Moi, Ce Bad Boy Et Nos Secrets.

Chapitre 51

Point de vue Eden :

Je fais semblant de ne rien avoir remarqué et tente de me concentrer sur le reste du cours pour oublier les deux psychopathes devant moi.

Tous ce que je sais c'est que j'ai ajouté ces deux individus à la liste de mes prochaines victimes.

- Salut.

Je lève les yeux vers le débile qui a eu la mauvaise idée de faire sortir ce mot de sa bouche.  Je ne lui répond pas et me contente de lui lancer un regard noir.

Le nouveau se balance sur sa chaise, cette dernière a le dossier appuyé sur ma table et ne tiens que sur deux pieds.

Il continue de me regarder avec ses yeux marrons - tout ce qu'il y a de plus banal- personnellement, rien ne détrônera les yeux bleus de Tayler, ils sont justes magnifiques.

Je prends mon stylo et commence à écrire le contre rendu de l'expérience.

- Dis-moi tu n'aurais pas un stylo à me prêter. Oh excuse moi, je ne me suis pas présenté, Cole Andrew, ravi de faire ta connaissance

Bah voyons....il n'a pas trouvé mieux comme excuse pour montrer qu'il est un bad boy.

C'est définitif, j'ai trouvé quelqu'un de plus con que Kevin, franchement il faut fêter ça!

Toujours en équilibre sur les deux pieds de sa chaise, il pose sa main sur ma table pour se tenir.

Je lui adresse mon sourire le plus faux.

- Dis-moi, tu ne pourrais pas dégager parce qu'avec ton haleine de chacal tu me bouche les sinus.

Cole perd tout de suite son sourire et rapproche son visage du mien.

- Écoute moi bien ma jolie, je ne sais pas qui tu es, mais je te garanti que je vais vite te faire redescendre sur terre, parce que ici, c'est moi qui commande.

Si vous trouvez un discours plus débile que le sien, dîtes le moi.

Je me rapproche de lui pour lui chuchoter.

- Justement.... Tu ne sais pas qui je suis.

Sans qu'il ai le temps de répliquer je lui plante mon stylo dans la main et donne un coup de pieds dans sa chaise.

Cole tombe comme crotte sur le sol, la main en sang.

Je tourne la tête et croise le regard de Candice qui me regarde perplexe. Tous le reste de la classe nous regarde. Certain ont la bouche grande ouverte tandis que d'autres rigolent ou prennent des photos.

Je choisis de prendre mon sac et de sortir le plus rapidement possible de cours.

Je contourne ma table et me penche vers l'abrutis toujours au sol en lui affichant mon plus beau sourire.

- Ah oui, excuse moi, je ne me suis pas présentée, Eden McKraft, ravie de te connaître.

Son regard devient vide et je dirai même qu'il est perdu.

Je rigole sous le regard incompris de mes camarades puis sort de la classe.

Point de vue Tayler :

Toujours assis à dans la cours du lycée, je discute avec Arthur, Mike et Jason. C'est vrai que ça faisait longtemps que l'on ne s'était pas retrouvés entre potes.

- Au fait, on ne sais toujours pas pourquoi Eden connaissait Tad et pourquoi elle a réussi à s'enfuit et à faire exploser l'usine, fait remarquer Mike.

- C'est vrai ça, ajoute Jason.

Ils me regardent tous les deux en attendant une réponse, sauf que ils se peuvent se mettre un doigts là où je pense s'ils croient que je vais tout leur raconter.

Eden a dit qu'elle leur dirait quand elle le sentira, donc je vais respecter son choix.

Arthur, qui est encore sur son ordinateur et qui n'a pas parlé depuis le début, me sauve la mise.

- Vous saviez que les bloods avaient leur base à New-York.

- Et? Demandais-je.

- J'ai réussi à pirater leur réseau informatique et il se trouve que Tad avait deux enfants, qui sont maintenant les nouveaux chefs du gang

- Et?

Le problème avec Arthur c'est qu'il passe toujours par un tas d'explications avant d'en venir au but.

- Que ses enfants sont des jumeaux et qu'ils....

- Viens en au fait Arthur

- Ils ont changés l'endroit de leur base pour l'implanter ici à Los Angeles, et ils sont arrivés dans notre lycée ce matin.

- Merde....

- Ça tu peux le dire, confirme Jason.

En cet instant précis, je ne pense ni aux histoires et aux futurs conflits qu'il va y avoir avec ce gang, je pense juste au fait qu'Eden est en danger car son enfoiré de père travaille avec les Bloods, enfin si l'on peut appeler ça "travailler".

.... À suivre ;)