Chapitre 12 : Il reste de l'espoir, je crois.

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Entrée d'Atlanta, deux jours après.

PDV Jordy

Depuis le massacre de nos amis, le plus silencieux est en fait Jonas, mais ça ne veut pas dire que le petit parle plus que ça. On ne connait toujours pas son prénom, alors on l'appelle le garçon.

Loin de moi l'envie de le forcer à parler avec nous, surtout qu'il doit avoir à peine neuf ans, et il en a déjà vu trop.

Jonas nous a engagés sur une autoroute direction Atlanta, nous avons passé nos deux dernières nuits l'oreille fine, installés dans d'anciennes voiture, après avoir retiré les corps sans vie des véhicules. L'autoroute est une bonne idée car elle nous permet d'avoir une vue d'ensemble, mais elle nous rend vulnérable car nous sommes aussi à découvert.

Le garçon a pris place sur les épaules de Jonas, même si je n'ai pas cessé de leur dire que ce n'était pas une bonne idée. Selon la carte, nous ne devrions pas tarder à atteindre l'entrée est de la ville.

En effet, une dizaine de minutes plus tard, nous apercevons un grand pont, et les grattes-ciels au loin.

-Tu comptes quand même pas passer par la grande route? dis-je à Jonas en l'observant poser l'enfant et reprendre dans ses mains le fusil d'assaut.

Il secoue la tête et pointe du doigt un faible passage quelques mètres sur la droite. Au début, je n'aperçois rien, mais à force d'avancer une ruelle se dessine.

L'enfant, commence à se tendre et à se rapprocher de moi, inquiet.

Malgré moi, je tente de le rassurer :

-Ne t'inquiète pas mon grand, on va trouver de l'aide, de quoi se changer et espérer à nouveau.

Pourtant, même avec tout mes efforts, mon sourire ressemble a une grimace, j'échange un regard désolé à Jonas qui se contente de hausser les épaules.

Après tout, on ne peut pas faire grand chose de plus.

Nous arrivons finalement dans la ruelle, pas si étroite que ça, j'aperçois une double porte dans l'arrière-cour, qui nous conduirait surement dans un complexe. A ce point là, mieux vaut aller le plus loin possible et le plus haut.

Parvenus face à la porte, je remarque une gosse chaine avec un cadenas, sans hésiter Jonas saisit un bâton en fer? Probablement pour casser la chaîne.

-Jonas, lâchais-je, si quelqu'un a mis une chaîne ici, il y a surement une bonne raison!

-Mais non, t'en fais pas, assure t'il.

Puis, il commence à taper dessus avec son bâton pas bien rassurée je jette un regard à gauche et à droite. Rien n'arrive, mais ce sont deux possibles sorties, je remarque aussi que le bâtiment de droite possède une autre porte, qui ne semble pas appartenir au complexe.

Je laisse Jonas s'occuper de cette porte, alors que je préfère m'occuper de celle qui n'a pas de cadenas.

Le garçon me suit, semblant bien plus confiant avec moi, ironique. Curieusement, je baisse la poignée qui s'ouvre instantanément. En un quart de seconde je suis happée à l'intérieur, je n'ai me^me pas le temps de crier, Jonas se précipite contre la personne qui m'a poussée au sol.

L'enfant rejoint mon chevet inquiet, je lève les yeux et remarque que Jonas a déjà plaqué au mur un homme, la quarantaine à peu près. Il garde les mains en l'air et lâche son arme, Jonas finit par le lâcher tandis que je me relève.

-Pourquoi? questionnais-je, perdue alors qu'il ferme la porte.

L'homme se contente de dire qu'il me pensait en danger et qu'il ne s'attendait pas à voir quelqu'un d'autre.

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⏰ Dernière mise à jour : May 21, 2020 ⏰

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