Dans le vide.

Partie 13

Le commissaire s'est déjà familiarisé avec ce cher Monsieur Ndiaye à ce qui parait... Je m'en balance loyalement qu'il semble se réjouir de ça. C'est pas en sympathisant qu'il pourra détourner la justice...

?: Monsieur Ndao !?

Moi: Oui Monsieur ?

Lui: C'est commissaire Ndiaye de la Police de Yamatogne.

Moi: Ah.... Humm ??

Lui: Ma nièce ici présente Mademoiselle Ndiaye a porté plainte contre vous...

Moi: Votre nièce vous dites??

Lui: Effectivement... je suis un cousin de son père ce qui fait d'elle ma nièce....

Et merrrde.... donc ils veulent se liguer contre moi c'est ça? Je vois venir les bailles...

Lui: Bon et si nous venons au fait; Mademoiselle Sokhna Amidou Ndiaye vous a porté plainte pour viol avec usage de substances alcooliques sans consentement...

Moi: Wowowo heeey, mais c'est quoi ce que vous dites là? Monsieur le commissaire pour vous dire la vérité je vous jure que je n'ai jamais su ni vu à quoi ressemblaient ses sous-vêtements. Donc dites-moi comment pourrais-je la violer ? Si vous disposez d'un détecteur de mensonge vous pouvez commencer à le mettre en marche afin de savoir si je vous mens ou pas...

Lui: Sokhna Amidou Ndiaye...

Elle: Oui Monsieur!?

Lui: Pouvez-vous revenir sur les faits et me donner avec précision tout les détails de ce jour où tout a sombré ?

Elle: Bien sûr Monsieur le commissaire. Hum au fait l'histoire remonte il y'a de cela quatre semaines. Un jour mon père et ma mère avaient décidé d'aller au resto; et vu que la situation entre Lamine et moi à cette époque n'était pas assez stable j'avais envisagé de l'inviter à la maison pour qu'on en parle. Mais bizarrement il n'était pas lui même ce jour là; je le sentais un peu différent. On m'avait dit que Lamine prenait souvent des pilules pour oublier souvent ses maux mais ce qu'il ne savait pas c'est que ces pilules changer complètement son comportement. Il devenait souvent agressif et disait des injures à chaque fois. Malheureusement, pour moi, ce jour là il était dans la même situation. Tout allait bien jusqu'au moment où il m'a demandé de lui montrer ce que je portais en-dessous. C'était la première fois qu'il me demandait un truc pareil et vu son attitude je ne voulais pas prendre ce risque. Mais ce que je craignais arriva en fin de compte. Il s'est mis en colère et s'est jeté sur moi...

Lui: C'était où exactement?

Elle: Dans ma chambre.

Lui: Hum d'accord continuez !

Elle: Et euh je me suis débattu pour me sortir de son emprise mais c'était peine perdu quand j'ai senti son organe me percé à plein coups. Je ne pouvais plus rien entreprendre puisque ce qui est fait est fait. Je me contentais juste de pleurer et d'espérer qu'un jour il va regretter.

Lui: Hum dites moi ce qui s'est passé juste après qu'il est soigné son besogne...

Elle: Hum il s'était assis sur le rebord du lit, a commencé par se rhabiller et à un moment il passer et repasser ses mains sur son visage. Donc je me suis dit qu'il est maintenant conscient de ce qu'il venait de faire mais hélas je me faisais des idées. A peine que je l'eus approché il a commencé à me traiter de pute du genre m'approche pas traînée etcétéra... Je pensais au fond que ça lui plaisait de le faire avec moi même si c'était brutal mais au fait il le faisait uniquement pour me rendre malheureuse; il avait réussit. Je me suis dégoûtée vu comment il a abusé de moi. J'étais restée là, mon menton sur mes genoux, je serrais fort mes jambes comme si je voulais m'étouffer... J'étais sale et je ne savais pas quoi faire. Après ça il a ramassé ses affaires qui traînaient par terre au moment où il me sautait comme un sauvage. Cette personne Monsieur le commissaire est un psychopathe qui a vraiment besoin d'un soin médical avant qu'il ne soit à l'université. Sinon attendez-vous aux pires. Non seulement il a abusé de moi mais aussi refuse d'accepter le fruit de son acte abject ! Soit il accepte que cet enfant est le sien sinon qu'il purge tout le restant de sa misérable vie à moisir en prison!

Lui: D'accord Mademoiselle Ndiaye hum... vous rappelez vous exactement de la date de cet exécration ?

Elle: Hum non mais je pourrais le savoir si je consulte nos messages !

Lui: D'accord si tu le trouves tu viens me le dire avant que je ne fasses un rapport.

Elle: D'accord Monsieur le commissaire!!

Lui: Hum Monsieur Ndao qu'avez-vous à dire à propos de cette déclaration?

Moi: Je dis que c'est totalement absurde et vu la façon dont elle s'exprimait je pense que c'est une scène préparée à l'avance ! Monsieur le commissaire je suis un gars lucide et je ne parle pas de pilules mais seulement ne serait-ce qu'une cigarette, mon cerveau refuserait d'en prendre une. Ce jour là je me suis réveillé chez mon ami Cheikh Al Khalifa Ababacar Sy Mbaye. Je ne savais pas comment je me suis atterris là-bas ni me rappelais même de quoi que ce soit... Ce qui est sûr Monsieur le commissaire c'est que je n'aurai jamais abusé d'elle vu qu'elle m'avait proposé à maintes reprises de coucher avec elle et je refusais sans arrière pensée. Donc si je voulais la sauter je pense que prendre des pilules ne serait pas nécessaire.

Lui: Hum dites moi donc ce dont tu te rappelles avant ton réveil chez ce Cheikh.

Moi: Hum pour un événement plus rapproché les images sont un peu flou mais je me rappelle qu'elle m'a envoyé un message, le 23 Octobre à 20h15, pour m'inciter à venir chez elle afin de discuter sur notre relation qui n'était plus. J'ai accepté puisque je ne voulais en aucun cas qu'elle vienne chez moi. Je me rappelle m'être assis sur son lit quand elle me servit un verre...

Lui: Un verre vous dites?

Moi: Oui, elle m'a proposé du jus d'orange comme je l'aime et...

Lui: Euh attendez Monsieur Ndao; où se trouvait ce jus d'orange ?

Moi: Hum dans la cuisine sûrement vu qu'elle m'a demandé deux minutes pour le préparer!!

Lui: Et après ça que s'est il passé?

Moi: Hummmm.... Je sais plus Monsieur... C'est un peu noir et flou et... j'arrive pas vraiment à me rappeler de ce qui s'est passé exactement en suite. Mais quand même je me souviens que je me suis réveillé chez un ami.

Lui: Interessant... Je vous remercie d'être passer je ferai mon rapport et le remettrai au procureur, je vous conseille de bien vous préparer à trouver de bons avocats car cet histoire semble un peu délicat. Monsieur Ndao, Mademoiselle Ndiaye vous pouvez disposer !!

Moi: Merci...

Elle: Merci...
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