Périple scolaire

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-15h43-
Il va falloir faire tout le tour de la ville pour rejoindre l'autre rive, ça nous prendra des jours. Bon nous gardions un esprit positif, Logan me demanda de retourner dans la voiture d'un air agacé. Mais le problème, c'était qu'il fallait absolument que j'aille aux toilettes. Il claqua la porte et me dit qu'il y avait une école pas loin ou je pourrais aller. Je suivis du regard l'endroit que son doigt m'indiqua. Il se posa sur le capot et sortit une cigarette. J'appliquais à la lettre ses recommandations et me dirigeais vers l'école primaire. C'était un bâtiment en brique rouge avec un grande entrée. On trouvait en face une grande fontaine asséchée et remplie de toutes sortes de choses; débris, vêtements, animaux morts et une roue de voiture tâchée de je ne savais quelle matière.
Deux gigantesques baies vitrées se plaçaient au dessus de la porte. Un hélicoptère s'était écrasé dans la façade droite de l'établissement. On pouvait apercevoir des classes effondrées et des corps d'enfants. J'inspirais du nez et entrais par la porte principale défoncée.
L'endroit était assez sombre et l'ambiance macabre. En face de moi se trouvait un long couloir avec des portes de partée d'autres, certaines abîmées, manquantes ou griffées. On entendait aucun son, je passais devant les salles de classes complètements ravagées, je n'imaginais pas le massacre qu'il y avait eu!
Des corps d'enfants s'éparpillaient sur le sol, des trous dégradaient les murs et des traces de morsures les habillaient. Au bout d'une ou deux minutes, un grand escalier en marbre me fit face, un lustre s'était effondré dessus, impossible de monter. De toute façon je ne faisais pas une visite touristique, si je ne trouvais pas de toilettes dans les 5 minutes qui venaient, je me pisserais dessus. La honte!
Je continuais mon périple et entrai dans une cantine sans-dessus-dessous. Je sortis dans la cour, mais où étaient ses fichus toilettes?
Par chance, un panneau transperçant le crâne d'un professeur les indiquait. Je courus comme si je jouais ma vie, bon elles étaient petites mais ça faisait l'affaire. Je repartis dans le hall, je revis l'escalier marbré mais un bruit de ferraille résonna dans tout le bâtiment. Une grande poussée me plaqua au sol et une main couvra ma bouche. Un peu déboussolée, je rouvris mes yeux que j'avais fermé de peur. Le visage de Logan était à moins de 5 centimètres de moi. Sa mains toujours sur ma bouche et son corps allongé sur le miens. On était sous une armoire qui part mystère avait survécu. Logan me fit un geste des yeux pour me montrer le couloir. Les pieds d'une vingtaine de cannibales marchaient dans le corridors. Comment va-t-on s'en sortir cette fois-ci ?

STRY-01Où les histoires vivent. Découvrez maintenant