Sur la voie du passé

Introduction

                                                                       

???

Tout autour de moi a disparu, seul cette profonde obscurité sans fin mentoure. Si profonde quà chaque instant, elle semble vouloir mengloutir à tout jamais. Les battements de mon curs fou mempêchent de penser rationnellement, Où suis-je ?

« Suis moi » Une faible voix, tel un murmure me sort de ma torpeur, si lointaine, que je crois un instant lavoir imaginé. « Pars ici »

Après une grande inspiration pour me calmer, et prenant mon courage à deux main, mes pieds s'avancent lentement à la recherche de cette voix, allant droit vers ce monde sombre et inconnu. Ce dont je suis sûre cest que je ne dois pas marrêter, jamais

Je ne sais pas depuis combien de temps cela dure, depuis combien de temps je marche ainsi sans ne rien voir, peut-être cinq minutes ou bien une heure. Le murmure reprend « Tu y es presque ». Je nen peu plus, un combat mental se déroule dans ma tête, je vais devenir folle « Mais quest ce que tu veux à la fin?! quest ce que je suis censé trouver ?». J'hurle sans pouvoir m'en empêcher, tentant de décharger ma rage sur moi-même, sur ce fantôme que je ne peux voir ou chasser, mais que je peux toujours sentir.

«Tu dois trouver la voie Alexia, tu dois accomplir ta destinée»

Cette fois je peux lentendre clairement. Soudainement quelque chose tilte dans mon esprit, je connais cette voix ! J'en suis certaine, cest bien la voix de ma mère. Je tourne sur moi-même, regardant dans toutes les directions possible sans savoir où chercher, « Maman ! Où es-tu ? »

Des derniers mots se font entendre, « La réponse se trouve au fond de ton cur ». Je sens cette présence disparaître, creusant un vide dans mon cur, comme si lon venait de me larracher, menlevant ainsi une partie de moi. Inconsciemment, des larmes se mettent à couler sur mes joues, ma voix se brise « Je ten supplie reviens, ne me laisse pas ».

Le sol cède sous mes pieds, m'entraînant dans une chute interminable. Aucun son, aucun cris ne sort de ma gorge. Je ne peux formuler quune unique pensée, « Cest la fin »

Je me redresse brusquement les yeux grands ouverts et la respiration haletante. Je suis bel et bien dans ma chambre, « tout cela nétait donc quun rêve ». Instinctivement, ma main saisi le petit pendentif qui pend à mon cou, le serrant fortement. Je ne me rendors pas jusquau matin.