Chapitre 5

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Simon était bouleversé par la nouvelle qu'il venait d'apprendre, mais il était tellement fatigué qu'il s'endormit sur son bureau.

Le samedi matin, à neuf heures, Chloé réveilla tout le monde, car c'était à son tour. Les élèves s'étaient tous couchés tard hier soir, car ils avaient fait une fête pour oublier les mauvais événements de la mission de mercredi. Elle prit alors le haut parleur « Debout, tout le monde, une journée spéciale nous attend, bande de cons ! »

Pendant le déjeuner, les élèves formèrent des groupes. Rachel, Chloé, Maxime et Nathan devaient réviser pour une pièce théâtre, pour un club qu'ils faisaient tous les quatre en-dehors des heures de cours. Lucie, Lily et Kate allèrent faire du shopping. Ada, Théo, David, Léa et Lukas s'étaient mis d'accord pour faire une séance de sport à la salle de musculation, pour être plus fort durant les missions à venir. Et enfin Ashelbi, Lisa, Thomas et Ayato décidèrent de faire un tour en ville.

Ils partirent tous ensemble à midi et mangèrent dans un restaurant. Après le repas, David et ceux qui l'accompagnaient, partirent pour la salle de musculation en laissant les autres à leur activité. Pendant le chemin, David donna un coup de hanche à sa copine, Léa et ils parlèrent de toutes les étapes pour faire un bon fraisier... En fait, ils adorent tous les deux les fraisiers. Ada fut perturbée par leur conversation et les laissa seuls avec leur fraisier et elle alla vers les autres. Quand ils arrivèrent à la salle de sport, ils allèrent se changer, et commencèrent ensuite une séance intense de musculation.

Au théâtre, Rachel, Chloé, Maxime et Nathan se débrouillaient bien. Ils étaient à fond dans leur rôle. Leur pièce parlait du temps qui passe. Une pièce de théâtre très psychologique et quelque peu dépressive. L'un des passages de cette pièce était un texte d'Augustin d'Hippone : Qu'est-ce donc que le temps ? Si personne ne me le demande, je le sais ; si je cherche à l'expliquer à celui qui m'interroge, je ne le sais plus. Pourtant, je le déclare hardiment, je sais que si rien ne passait, il n'y aurait pas de temps passé ; que si rien n'arrivait, il n'y aurait pas de temps à venir ; que si rien n'était, il n'y aurait pas de temps présent.

Lucie, Lily et Kate faisaient du shopping, Lily les entraîna dans une grande bibliothèque et elles y restèrent tout l'après-midi. Du côté d'Ayato et de son groupe, ils se promenaient en ville. Ils s'arrêtèrent pour manger une glace, Ashelbi en profita pour se rapprocher de Lisa. Tout le monde avait pris un glace au chocolat, Ashelbi demanda alors:

« Pourquoi tu n'as pas pris de glace au chocolat ?

-Je n'aime pas le chocolat, répondit Lisa.

-Tu fais donc partie de ces deux pour-cent de personnes uniques, s'exclama Ashelbi.

-Eh ouais, s'exprima Lisa.

-Tu veux faire une expérience sociale, des plus désagréable mais des plus intense, expliqua Ashelbi.

-Pourquoi pas, s'enthousiaste Lisa.

-Laisse moi faire, intervient quand tu le sens, d'accord, continua Ashelbi avec l'approbation de Lisa.»

Ashelbi et Lisa se séparèrent donc de Thomas et Ayato. Ashelbi interrogea des gens au hasard, à propos du chocolat, avec toujours les mêmes interrogations :

« Bonjour, nous sommes des apprenties journalistes. On va vous poser quelques questions, pouvez vous nous accorder votre temps quelques minutes. Ce ne sera pas long. »

« Quelle est la première phrase qui vous vient quand on vous annonce qu'une personne n'aime pas le chocolat. »

« Vous ne trouvez pas votre réaction trop extrême ? »

Les assassins du destin - en pause/réécritureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant