Mon monde soi-disant irréel

Chapitre 1 : La conteuse

La fille en multimédia c'est Ruby.

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9 ans plus tard...

« Tu vas m'attendre oui ?!

Je me tournais vers ma meilleure amie Agathe. Sa peau était pâle, presque blanche et ses cheveux teintés de rouge s'agitaient dans son dos.
Elle courait derrière moi comme une enfant après le marchand de glace. Je n'allais pourtant pas très vite, je n'était pas encore bien réveillé.

- Si tu te dépêchais un peu peut-être que tu serais au même niveau que moi... Lui ai-je répondu.

- Tu sais très bien que je n'ai aucune endurance !

J'ai ris, Agathe me rattrapait en respirant comme une dingue. Effectivement, elle ne possédait aucune endurance. Typique d'elle et de sa musculation non-existante.

- Bon aller, il y a ton petit ami qui nous attend depuis tout à l'heure.

- Il peut bien attendre, et je t'ai déjà dit qu'Aaron n'est pas mon petit ami !!!

- Tu parles ! Vous vous dévorer du regard à chaque fois que vous vous croisez et vous vous tenez la main. Moi j'appelle ça de l'amour...

- De un, on ne se dévore pas des yeux, et de deux, il m'a tenu la main car j'étais encore triste pour la mort de mon hamster !

- Mais bien sûr, cause toujours !

J'ai quand même esquissé un sourire malicieux, j'aimais bien la charier de cette manière, j'allais la rendre folle un jour. Nous avons continué de marcher.

Le lycée s'apercevait de loin, si bien que l'on pouvais le voir depuis le centre ville, à quelques centaines de mètres d'ici. Il faut dire que notre ville était petite, je rêvais encore des villes anglaises avec des écoles privées immenses où l'on pouvait trouver des élèves en uniforme, tous très intelligents. Comparé à ce lycée nul où tous étaient plus bête les uns que les autres.
Nous étions enfin arrivé quand une fille de taille moyenne aux cheveux ébènes m'interpella d'une manière moqueuse.

Et merde... Pas elle. Ai-je pensé.

Agathe, elle, s'était élancée à la rencontre d'Aaron, sans se rendre compte qu'elle m'avais laissé avec cette pimbèche et son groupe d'amis, ou plutôt de moutons.

- Alors tête de linotte, aujourd'hui c'est le petit chaperon rouge ou le chat potté que tu vas nous raconter ? À moins que tu n'es décidé de grandir ? Se moqua-t-elle.

Génial, il fallait que je finisse seule avec ces imbéciles de première zone.

- Très drôle Erin, il y a une différence entre ce que je raconte et ces contes pour enfants, tu es juste trop ordinaire et sans intérêt pour pouvoir savoir de quoi je parle, dommage !

Et bim, salope.

Erin s'est mise à glousser tandis que ces moutons me toisaient d'un regard menaçant.

- Je vois, je vois. Excuse moi mais je crois plus a la belle au bois dormant qu'à tes histoires d'esprits et de fées. En plus tu es mal placé pour dire que je suis sans intérêt, je me trompe ?

- Cause toujours, tu m'intéresses. Je crois ce que je veux et j'en ai rien à foutre que tu me prennes pas au sérieux.

C'était une phrase que je disais tout le temps. Elle était la seule défense que j'avais et qui me protégeait des moqueries de cette bande de vipères.

- Et bien bye Alice au pays des merveilles ! Fait attention à ne pas tomber dans un trou de lapin ! Quoique, si tu te brisait la nuque ça nous arrangerai »