Chapitre 7 : Les Derniers Enfants

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Artrow, camp militaire 3.

La plupart des regards sont toujours scellés sur moi et Jonas.
Je marmonne alors à mon ami tout en gardant un œil sur tout ces yeux.

-Tu sais pourquoi ils nous regrdaent comme ça ? Questionné je.

Jonas secoue la tête, dépassé lui aussi. Je ne comprends pas, qu'à ton visiblement de plus ? Ou alors c'est juste parce qu'on est nouveaux, allez, c'est sûrement ça...

Pourtant, c'est Jonas qui prend la parole et lance :
-Qu'est ce que vous avez, on dirait que vous avez jamais vu de survivants !

-peut-être que parce que pour le trois quart d'entre eux c' est le cas, rétorque une voix féminine derrière nous.

La fille de toute à l'heure, passent entre moi et Jonas, puis s'abaisse pour prendre dans ses bras un petit d'environ cinq ans.

J'arque un sourcil et continue :
-Tu veux dire qu'avant nous, presque personne n'a été récupéré ? T'es sérieuse, m'offusqué-je.

Une des gardes s'avance vers nous et demande au plus jeunes de retourner jouer ou de retourner dans leurs chambres.
La plupart s'en fichent et restent, avec pour arguments qu' ils n'avaient jamais vu d'enfants survivants avant.

La jeune pose l'enfant au sol qui court vers un autre garde pour qu'il l'accompagne je ne sais où puis elle lève son regard vers nous deux.

-Écoutez, vous êtes les premiers depuis deux mois à se pointer, y'a aucun survivants dehors, à part quelques campements d'humains et encore même l'armée n'a pu les compter, souffle t'elle, alors ça les étonnent juste que vous vous en soyez sortit seuls, même moi.

Je hoche la tête puis Jonas lui demande son prénom.

-Skyler, elle répond.

Bientôt, plus aucun enfant n'est autour de nous, uniquement les plus âgés du camp, deux autres filles d'environ onze ans et treize ans et enfin des jumeaux d'environ douze ans.

-Tu as quel âge ? Demandais je alors que l'on part tous s'asseoir dans un coin, et pourquoi l'âge maximal ici est quinze ans ?

-Moi, j'en ai quatorze, et les plus âgés n'ont pas voulu de l'aide des militaires et ont commencés à créer des groupes de survivants, soient les méchants sont morts à cause des gentils, soit les gentils sont morts à cause des méchants, répondit elle le cœur lourd.

La plus jeune du petit groupe prend la parole :
-Mon grand frère de dix sept m'a laissé ici, et il a décidé de s'enfuir, il me disait qu'il n'arriverait pas à me protégé, même si j'étais capable de le faire toute seule, soupire t'elle.

-Vous avez des prénoms ? Questionné Jonas, ou vous avez décidés de'n donner un nouveau comme pour reprendre un nouveau départ.

-j'y ai pensé, affirmé un des jumeaux, mais Cole me raccroche à ma vie d'avant alors je vais le garder.

Son jumeau hoche aussi la tête et renchérit :
-Et moi Caleb.
La dernière personne, celle de treize ans qui semble être la plus timide nous donne enfin son prénom :
-Moi, c'est Stella, y'a pas grand chose d'autre à savoir sur moi, mes parents on été détectés et on m'a emmenée ici, marmonne t'elle.

Je me redresse et tends ma main vers chacun d'eux :
-Et moi, c'est Jordy, on s'en sortira Jvous le promet, assurais-je en souriant.

Les jumeaux me check, Skyler me sert la main calmement, Stella se contente d'hausser les épaules et la benjamine me sourit uniquement.

Après que Jonas se soit présenté et ait raconté une partie de notre histoire, une sonnerie retentit brusquement et les autres se lèvent pour rejoindre le bâtiment principal.

-où vont t'ils ? Demande Jonas à Skyler, la seule a être restée avec nous.

En un tour de bras, son regard brûle de colère et elle pousse Jonas au sol.

Je m'interpose entre elle et lui et la pointe du doigt :
-Non mais ça va pas ! Il ne t'as rien fait !
Cette fois ci, la jeune m'attrape par le col du tee shirt et me plaque au mur si violemment que l'espace de cinq secondes je vois flou.

