Coeur de Lys

Chapitre 8

Bonjour à tous,

Encore merci pour vos commentaires et vos messages, ils me motivent à écrire.

J'espère que ce chapitre vous plaira, je vais essayé de poster le prochain rapidement!

Des gros bisous

Enjoy :)

A

***

La nuit était tombée depuis bien longtemps. Seul, la lumière de la lune et une petite lampe vieille de deux cents ans éclairaient mon grand salon. Sur la petite table en bois gisaient des boites en cartons ayant contenu une vingtaine de sushis une heure auparavant. Plus tôt dans la soirée, trop obnubilé par mes lèvres, Ken avait laissé cramer notre repas. Résultat: nous avions dû commander de quoi nous rassasier. Mais soyez en certain après ces péripéties la soirée était devenue beaucoup intéressante.

A cet instant, la bouche de Ken parcourt avec agilité ma nuque. Je penche ma tête sur la côté pour lui facilité l'accès, il dégage les cheveux qui sont sur son passage et s'aventure plus loin. Il attrape la fine bretelle de ma robe entre son pouce et son index et la fait délicatement descendre le long de mon bras. Il réitère son geste avec la bretelle de mon soutien-gorge. Il se laisse aller à la découverte de mon épaule dénudé. Je glisse ma main dans ses cheveux et entortille l'une de ses mèches entre mes doigts. Je mords ma lèvre lorsque ses doigts griffent légèrement mon omoplate. Il dépose ensuite un baiser sur mon épaule, puis ses lèvres glissent dans mon cou avant de descendre vers mon décolleté. Ma peau s'électrise et mon coeur s'accélère lorsque sa bouche rentre en contact avec le haut de ma poitrine. Ma poing se serre autour de ses cheveux noirs corbeaux.

Mes yeux se posent sur la grande horloge, mes pupilles fixent l'aiguille des secondes, j'ai l'étrange sensation qu'elle avance au même rythme que les battements mon coeur. Un bruit accompagne son avancé mais je n'arrive pas à distinguer s'il provient de l'horloge en elle-même ou de mon coeur qui semble sur le point d'exploser.

Ken décolle ses lèvres de ma peau et recule légèrement. Mes yeux rencontrent les siens et je peux distinguer une flamme de plaisir au fond des ses iris. Nos front se collent et je glisse mes mains sous son tee-shirt tandis que les siennes s'aventurent sous ma robe à la naissance de mes fesses. Nos bouches se retrouvent le temps d'un cours instant. C'est Ken qui met fin à ce contact en s'éloignant de moi, un peu trop loin à mon goût.

- Il faut que je parte.

La bulle dans laquelle nous étions éclate soudainement. Je sens les flammes qui rongent mon ventre s'estomper et je sens mes sourcils se froncer.

- Comment ça, tu dois partir? Tu ne vas pas encore fuir?

Il secoue doucement la tête de gauche à droite.

- Je dois rejoindre les gars, je te l'ai dit tout à l'heure, on a un festival demain soir dans le sud. On est censé partir dans un quart d'heure, je suis déjà en retard.

Je grogne de frustration. Bizarrement j'avais complètement effacé ce détail de ma mémoire.

- Tu n'as pas le droit de partir comme ça, c'est de la torture. Je grogne en passant mes mains sur son torse.

- Crois moi je préférerais rester avec toi que rejoindre les gars.

- Vraiment? Je lui demande en m'approchant dangereusement de lui.

Nos lèvres se frôlent.

- Ouais, tu es de bien meilleure compagnie.

- Reste alors.