir plus que tout et les bip stridents des machines parvenaient à ses oreilles comme un cris. 

Ses yeux ne voulaient pas se fermer. Elle put voir plusieurs femmes entrer dans la chambres et lui poser des questions qu'elle n'entendait pas. Et après quelques minutes de torture une femme blonde qui devait avoir la trentaine lui posa un masque sur le visage. Elle inspira à l'intérieur une fois, le monde devenait flou. Deux fois, ses paupières se faisaient enfin pesantes. Trois fois, coma artificiel.

XXX

"Ces putain de médecins incompétents disent que tu as surement mal réagit au dernier produit que l'on t'a injecté. Leur produit était censé t'aider, pas te faire sentir encore plus mal. Je sais pas pourquoi j'ai décidé de tenir ce journal. Peut être pour pouvoir te le donner une fois tout ça fini et que tu saches enfin ce que je ressent pour toi. On a pas put venir te voir aujourd'hui, en espérant que l'on puisse demain...

- Katsuki

XXX

"On a put te voir aujourd'hui, ta mère ne faisait que pleurer alors que ton père tentait de la rassurer. Je ne comprend pas pourquoi tout le monde s'inquiète autant alors que tu va bientôt guérir... Pas que je ne m'inquiète pas, mais tu va vite aller mieux donc bon... A un moment je suis resté un peu seul avec toi. Je t'ai pris la mains et tu l'as serrée faiblement.

- Katsuki"

XXX

"Aujourd'hui tu semblais aller mieux. Tu réclamais de la pastèque en plein sommeil, ça m'a bien fait rire. Les médecins on dit qu'il ne savait pas si ton état allait s'améliorer ou non au cours de ces prochains jours, mais on garde tous espoir en se disant que t'es une fille forte. J'ai l'impression que tes parents me cachent un truc, j'aimerai bien savoir quoi. Tous tes amis du lycée sont passés te voir à leur tour, même cet incapable de Deku. Excuse moi, je sais que tu détestes que je parle de lui comme ça mais tu sais qu'il m'énerve toujours autant. On se voit demain,

- Katsuki

XXX

"J'ai peur Ochako, j'ai peur pour toi. Tu as de la fièvre, ta température est à 40 et le docteur n'arrive pas à la faire redescendre. Quand tu bouges dans tes draps on dirait que le seul mouvement te demande un effort inimaginable. J'espère que tu va vite te réveiller pour que tu puisses continuer d'engager la conversation en parlant de futilités comme tu le faisais avant l'hôpital. 

- Katsuki"

XXX

"Quand je suis passé te voir j'ai entendu le médecin parler avec ta mère. Enfin j'ai seulement entendu ce vieux croulant dire "trois jours" et ta mère éclater en  larmes. Je n'ai pas vraiment compris pourquoi mais une tonne de frissons m'ont parcourut à l'instant même ou le vieux à prononcé ces deux mots. Je me rappelle avoir ressentit comme le poids d'une enclume dans ma poitrine et j'en ai eu la chair de poule. Et tu sais quoi ? Ton histoire à vite tournée un peu partout dans le monde ! Le monde entier t'envoie des messages de soutien sur les réseaux, j'ai hâte de voir ton sourire quand tu les lira... Je repasse demain.

- Katsuki"

XXX

"J'ai l'impression que les médecins ne font plus rien pour te sauver, c'est à peine si ils essaient de te garder en vie. Et je n'ai pas l'impression que ça dérange tes parents. Je m'inquiète... Appart grâce au cardiogramme à côté de ton lit, nous n'avons aucun signe qui nous prouve que tu n'es pas morte sur ce lit. On ne peut même pas sentir ta respiration à cause du masque sur ta bouche servant à... Je ne sais même pas à quoi il sert ! Pourquoi je parle de mort moi ? Tu va survivre. En fait je ne suis même plus sûr de ça... Je perds peu à peu espoir.

- Katsuki"

XXX

"Demain sera un jour particulié, tu verra. Pour aujourd'hui je n'ai rien à dire appart que les docteurs ne font toujours rien.

- Katsuki"

XXX

"Nous sommes lundi et aujourd'hui la première fête des tournesols est organisée en ton honneur ! Tout le monde a insisté pour organiser quelque chose en l'honneur de ton courage face à cette épreuve. Alors quand j'ai dis que tu adorais les tournesols tout était déjà décidé, le monde allais faire une fête des tournesols en ce mois d'août. Ton cardiogramme est très agité. Ouf, il baisse. Mais je crois qu'il baisse un peu trop. J'écris ça une heure après que tout se soit passé. La ligne de l'appareil censé donner les battements de ton cœur c'est d'un coup mit à stagner en restant plate. J'étais paralysé par la peur de te perdre. Soudainement tu as ouvert les yeux et tu as murmuré "Excuse moi, je t'aime" avant de les refermer une bonne fois pour toute. Et là, dans ton lit d'hôpital, dans cette pièce remplie de sons stridents et sentant les produits médicinaux, sous mes yeux peints d'une expression de frayeur indescriptible, tu es morte."

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Bon est bien voilà le chapitre dix. 

Je ne sais pas quoi en penser donc dites moi. 

Ce chapitre devait être le dernier mais je vais faire un épilogue pour clôturer tout ça, alors rendez vous là bas pour la fin.

La bise '3'   

𝐓𝐨𝐮𝐫𝐧𝐞𝐬𝐨𝐥, 𝗄𝖺𝖼𝖼𝗁𝖺𝗄𝗈Où les histoires vivent. Découvrez maintenant