Voici une version améliorée de votre texte :
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Elle prit mon visage entre ses mains, complètement hystérique.
— Tout va bien se passer, ma puce, d'accord ? Je veux juste être certaine de quelque chose avant d'ouvrir la porte, dit-elle en saisissant l'aiguille sur la table.
Les coups sur la porte se faisaient de plus en plus violents, exacerbant l'angoisse de ma mère.
D'un geste tremblant, elle prit mon doigt et me piqua. Puis elle observa attentivement mon sang s'échapper, mais elle poussa un cri d'épouvante. Mon sang n'était pas rouge, mais noir comme du charbon.
Elle tomba à genoux, les yeux rivés sur le sol.
— Je... Je suis comme eux, n'est-ce pas ? Je ne suis plus humaine. S'il te plaît, maman, réponds-moi, dis-je en pleurs.
— OUVREZ LA PORTE SI VOUS NE VOULEZ PAS QU'ON LA DÉFONCE !
Quelques secondes s'écoulèrent avant que ma mère ne reprenne ses esprits. Elle se releva, me prit dans ses bras et déposa un tendre baiser sur mon front.
— Tu es humaine, quoi qu'il arrive. Ne l'oublie jamais. Quoi qu'il arrive, n'oublie pas d'où tu viens. Je t'aime de tout mon cœur, ne l'oublie jamais, dit-elle, la voix tremblante.
Puis elle se détacha de moi et s'avança pour ouvrir la porte. Cinq hommes entrèrent dans l'appartement, armés de pistolets, de battes de baseball et d'une hache. Tous me fixaient attentivement. Ma mère se plaça devant moi.
— Que lui voulez-vous ? Ce n'est qu'une enfant !
— Une enfant ! ricana l'un d'eux.
Un des hommes s'approcha de ma mère, sortant un couteau de sa poche.
— Nous voulons juste voir si c'est l'une d'entre elles, dit-il en avançant.
Ma mère le repoussa.
— Elle n'est pas comme elles, j'ai vérifié !
L'homme la dévisagea quelques instants avant de rétorquer :
— Nous allons refaire le test alors, dit-il en poussant violemment ma mère qui tomba à genoux.
Il saisit mon bras de force et trancha à hauteur du poignet, m'arrachant un gémissement de douleur. Ses sourcils se froncèrent à la vue de mon sang, sa prise se resserrant sur mon poignet.
— Les gars, on en a une, lança-t-il en toisant ma mère, avant de se tourner vers un de ses acolytes. Passe-moi la seringue.
— NON, cria-t-elle en se relevant, un pistolet à la main. Nous ne sommes pas obligés d'en arriver là. Laissez-nous juste partir, moi et ma fille. Je vous promets que nous ne serons plus là d'ici ce soir.
L'homme me relâcha. Je me précipitai vers elle. Mais rien ne se déroula comme nous l'espérions...
L'un des hommes tira, me faisant pousser un cri d'horreur. Puis ma mère s'effondra. Du sang commença à tacher ses vêtements. Je m'accroupis à ses côtés, les larmes aux yeux.
— Je t'aime, murmura-t-elle avant que ses yeux ne s'éteignent.
Puis, cela arriva. Cette force destructrice se déversa dans mes veines, éradiquant tout ce qui se trouvait dans la pièce. Tout se brisa, à l'exception du corps de ma mère que je serrais contre moi.
* * *
Je me réveillai en sursaut, trempée de sueur. Rapidement, je compris que je n'étais pas libre de mes mouvements. J'étais ligotée sur un lit d'hôpital dans une pièce dépouillée de meubles. Il faisait sombre, malgré la lueur très faible de l'ampoule au plafond. Il n'y avait aucune fenêtre, et l'endroit sentait le moisi.

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Mutants
Science FictionUn jour ils se sont posés sur terre sans qu'on sache pourquoi et ils nous ont créé. Nous donnant une seconde vie. Mais qui sont- ils ? Qui sont ceux qui ont détruit le monde ? Ça, personne ne le sait, même nous nous l'ignorons. Qui sommes-nous ? N...