Je vois les autres qui s'effondrent
Les sourires réduits à des ombres
Je tends les mains, mais ils s'effacent
Du bout des doigts ils m'échappent
Je n'ai plus les mots pour les retenir
Je n'ai plus la force pour tenter un rire
Je les regarde, impuissante et brisée
Car même moi je suis fêlée
On me repousse, je comprends
Je les repousse pour du temps
On se mure tous dans le silence
Malgré une certaine impatience
Je suis loin d'être parfaite
Je veux aider à soigner leurs têtes
Même si la mienne refuse d'accepter
Qu'elle aussi à besoin d'être écoutée
Alors je tangue, je vacille
J'écoute et j'oublie
Car derrière la détresse de mes amis
Je vois la mienne en sursis
Je vois leur chute sans fin
Je sais que la mienne n'est pas loin
Et je sombre dans l'oubli
Car je n'ai plus envie
Mes forces m'échappent
Les yeux dans les vapes
Les larmes dans la gorge
Je regarde l'horloge
Je leur souhaite d'aller mieux
Mais le vide me fait écho
Car mes mots se font vieux
Et ne sont plus si beaux
Le monde devient flou
Derrière les rideaux d'eau
Qui s'amusent à cacher tout
Et se nourrir des maux
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Éclats d'âme
PoesíaIl y a eu mes états d'âme dans tous les sens. Mon âme en a été divisée et a fini par éclater. Maintenant, je ramasse les morceaux pour la reformer.