-Au contraire ! S'exclame t'elle, je suis très lucide, il n'y a aucun espoir de survie dans ce trou à rat, alors gardez vos messages d'espoirs pour vous !

J'éclate et lui enfonce mon genou dans les côtés, ce qui la fait tituber en arrière. Je parviens à esquiver un de ses coups de poings et lui en offrir un en pleine mâchoire avant que quatre militaires viennent nous contenir.

-Tu es une de ces pessimistes qui n'avancent jamais dans la vie, crachais je en la regardant dédaigneusement de haut en bas.

Les militaires, soupirent, l'un nous demande de nous détendre et un autre affirme que ce n'est pas le moment de se battre, mais plutôt de se soutenir.

Ils nous relâchent et Jonas se relève enfin du sol. Un des militaires accompagnent Skyler à l'infirmerie et les deux autres nous escortent jusqu'au self.

-Une détraquée, assurais je à Jonas.
-T'inquiètes, on est pas en prison non plus, ajoute t'il, allons manger, je crève de faim!

Artrow, 1 semaine plus tard

Pdv Jonas

On peut se le dire, notre premier jour dans ce camp a été plutôt mouvementé.
Mais par chance, la situation s'est arrangée, et disons qu'au lieu de s'insulter à chaque fois qu'elles se croisent les filles se toisent uniquement.

Je reste constamment sur mes gardes, pas à cause des filles, mais des militaires.
Je m'imagine à chaque secondes qui passe qu'un aurait pû se faire mordre et nous sauter dessus cinq minutes plus tard.

Je n'ose pas penser au désastre que cela engendrerait...

Cela fait une semaine que nous sommes dans ce camp, et l'on est enfin intégré. Après tout, il y a peu de monde ici, la plupart des cinquante cinq résidants ont entre 5 et 10 ans, et les autres nous ont soit dans le viseur, soit pas vriament dans leur cœur.

Plus les jours passent, plus je me questionne sur ce qu'il y a de l'autre côté du camp.

Les Derniers Enfants disent qu'aucunes chambres attribuées ne donnent sur l'autre côté et que lorsque l'on essaie de s'approcher trop près des grillages, les gardes nous font gentillement reculer jusqu'à la cour.

Mon ignorance commence de nouveau à me peser, et je déteste les secrets, Jordy le sait très bien et pourtant elle continue à m'assurer que l'on est en sécurité ici.

Il y a tant d'enfants, et parfois je la voit les observer s'amuser comme si le chaos ne régnait pas de l'autre côté, et je comprends que mon amie sait, elle aussi, qu'à sept on ne pourra pas tous les sauver.

Du moins pas sans armes, médicaments, nourriture, eau et véhicules à disposition. Je me vois mal voler tout ça en pleine crise, avec des militaires zombifiés qui courent et tirent sur ces pauvres gosses.

Je tente de faire disparaître l'image de mon crâne, mais n'y parvient pas, alors je soupire, désespéré. C'était trop beau pour être vrai.

-qu'est-ce ce qu'il y a ? Demande Jordy, à moitié allongée sur mon épaule dans ma chambre, tu sais qu'elle heure il est au moins...

Je ne peux m'empêcher de sourire à sa remarque, c'est tout elle. Cette fille pourra s'inquiéter à en mourir, mais elle ajoutera pourtant une remarque glaçante. Je vous jure qu'on finit par s'y faire.

-Rien, rendors toi, assuré je et conseillé je.
Mon amie hoche sa tête avant de se blottir définitivement dans mon cou, tout son corps recroquevillé sur le mien.

Cette position me dérange t'elle ? Disons que je ne peux me demander si j'aurais eu le courage de l'inviter au bal de promo.
Mais c'est mes pilules anti stress, je peux pas me passer d'elle, j'aurais trop peur de tout gâcher...

Après tout, nous avons passé cinq mois collés serrés, alors dès la seconde nuit, elle a brisé une des règles du camp et s'est couchée dans mon lit, avec moi.

Les étoiles se soulèvent dans le ciel, et je ne peux m'empêcher de me dire que certains y sont, à jamais.

Trought the infection{TWD}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant