Chapitre 5

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Chaque détail compte...

Après cet incident fatal, la garde était relevée plus haute, particulièrement durant la nuit.

L’on avait désormais placé deux chiens de garde au niveau de chaque entrée, cependant enchainés, le temps qu’ils s’accoutument à l’environnement nouveau dans lequel ils étaient plongés et devront évoluer un bon moment, possiblement jusqu’à la fin de leur vie. Ils sont bien entretenus et sont dressés dans des conditions optimales pour mieux préparer les éventuelles attaques perfides nocturnes comme diurnes. Un autre gardien a également été embauché, en remplacement au défunt. Il est sociable, passionné et sûr de lui. Un gars zélé.(✯ᴗ✯)
Quatre autres jours passèrent, la fin du mois approchait, la vie se faisait de plus en plus dure et à la manière des Ouolofs, l’argent se faisait rare.        ( ´◡‿ゝ◡')

La vie à la cité reprenait son haleine, après le choc moral et psychologique que l’évènement a causé aux habitants. Les sourires réapparaissaient sur les visages, de plus en plus béat. Ils menaient leurs activités de plus belle, comme au printemps. Les plus jeunes s’amusaient dans les basses-cours à jouer aux billes ou au ballon ou encore à se livrer à des parties de cache-cache, après la classe. Les jeunes adolescents adulescents, à la seule différence, allaient au grand terrain de sports réservé aux différents loisirs et à certains rassemblements puisqu’étant la plus grande place de la cité. Ils y font plusieurs activités, telles que la lutte, le football, le basketball et l’athlétisme. En plus de cela ils se réunissaient les soirs de clair de lune pour discuter autour d’un thé, tout comme les adultes qui, eux, ne se faisaient pas trop remarquer. D’autres fois, ils allaient au stade suivre un combat de lutte ou un match de foot, ou bien sortaient balader plusieurs heures dans les rues de la ville, souvent sans demander la permission, attisant ainsi l’inquiétude de leurs parents, avant de rentrer. En ce qui concerne les vieux, ils se réunissent quotidiennement dans leur espace favori.

C’est sous l’ombre d’un caïlcédrat géant qu’ils passent leur temps à converser et à croquer le cola.  Je ne sais pas trop de quoi ils parlent, sans trêve ni repos, mais ils s’en viennent souvent aux mains, ce qui est un fait déplorable, tout simplement parce qu’ils sont supposés être la référence, mais que faire. Tolérance et sentiments obligent.

Ils interrompent leurs discussions aux heures de repas, de sieste et au crépuscule. Pendant ce temps, d’autres préfèrent rester chez eux avec leur famille.
De notre côté, nous gardiens, il faut noter que les journées et nuitées routinières prenaient vie et mourraient, laissant place aux suivantes, comme d’habitude, et que pas grand-chose n’avait changé, hormis la présence du remplaçant qui était, en tout temps ou presque, en tous lieux, en bonne et belle humeur. En tout bien et en tout honneur. 😌

Je dus m’absenter pendant la journée pour aller payer quelques cadeaux pour mes grands-parents et pour les leur apporter lors de ma toute prochaine visite au village. Ça fait un long temps que je n’y ai pas mis les pieds et je crains qu’ils ne sentent oubliés, délaissés ou moins aimés. En conséquence, il est de mon devoir d’assurer la garde durant la nuit. Je pris alors le relais à 18 heures précises, permettant en même temps à Hafiz d’aller se reposer.

La nuit ne tarda pas à tomber, et son voile obscur nous plongea dans ses ténèbres, nous obligeant d’une certaine façon, à allumer les feux. Hommes et bêtes retrouvent leurs gîtes. Les entrées et sorties se raréfient, comme d’accoutumée. Notre petite ville devient de plus en plus quiète, avant de rendre le dernier soupir. J’éteins les lumières à minuit, après avoir clos le portail, pour à la suite regagner mon poste.
Soudain, l’atmosphère sereine de la nuit fut perturbée, et cette fois-ci ce n’était pas causé par le gazouillis des oiseaux, ni par le bêlement des moutons, ni par le glatissement des aigles ou encore par le grincement des chauves-souris. Ce fut un vif et bref craquement, comme si quelque objet s’est écrasé par terre. J’ouvre alors grand les yeux comme réveillé d’un profond sommeil, puis m’approche de la porte...

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⏰ Dernière mise à jour : Apr 04, 2020 ⏰

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