Chapitre 8

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Hélène devant son amie avait l'air pensif.

- Hélène, quelque chose ne va pas ? demanda Marion très inquiète.

- Théo me manque, répondit cette dernière. Garder cet enfant, c'était super. Si seulement, j'avais un gosse.

- Je suis sûre que tu auras une dizaine d'enfants dans le futur.

Marion regarda par la fenêtre. Le facteur venait de passer. La jeune femme partit à la boîte aux lettres et elle apporta le courrier. Les deux amies regardèrent le journal. On parlait de l'affaire Delaune. Il était écrit : "C'est le nouveau juge de la ville, Jimmy Degrandcourt qui a découvert le corps d'un couple..." Hélène s'arrêta sur le nom du juge. Elle l'avait déjà entendu quelque part. Ce n'était pas le frère d'un de ses ex ? Comment s'appelait-il déjà ce dernier ? Samuel Degrandcourt, l'enfant sage et son frère était brute et pénible. Oui, Jimmy Degrandcourt était peut être ce garçon là. Mais la jeune femme avait du mal de l'imaginer en juge. Non, ça ne pouvait pas être lui. Plusieurs gens portaient le même nom et ce Jimmy qu'elle avait connu tenait sûrement le ranch de son père. Marion regarda son amie avec un regard interrogateur.

- Qu'est ce qu'il y a ? demanda-t-elle.

- Oh non rien ! répondit Hélène. J'ai cru que Jimmy Degrandcourt, l'homme dont parle l'article était une vieille connaissance. Mais je me suis trompée.


***
Karine et Johann avaient déjà fait trois parcs animaliers. Aucun n'avait pu les aider dans l'enquête. Les deux capitaines étaient déçus. Maintenant, ils prirent le chemin du retour. Tout était calme sur la route. Deux cyclistes arrivèrent sur la droite et ils brûlèrent le stop. Johann freina brusquement. Un des cyclistes tomba. Nos deux partenaires descendirent du véhicule. Heureusement, il n'y avait rien de grave, mais Johann et Karine étaient furieux. Non respect du code de la route. Ces idiots auraient pu se tuer.

- Désolé, lâcha le premier cycliste.

Le deuxième se pencha vers son ami et il lui dit à l'oreille :

- Heureusement qu'il n'y avait pas les flics. Avec eux, on ne risque rien.

Johann et Karine avaient de très bonnes oreilles pour l'entendre.

- Mon garçon, dit la policière. Je peux très bien t'attirer des ennuis.

Les deux garçons la regardèrent avec un air surpris. Allait-elle en parler à la police ? Nos policiers montrèrent leur plaque de police. Les cyclistes furent en panique. Quel mauvais jour ! Qu'allaient-ils leur arriver ?

- Bon, pour cette fois-ci ça passe. Nous avons un travail fou en ce moment, signala Johann sur un ton sévère. Nous avons d'autres choses à faire que de s'occuper de petits rigolos inconscients du danger de la route. En plus, ce n'est pas une spécialité de notre service.

- Ne recommencez plus ! ajouta Karine. La prochaine fois, c'est la sanction. Filez avant qu'on change d'avis.

Les cyclistes reprirent leur vélo et partirent comme des flèches. Les deux partenaires remontèrent dans la voiture. Ils étaient déçus. Ces idiots auraient pu leur dire merci.

Si l'amour est un crime, fais-moi s'en ta victimeWhere stories live. Discover now