Chapitre 2

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Bonjour à tous,

J'espère que vous allez bien, malgré la situation en France.

Voici le second chapitre, j'espère que l'histoire vous plait, je n'ai pas beaucoup de retour, du coup j'ai eu du mal à me lancer dans un second chapitre par peur que l'histoire ne vous emballe pas. Je me suis quand même lancé, je ne vais pas baisser les bras après seulement un chapitre.

J'ai mis un arbre généalogique avant le premier chapitre afin que vous ne soyez pas perdu.

J'espère que vous aimerez ce chapitre, en tout cas, pour ma part j'ai apprécié l'écrire.

Bonne fin de dimanche, courage pour cette semaine et restez le plus possible chez vous.

Enjoy :)

A

***

Le concert est fini. Nous poursuivons actuellement les festivités dans la salle de réception du palais du Louvre. En plus des centaines d'invités, les artistes ayant participé au concert sont présents.

Depuis plusieurs minutes, je tente, en vain, de m'échapper de la discussion ennuyeuse qu'avait entamé Lucien. Bien que je me sente très concernée par les échanges commerciaux entre la France et le reste des pays européens, ce soir je n'ai pas la moindre envie d'écouter Lucien m'exposer son point de vue quelque peu archaïque. Je ne suis pas non plus d'humeur à contredire ses idées, craignant de rentrer dans un débat interminable. Trop bien éduquée et trop polie pour lui dire de se taire et de me laisser tranquille, j'écoute donc d'une oreille distraite son monologue.

Je m'imagine lui dire de se la fermer. Je réprime un sourire lorsque son aire offusqué prend place dans mon esprit.

Heureusement pour moi, Lucien se désintéresse enfin de moi lorsqu'il aperçoit mon père quelques mètres plus loin. Il s'excuse et s'empresse de se diriger vers lui.

Lorsque mon paternel le voit arriver, je vois une lueur paniquée traverser ses yeux. Nos regards se croisent et je perçois son appel à l'aide. Je me contente cependant de hausser les épaules avec un sourire pour lui signifier : j'ai déjà eu ma dose, chacun son tour.

Lucien n'est pas quelqu'un de méchant. Non, vraiment. Il est gentil. Oui gentil certes, mais très ennuyant. Sa relation avec son père, froid et rigide, avait toujours été compliqué. Son père ne lui avait jamais montrer la moindre affection, il s'était contenté de lui apprendre que la seule chose qui définissait un homme était son ambition et sa réussite. En conséquence, Lucien cherchait à prouver à tout le monde de quoi il était capable. Il avait une culture impressionnante et ne se gênait pas pour la partager.

Lessivée par cette journée, durant laquelle je ne m'étais pas posée une seconde pour respirer, je décide de m'éloigner un peu de la foule. Je traverse la grande salle en priant pour que personne ne m'aperçoive et m'alpague. Mais à mon plus grand plaisir j'atteins sans problème le grand corridor séparant la salle de réception et le hall d'entrée.

Un homme en uniforme bleu et rouge m'aperçoit et s'approche de moi.

- Son altesse royale désire-t-elle quelque chose ?

- Non, je vais juste aller prendre l'air, merci.

- Désirez-vous une veste pour vous couvrir?

- Non merci, il ne fait pas très froid ce soir.

Il hoche la tête avant de m'ouvrir l'une des grandes portes vitrées donnant sur les jardins du palais.

J'avais eu tord, malgré les derniers jours très chaud, cette nuit de fin de mois de juin est très fraîche. Je frissonne légèrement mais décide de ne pas retourner chercher de quoi me couvrir.

Coeur de LysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant