Je me souviens de quand j'étais heureuse, de ces sourires réel et sincère, je me souviens de cette joie de vivre qui été la au quotidien, je m'en souviens comme si c'étais hier, mais hier c'est très loin derrière moi.
Aujourd'hui je vais mal, aujourd'hui je sens que la mort se rapproche de moi, et rien que d'en parler c'est de la douleurs pour mon cœur. Rien que parler sa brise un peu plus mon coeur.
Mais la question que je me pose c'est : est ce que mon coeur existe encore?
Je ne sais pas, je ne sais plus. Rien que l'idée d'être en couple me fais du mal, je devrais être heureuse en sa présence et pourtant je le suis pas. Etre en couple c'est tellement de responsabilité, une responsabilité que je n'arrive même plus gérer. Et pourtant je l'aime, je peut vous juré que je l'aime, mais la douleur est tellement intense que je veux plus prendre le temps pour cette relation. Mon cœur ce déchire à chaque je t'aime que je lui prononce, je me sens tellement incomprise, j'ai l'impression d'être un monstre rien qu'en écrivant ça. Je me réveille je suis mal, je m'endors je suis mal, et même dans mes rêves je le suis. Tout ce que je fais c'est attendre que les journées passe, j'arrive pas a dormir parce que ma douleur me percute le cœur en permanence. Je suis enervé, je suis énervée que personne ne vois rien, je suis énervée parce que je dois être la pour lui alors que j'en est même plus la force. J'aimerais que sa s'arrête, que ma vie s'arrête. Être en couple, rendre l'autre heureux c'est bien trop compliquer quand nous même on est malheureux.
Je veux plus qu'on me sauve, sa ne compte plus pour moi ça, j'aimerais qu'on me laisse mourir, parce que même respirer c'est quelque choses de douloureux pour moi. Je regarde ces bras espérant un jour pouvoir m'offrir tout autant de souffrance, mais j'y arrive même pas, me lever et devoir prendre cette lame pour m'enlever la vie pour de bon. Rien que de me lever c'est trop difficile pour moi, me lever c'est une souffrance même, bouger chaque parti de mon corps et écrire ça, c'est une douleur qui transperce la poitrine. Je me souviens à l'hôpital souvent on nous demande de dire un chiffre pour le degré de notre douleur, je suis à 19, je garde le dernier % au moment ou je me sentirais vraiment mourir. Ce moment ou je sentirais que je m'en vais, j'aimerais que ça soit maintenant mais ça ne l'est pas. Tant de personnes compte sur moi, j'ai tellement de personnes sur mes épaules qui elles n'ont plus de force et je ne sais plus quoi faire. Leurs dire que tout va bien ou leurs montrer ma douleurs qui leurs fera tout autant de mal.
Et si je mourrais maintenant est-ce qu'il m'en voudrais? Et si j'y arrivais pas et que je restais paralysée?
Non je ne ferais rien, j'aurais beaucoup trop peur que sa me paralyse et face souffrir tous ceux que j'aime et qui m'aime. Alors je vais rester là, avec cette souffrance qui me torture comme les adolescents qui m'harcelais autrefois. Des coups dans le coeur à chaque mot que je tape sur mon téléphone a moitier mort.
J'essaie de me tuer mais sa ne fonctionne plus, même pour me tuer ce qui parais facile j'ai pas la force.
J'ai l'honneur de vous annoncer que la dépression va m'emporter.
VOUS LISEZ
les textes de Noha.
Poesiapour certains c'est boire qui les font tenir ou oublier, d'autre taper dans les murs. pour ma part c'est écrire, j'écris ma vie, ma mort, ma tristesse, toute sortes de choses. je vous laisse avec quelque petits texte venant de moi, révélant ce que...