Oui, Maîtresse ! [TERMINÉE]

Première fois : 1ère partie ♡

Sylva

-Viens t'allonger sur le lit Ashton. Mets- toi sur le dos les bras le long du corps et ne bouge plus. Je lui susurre presque pour ne pas l'impressionner davantage.

Peu d'hommes ont eu le luxe de profiter de ma couche. Mais Ashton est différent. Suffisamment pour y avoir sa place. Je sais qu'avec lui, je ne risque rien. Je l'ai su dès la première fois que je l'ai aperçu au marché avec sa mère. Gentil garçon. Adorable fils. Ce petit ne pourra que me combler. Je le sens. Je le sais. Il est suffisamment inoffensif pour ça. Après tout, c'est comme ça que je les préfère. Mais la jeunesse d'aujourd'hui s'obstine à se pervertir délibérément bien trop tôt et n'importe comment. Quelle tristesse !

-Oui, maîtresse. Il me répond la voix tremblante. Serait-ce le froid ou la peur qui s'exprime au travers ses lèvres pulpeuses que j'ai hâte de croquer comme un fruit mûr gorché d'un nectar des plus délectables pour ma langue ?

-Bien. Je le regarde exécuté mon ordre le regard fuyant et le dos courbé comme pour masquer sa belle érection. Ce garçon ne devrait pas avoir aussi peur de son propre corps.

Je récupère une cravate rouge dans le tiroir de ma commode spéciale réservée pour mes soirées bdsm.

Je le contourne en le dévisageant avec appétit. Ce petit tombe à pic dans mon existence inexistante. Il sera une excellente distraction pour les quelques jours à venir. S'il apprend vite et qu'il sait se débrouiller, peut-être le sera t-il pour quelques semaines. Mais je demeure pessimiste. La gente masculine a toujours eu le don de me lasser vite. Bien trop vite avec le temps qui passe et défile à une vitesse vertigineuse malheureusement.

Certains jours, je peine à croire que j'ai déjà 39 ans. Mes 23 ans se trouvant juste derrière cette simple porte. L'âge à laquel la découverte du bdsm aura marqué ma vie d'une façon des plus surprenantes.

-N'ai pas peur Ashton. Ne t'affole jamais avec moi et laisse-moi faire. Je vais te guider.

-Oui maîtresse.

-Bien. Commençons alors. Je lisse de tout son long le morceau de tissu rouge. Affublée d'une robe en tissu noir, je la relève juste un peu pour venir me placer à califourchon sur notre petit ours apeuré. Sa peau est aussi douce que celle d'un nouveau-né. Cette information me fait sourire. Il sent bon. Son odeur est un subtil mélange entre celle de l'homme et d'une eau de toilette à base de musc. Affriolant.

Il s'arrête net de respirer face à cette proximité nouvelle entre nous. De grosses gouttes de sueur dévalant son front soudainement dans une panique totale en vue de son regard frôlant l'hystérie.

Son membre assoiffé caresse mon intimité rasée et lisse car je ne porte pas de culotte. D'un réflexe pulsionnel son bassin obtempère un léger mouvement dans sa direction. Provoquant un léger frisson dans ma colonne vertébrale.

Sans réfléchir une seconde de plus, je lui assène la plus spectaculaire des gifles que j'ai pu donner dans ma vie à un homme. Le bruit du claquement est si intense qu'il résonne dans la pièce.

Il en reste interdit. Complètement figé de torpeur. Mais la violence semble lui convenir car il bande de plus en plus entre mes cuisses. Coquin...

Autant sa peur m'excite que ma violence le réjouit. On est décidément fait pour s'entendre.

-Je t'avais dit de ne pas bouger. Tu m'as désobéi. Alors je t'ai puni !

-Désolé maîtresse. Je suis désolé. Je ne bougerai plus. Je vous le promets. Il me débine honteux en recommençant à chouiner les yeux humides prêts à sangloter le corps en alerte.