【 Naori en média 】
Je regarde mon proviseur dans les yeux, comme si ceux-ci allaient m'accorder une énième faveur.
" — Naori Makiko, en raison de tes retards et absences trop récurrentes te voilà à présent transférée dans la classe de 3-E. "
Cette nouvelle eut l'effet d'une bombe à retardement qui venais enfin d'exploser après tant de stress et d'attente ...
" — Lundi prochain, tu te rendra en haut de la colline dans l'ancien bâtiment principal afin de suivre tes cours. Leur professeur va être remplacé par conséquent ils n'ont exceptionnellement pas cours jusqu'à ce jour-ci. "
Je viens d'être envoyée dans la classe discriminée, harcelée et rabaissée de tout l'établissement, mais bizarrement je ressent une tonne de sentiments autres que le désespoir évident :
La libération, l'appréhension, le soulagement, la peur, ...
Comme si la mort m'ouvrait les bras.
C 'est bizarre, oui, mais je ne me sent pas si triste que je le devrais.
" - Bien. "
Je sors du bureau du proviseur Asano le cœur étrangement plus léger, trottinant même parfois jusqu'à mon casier à chaussures.
Certains doivent me prendre y pour une folle. Et ils ont peut-être raison.
Après tout qui voudrai se rendre en classe E, la classe des Épaves ?
Moi, ça ne me dérange pas tellement.
Maintenant que j'y repense, la raison de mon transfert n'est pas très sérieuse.
Il aurait pu trouvé mieux.
Mais bon, écrire que je l'ai bousculé le serai encore moins ... ça a du être la goutte d'eau qui fait déborder le vase.
Je suis assez impulsive parfois et c'est certainement un de mes plus gros défaut. Mais bon quand vos amis d'enfances se font discriminés c'est dur de simplement regarder les autres les rabaisser et ce même si ils vous ignorent depuis leur transfert.
Isogai Yūma et Maehara Hiroto.
C'est eux la raison de ma bêtise.
D'un côté je vois ce transfert comme une opportunité de les revoir mais bizarrement ça me fait un peu peur.
En sortant tranquillement du bâtiment principal je soupire discrètement.
Aïe je vais prendre cher ce soir ...
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𝐄spoir ∥ AC | AK / en pause
FanfictionLa vie vaut d'être vécue. C'est pour cela qu'au milieu des guerres les plus terribles ou insignifiantes un sentiment qui touche chacun est apparu : L'Espoir. Que ce soit de gagner, qu'un calvaire s'arrête, qu'on prête attention à nous où encore...
