Moi, Ce Bad Boy Et Nos Secrets.

Chapitre 67

Point de vue Eden:

J'essuie les quelques larmes qui roulent le long de mes joues. Les quelques larmes provoquée par mon appel téléphonique avec Arthur.

Je me retourne et avance vers l'homme qui dit être mon père.

- Je suis prête, dis-je d'une voix cassée.

Sans que je n'ai le temps de cier, mon père lève la main et dans les quelques secondes qui suivent, ses hommes m'ont attaché les mains dans le dos.

Victor Stanlev me toise du regard, fait quelques pas vers moi, jusqu'à être à quelques centimètres de mon visage.

Le fait de le voir si près de moi en étant si vulnérable me donne la chair de poule, car si je fais la moindre chose qui puisse lui déplaire, il ne se gênera pas de tuer les personnes auxquelles je tiens.

Il se penche vers mon oreille et murmure d'une voix digne du méchant dans les films d'horreur:

- Je te pensais vraiment plus intelligente que ça ma fille...

Je reste sous le choc et aucun sons n'arrive à franchir ma bouche tandis que mon géniteur recule pour aller s'assoir sur le fauteuil où il était au départ.

- Réveillez là, ordonne-t-il a ses hommes en désignant ma tante d'un bref geste de la main.

L'un des hommes en tenue de combat et armé jusqu'au cou relève la chaise et ma tante par la même occasion.

Le même homme lui donne une gifle suffisamment puissante pour que j'ai l'impression de me la prendre moi aussi.

Lucie se réveille instantanément, elle tourne la tête et observe ce qu'il se passe autour d'elle, j'arrive à lire de l'effroi et de la panique quand elle croise mon regard.

Je m'en veux, je m'en veux tellement... Si je ne m'étais pas enfuie de la base il y a deux ans et que j'aurai laissé mon père me tuer, rien de tout ça ne serai arrivé.

- Eden ? Dit-elle d'une voix paniquée, qu'est ce qui se passe...

Je n'ai pas le temps de répondre car Stanlev me devance.

- Il se passe que ta nièce ici présente est ma fille...

- Victor ? Bégaye-t-elle, c'est bien toi.

- Bien-sûr que c'est moi, qui voudrais tu que je sois pour vouloir vous tuer toutes les deux...

Calme, reste calme Eden.... Ta vie contre la leur rappelle toi...

Ma tante  tourne sa tête vers moi et je la supplie du regard pour qu'elle ne pose pas LA question, pour ne pas que j'ai à lui dire qui je suis réellement.

- Pourquoi ton père veux notre mort? Gémi-elle.

Je serre si fort les poings que je peux sentir mes ongles lacérer ma chair. Je du ils faire un effort interminable pour qu'un mot ne daigne sortir de ma bouche.

- C'est compliqué... Parvins-je à articuler, je ne suis par la petite fille modèle que tu crois avoir élevé ces deux dernières années.

- Je... Je ne comprend pas, réprime-t-elle dans un sanglot.

Les larmes qui coulent à nouveau le long de mes joues me brûlent la peau et la corde qui maintient fermement mes poignets semble me lacérer la chair sans relâche.

La seule personne à laquelle je pense en ce moment : Lucie, il ne faut pas qu'elle sache,  si jamais mon père appuie sur la détente, je ne veux pas que ses dernières pensés soient de m'imaginer un arme a la main, en train de tuer le premier ennemi que je croise sur ma route.

Je veux à tout prix la préserver de tout ça.

Lucie, cette femme qui n'a rien demandé, a accepté de jouer la rôle de mère du jour au lendemain sans jamais me poser de questions, et je ne la remercierai jamais assez pour ce qu'elle a fait pour moi.

- Je ne suis pas parfaite, avouai-je faiblement...., mais je veux te remercier pour tout ce que tu as fait pour moi, tu m'a rendue heureuse et tu as été là quand j'en avais le plus besoin.... Tu es la mère la plus merveilleuse dont tout le monde puisse rêver.

Les larmes ruissellent le long de ses joues, mais j'aperçois malgré ça, un léger sourire se former au coin de ses lèvres.

- C'est bon, vous avez fini votre petit numéro à l'eau de rose... Crache mon père en saisissant l'arme d'un de ses soldats.

Au moment où je  comprend ce qu'il va faire, je me mets a m'agiter dans tous les sens, mais les gardes sont plus fort que moi et je ne parviens pas à bouger d'un millimètre.

- Ne fait pas ça ! Hurlai-je , elle est innocente, elle n'a rien fait! Ma vie contre la sienne tu te souviens du marché qu'on a conclu?!

Mon père me toise du regard tout en actionnant le levier servant à recharger l'arme.

- C'est pour ça que je t'ai dit que je te pensais plus intelligente....

Je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit que mon père vide son chargeur sur ma tante, six balles en pleine poitrine.

Mon corp n'arrive pas à supporter le choc et vomi tout ce qu'il se trouvait dans mon estomac.

Ma tante est morte,... Il vient de tuer Lucie...

Ma tête tourne de plus en plus et ma vision devient floue, jusqu'à ce que l'obscurité prenne place dans mon corp.

.... À suivre ;)