Moi, Ce Bad Boy Et Nos Secrets.

Chapitre 24

Point de vue Tayler :

Je me réveille dans une chambre d'hôpital. Les murs sont blanc et les néons des lumières me brûlent les yeux. Je lève la tête et regarde autour de moi, Eden est assise sur un fauteuil près de mon lit et semble dormir.

C'est alors que je me rends compte que je ne peux plus bouger mon bras gauche, la raison : un magnifique plâtre blanc le recouvre dans sa quasi-totalité. On ne pouvait pas rêver mieux, notez l'ironie.

Je me retourne vers ma princesse et me mets à l'admirer, longuement. Elle est vraiment belle, comme toujours d'ailleurs. Ses cheveux presque blancs tombent en cascade sur ses épaules et on a l'impression que sa peau pale est semblable à la beauté de la neige.

- C'est bon tu as fini de me mater ? Me dit Eden qui vient de se réveiller.

Je réponds à cette question par un grand sourire.

Ma merveilleuse petite amie se lève de son siège, grimpe sur mon lit puis s'installe à mes côtés. Elle s'allonge et se blottie contre moi, sa tête sur mon torse.

- Eden?

- Oui?

Je passe mon bras valide autour de son corp et lui caresse les cheveux.

- Que s'est-il passé ? Enfin...tu sais après que je me sois blessé.

- Les pompiers sont venus te chercher et tu t'es évanoui dans l'ambulance.

- Sympa... Et du coup le tournoi.

Eden lève sa tête vers moi et me sourit à pleine dents, ce qui me laisse une idée de sa réponse.

- On a gagné, on a terminé premier avec deux points d'écart avec l'équipe à Kevin.

- Mais c'est génial! On va pouvoir emmener Lilou en Russie.

Je suis vraiment content de ce qu'elle vient de m'annoncer, mais un élément n'est pas clair dans ma tête : Comment  ont-ils fait pour remporter le tournoi ? Et surtout quelle personne de notre équipe a combattu pour le deuxième match de boxe?

- Qui a fait la deuxième épreuve de boxe du coup?

Eden ne me répond pas et se contente de dessiner des cercles sur mon torse avec son doigt.

- Eden..... Soufflais-je.

Toujours pas de réponse. C'est là que je comprends, je ne veux pas m'énerver contre elle alors je me contente de lui demander.

- J'espère que tu ne t'es pas fait mal au moins..... Qui était ton adversaire ?

- Kevin, elle marque une pause, je l'ai mis K-O en neuf secondes.

Neuf secondes ? Il est impossible qu'un amateur en  boxe soit capable de faire un tel score.

Les idées s'embrouillent dans ma tête. C'est à ce moment là que je me demande si je connais vraiment la femme dont je suis éperdument amoureux.

- Qu'est ce que tu ne me dis pas ? Lui demandais-je calmement.

Eden se relève brusquement et descend du lit.

- Je te retourne la question Tayler !

Elle ouvre la porte menant au couloir de l'hôpital puis sort de la chambre en claquant la porte.

Ai-je dis quelque chose de mal ?

Point de vue Eden :

Je cours dans les couloirs de l'hôpital jusqu'aux toilettes les plus proches.

J'ouvre le robinet puis m'asperge le visage d'eau fraîche. Je lève la tête et me regarde dans le miroir.

Tayler commence à se poser beaucoup trop de question à mon sujet, je le sens.

Cela me fait peur car je ne veux pas qu'il apprenne la vérité, je veux juste le protéger de tout ce merdier.

Car s'il savait qui je suis réellement, il me détesterait sûrement, il aurait peur de moi, ou pire, il me dénoncerait.

Je veux en aucun cas que cela arrive. Et pour cela, il faut que je trouve le moyen pour qu'il ne se pose pas de questions. Le moyen d'avoir l'air normale.

Je respire un bon coup puis retourne dans la chambre de Tayler pour m'excuser de mon changement de comportement.

J'ouvre délicatement la porte puis le trouve au milieu de la petite pièce, faisant les cents pas.

Quand il me voit arriver, il me saute presque dessus.

- Bon sang Eden, où étais tu passée, je t'ai cherché partout !

- Je....Je ne....

- Non tu sais quoi? Me coupe-t-il, l'importance c'est que tu sois revenue.

Je suis assez surprise de son changement soudain de comportement.

Il s'approche de moi puis me prend dans ses bras tant bien que mal avec son plâtre au bras, il a un peu de mal, ce qui me fait rire. Je colle ma tête contre son torse puis écoute les battements apaisant de son cœur. Nous restons comme ça un long moment.

Il  m'embrasse le haut du crâne.

- Il va faloir y aller princesse, le docteur a dit que je pouvais sortir.

Je me décolle de lui puis nous sortons de l'hôpital main dans la main.

*