Mariage ForcéTome 1( Jikook)

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Pdv jungkook

Cela fait un mois que nous avons perdu notre enfant, et Jimin est devenu l'ombre de lui-même, ce qui me déchire le cœur. J'ai tellement envie de lui faire oublier toute cette douleur, de l'embrasser, de le câliner, mais je ne peux plus me permettre ce genre d'affection.

Je soupirai pour la énième fois en regardant dans le vide.

— Jungkook, je m'excuse. Par ma faute, vous avez perdu votre enfant, dit ma mère en pleurant.

— Non, maman, ce n'est pas ta faute.

— (Pleure) Je... je ne voulais pas.

J'essuyai ses larmes puis me dirigeai vers ma chambre pour voir Jimin. Quand je le vis assis au sol, le visage pâle, les yeux rougis et le visage triste, je ne pus m'empêcher de verser quelques larmes. Je m'approchai de lui.

— Kookie, c'est toi ? demanda-t-il, la voix brisée.

— Oui. J'aimerais tellement te faire oublier cet incident.

— Tu le peux, dit-il en se rapprochant de moi.

Je le regardai, confus. Il me prit au dépourvu en m'embrassant.

— Non, on ne peut pas, Jimin. Nous sommes frères.

— (Pleure) Je m'en fiche. Je t'aime, on s'aime, c'est l'important. Je veux un autre bébé de toi.

— C'est mal, c'est de l'inceste. On ne peut pas continuer ainsi. Même si ça me fait mal de le reconnaître, Jimin, on devrait divorcer.

— (Pleure) NON ! cria-t-il. Je t'en prie, ne m'abandonne pas.

— Écoute, Jimin. Je t'aime et je t'aimerai jusqu'à la fin de ma vie, mais on n'a plus le droit d'être ensemble. Je vais entamer les procédures du divorce.

Il prit mon visage en coupe, en larmes, me suppliant de ne pas le quitter.

— (Pleure) On ne peut pas, on ne peut plus.

Je le tirai contre mon torse et l'embrassai une dernière fois. Le baiser dura un long moment, puis je m'allongeai sur le lit et le berçai jusqu'à ce que nous nous endormions.

Tout le pays était maintenant au courant de notre séparation, et les paparazzi ne faisaient que nous harceler, ce qui irritait Jimin. Bref, c'est le jour J, c'est aujourd'hui que nous devons signer les papiers du divorce. Nous nous regardâmes dans les yeux, puis je pris le dossier et signai. Il fit de même.

— Bien, messieurs, vous êtes officiellement divorcés, annonça l'avocat.

Je n'avais pas le courage de lui faire des adieux. Je me levai directement et sortis de la pièce, la tête ailleurs. Comment pourrais-je vivre sans lui ? Je ne pourrais même pas supporter de le voir avec un autre que moi.

Mais malheureusement, je dois m'y faire, parce que c'est mon frère.